31 janvier 2012

Evangile du jour

mardi 31 janvier 2012
Le mardi de la 4e semaine du temps ordinaire

St Jean Bosco, prêtre (1815-1888) - Mémoire,  St François-Xavier Bianchi, prêtre (1743-1815)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « L'enfant n'est pas morte : elle dort »

Les lectures du jour

Mc 5,21-43.


Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré -. . .
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ? ' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Discours aux jeunes du Chili, 02/04/1987 (trad. DC n°1939, p. 481)

« L'enfant n'est pas morte : elle dort »

      Chers jeunes, l'avenir dépend de vous ; de vous dépendent
l'achèvement de ce millénaire et le commencement du nouveau. Ne soyez donc
pas passifs : assumez vos responsabilités dans tous les domaines qui
s'ouvrent à vous dans notre monde... Prenez vos responsabilités ! « Soyez
prêts », animés par la foi dans le Seigneur, « à rendre compte de
l'espérance qui est en vous » (1P 3,15)... Quel est le motif de votre
confiance ? Votre foi, la reconnaissance et l'acceptation de l'immense
amour que Dieu montre continuellement pour les hommes... Jésus Christ « le
même hier et aujourd'hui et pour l'éternité » (He 13,8) continue à montrer
aux jeunes le même amour que décrit l'Évangile quand il rencontre un ou une
jeune.

      Ainsi nous pouvons contempler la résurrection de la fille de Jaïre,
qui « avait douze ans »... Jaïre expose sa peine au Maître avec franchise ;
avec insistance, il supplie son cœur : « Ma fille est près de mourir ;
viens lui imposer les mains pour qu'elle guérisse et qu'elle vive ». «
Jésus s'en alla avec lui. » Le cœur du Christ, qui s'émeut devant la
douleur humaine de cet homme et de sa fille, ne demeure pas indifférent
devant nos souffrances. Le Christ nous écoute toujours, mais il nous
demande de recourir à lui avec foi... Tous les gestes et toutes les paroles
du Seigneur expriment cet amour.

      Je voudrais m'arrêter particulièrement sur les paroles recueillies
des lèvres mêmes de Jésus : « L'enfant n'est pas morte : elle dort ». Ces
paroles profondément révélatrices m'incitent à penser à la mystérieuse
présence du Seigneur de la vie dans un monde qui semble avoir succombé à
l'impulsion éhontée de la haine, de la violence et de l'injustice. Mais
non, ce monde, qui est le vôtre, n'est pas mort, mais il dort. Dans votre
cœur, chers jeunes, on perçoit le battement fort de la vie, de l'amour de
Dieu. La jeunesse n'est pas morte quand elle est proche du Maître. Oui,
quand elle est proche de Jésus : vous êtes tous proches de Jésus. Écoutez
toutes ses paroles, toutes les paroles, tout. Jeune, aime Jésus, cherche
Jésus. Rencontre Jésus.




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