10 janvier 2012

Evangile du jour

mardi 10 janvier 2012
Le mardi de la 1re semaine du temps ordinaire

Ste Françoise de Sales (Léonie Aviat), fondatrice d'institut (1844-1914)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : « Es-tu venu pour nous perdre ? »

Les lectures du jour

Mc 1,21b-28.


Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un grand cri.
Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§391-395

« Es-tu venu pour nous perdre ? »

Derrière le choix désobéissant de nos premiers parents il y a une
voix séductrice, opposée a Dieu, qui, par envie, les fait tomber dans la
mort. L'Écriture et la Tradition de l'Église voient en cet être un ange
déchu, appelé Satan ou diable. L'Église enseigne qu'il a été d'abord un
ange bon, fait par Dieu. « Le diable et les autres démons ont certes été
créés par Dieu naturellement bons, mais c'est eux qui se sont rendus
mauvais. »

L'Écriture parle d'un péché de ces anges (2P 2,4). Cette « chute »
consiste dans le choix libre de ces esprits créés, qui ont radicalement et
irrévocablement refusé Dieu et son Règne. Nous trouvons un reflet de cette
rébellion dans les paroles du tentateur à nos premiers parents : « Vous
deviendrez comme Dieu » (Gn 3,5). Le diable est « pécheur dès l'origine »
(1Jn 3,8), « père du mensonge » (Jn 8,44). C'est le caractère irrévocable
du choix des anges, et non un défaut de l'infinie miséricorde divine, qui
fait que leur péché ne peut être pardonné. « Il n'y a pas de repentir pour
eux après la chute, comme il n'y a pas de repentir pour les hommes après la
mort » (S. Jean Damascène).

L'Écriture atteste l'influence néfaste de celui que Jésus appelle
« l'homicide dès l'origine » (Jn 8,44), et a même tenté de détourner Jésus
de la mission reçue du Père (Mt 4,1-11). « C'est pour détruire les œuvres
du diable que le Fils de Dieu est apparu » (1Jn 3,8). La plus grave en
conséquences de ces œuvres a été la séduction mensongère qui a induit
l'homme à désobéir à Dieu.

La puissance de Satan n'est cependant pas infinie. Il n'est qu'une
créature, puissante du fait qu'il est pur esprit, mais toujours une
créature : il ne peut empêcher l'édification du Règne de Dieu.




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