30 avril 2013

Evangile du jour

mardi 30 avril 2013
Le mardi de la 5e semaine de Pâques

St Joseph-Benoît Cottolengo, prêtre et fondateur,  St Pie V, pape o.p. (225e) de 1556 à 1572,  Bse Marie de l'Incarnation, veuve, ursuline († 1672)



Commentaire du jour
Saint [Padre] Pio de Pietrelcina : « C'est ma paix que je vous donne »

Les lectures du jour

Jn 14,27-31a.


A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous donne; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés.
Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.
Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le prince du monde va venir. Certes, il n'y a rien en moi qui puisse lui donner prise,
mais il faut que le monde sache que j'aime mon Père, et que je fais tout ce que mon Père m'a commandé. Levez-vous, partons d'ici.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint [Padre] Pio de Pietrelcina (1887-1968), capucin
Lettre AdFP, 549 (trad. Une pensée, Mediaspaul 1991, p. 103)

« C'est ma paix que je vous donne »

            L'Esprit de Dieu est esprit de paix ; même lors de nos
manquements les plus graves, il nous fait ressentir une douleur tranquille,
humble et confiante, due précisément à sa miséricorde. Au contraire,
l'esprit du mal excite, exaspère, et nous fait éprouver, lors de nos
manquements, une sorte de colère contre nous ; et pourtant c'est bien
envers nous-mêmes que nous devrions exercer la première des charités. Donc,
quand tu es tourmentée par certaines pensées, cette agitation ne provient
jamais de Dieu, mais du démon ; car Dieu étant esprit de paix, c'est la
sérénité qu'il te donne.




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29 avril 2013

Evangile du jour

lundi 29 avril 2013
Fête de sainte Catherine de Sienne, vierge, tertiaire dominicaine, docteur de l'Église, copatronne de l'Europe

Ste Caterina de Sienne, copatronne de l'Europe - Fête -,  St Hugues de Cluny, 6e abbé de Cluny (1024-1109)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : La sainteté au visage féminin

Les lectures du jour

Mt 11,25-30.


En ce temps-là, Jésus prit la parole  : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange  : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Motu proprio « Spes aedificandi », § 2-3 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

La sainteté au visage féminin

      Dans l'imminence du grand Jubilé de l'An 2000, il m'a semblé que les
chrétiens européens, tout en vivant avec tous leurs compatriotes un passage
d'une époque à l'autre qui est à la fois riche d'espoir et non dénué de
préoccupations, peuvent tirer un profit spirituel de la contemplation et de
l'invocation de certains saints qui sont de quelque manière
particulièrement représentatifs de leur histoire... Je crois
particulièrement significatif le choix de cette sainteté au visage féminin,
dans le cadre de la tendance providentielle qui s'est affermie dans
l'Église et dans la société de notre temps, reconnaissant toujours plus
clairement la dignité de la femme et ses dons propres.

      En réalité, l'Église n'a pas manqué, depuis ses origines, de
reconnaître le rôle et la mission de la femme, bien qu'elle ait été
conditionnée parfois par une culture qui ne prêtait pas toujours à la femme
l'attention qui lui était due. Mais la communauté chrétienne a progressé
peu à peu dans ce sens, et précisément le rôle joué par la sainteté s'est
révélé décisif sur ce plan. Une incitation constante a été offerte par
l'image de Marie, « femme idéale », Mère du Christ et de l'Église. Mais
également le courage des martyres, qui ont affronté les tourments les plus
cruels avec une surprenante force d'âme, le témoignage des femmes engagées
de manière exemplaire et radicale dans la vie ascétique, le dévouement
quotidien de nombreuses épouses et mères dans l'« Église au foyer » qu'est
la famille, les charismes de tant de mystiques qui ont contribué à
l'approfondissement théologique lui-même, tout cela a fourni à l'Église des
indications précieuses pour comprendre pleinement le dessein de Dieu sur la
femme. D'ailleurs, ce dessein a déjà dans certaines pages de l'Écriture, en
particulier dans l'attitude du Christ dont témoigne l'Évangile, son
expression sans équivoque. C'est dans cette ligne que prend place le choix
de déclarer sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne et sainte
Thérèse-Bénédicte de la Croix copatronnes de l'Europe.




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28 avril 2013

Evangile du jour

dimanche 28 avril 2013
Cinquième dimanche de Pâques

St Louis-Marie Grignion de Montfort, prêtre et fond.,  Ste Jeanne (Gianna) Beretta Molla, mère de famille



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres »

Les lectures du jour

Jn 13,31-33a.34-35.


Au cours du dernier repas que Jésus prenait avec ses disciples, quand Judas fut sorti, Jésus déclara : « Maintenant le Fils de l'homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui, Dieu en retour lui donnera sa propre gloire ; et il la lui donnera bientôt.
Mes petits enfants, je suis encore avec vous, mais pour peu de temps, et vous me chercherez. J'ai dit aux Juifs : Là où je m'en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis maintenant à vous aussi.
Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns les autres. Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres.
Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°65 (trad. cf bréviaire 4e jeu. de Pâques)

« Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres »

      « Je vous donne un commandement nouveau : c'est de vous aimer les uns
les autres »... Celui qui écoute ce commandement, ou plutôt qui y obéit,
est renouvelé non par n'importe quel amour mais par celui que le Seigneur a
précisé en ajoutant, afin de le distinguer de l'affection purement
naturelle : « Comme je vous ai aimés »... « Tous les membres du corps ont
souci les uns des autres. Si un membre souffre, tous les membres souffrent
avec lui ; si un membre est à l'honneur, tous les membres se réjouissent
avec lui » (1Co 12,25-26). Ils entendent, en effet, et ils observent cette
parole : « Je vous donne un commandement nouveau, c'est de vous aimer les
uns les autres », non pas comme font les débauchés, ni ceux qui s'aiment
simplement parce qu'ils ont une même nature, mais comme s'aiment ceux qui
sont tous « des dieux » (Jn 10,35) et « les fils du Très-Haut » (Lc 6,35),
pour devenir ainsi les frères de son Fils unique. Ceux-là s'aiment les uns
les autres parce que lui-même les a aimés, pour les conduire à la fin qui
les comblera, là où leur désir pourra se rassasier de tous les biens. En
effet, tous les désirs seront comblés lorsque Dieu sera « tout en tous »
(1Co 15,28)...

      Celui qui aime son prochain d'un amour pur et spirituel,
qu'aimera-t-il en lui si ce n'est Dieu ? C'est cet amour que le Seigneur
veut séparer de l'affection purement naturelle lorsqu'il ajoute : « Comme
je vous ai aimés ». Qu'est-ce qu'il a aimé en nous, si ce n'est Dieu ? Non
pas Dieu tel que nous le possédons déjà mais tel qu'il veut que nous le
possédions là où « Dieu sera tout en tous ». Le médecin aime ses malades à
cause de la santé qu'il veut leur donner, non à cause de la maladie.
« Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » C'est pour cela
qu'il nous a aimés : afin qu'à notre tour nous nous aimions les uns les
autres.




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27 avril 2013

Evangile du jour

samedi 27 avril 2013
Le samedi de la 4e semaine de Pâques

Ste Zita, vierge et servante à Lucques (1218-1278),  Bx Nicolas Roland, prêtre et fondateur († 1678)



Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon : « Celui qui m'a vu a vu le Père »

Les lectures du jour

Jn 14,7-14.


A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : " Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu."
Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père.
Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres œuvres.
Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des œuvres.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père.
Tout ce que vous demanderez en invoquant mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Si vous me demandez quelque chose en invoquant mon nom, moi, je le ferai.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies 4, 20, 4-5 ; SC 100 (trad SC p. 634-640 rev.)

« Celui qui m'a vu a vu le Père »

« Bienheureux les cœurs purs, parce qu'ils verront Dieu » (Mt 5,8).
Certes, selon sa grandeur et sa gloire inexprimable, « nul homme ne peut
voir Dieu et vivre » (Ex 33,20), car le Père est insaisissable. Mais selon
son amour, sa bonté envers les hommes et sa toute-puissance, il va jusqu'à
accorder à ceux qui l'aiment le privilège de voir Dieu..., car « ce qui est
impossible aux hommes est possible à Dieu » (Lc 18,27). Par lui-même, en
effet, l'homme ne verra pas Dieu ; mais Dieu, s'il le veut, sera vu des
hommes, de ceux qu'il veut, quand il veut et comme il veut, car Dieu peut
tout. Il a été vu autrefois grâce à l'Esprit selon la prophétie, puis il a
été vu grâce au Fils selon l'adoption, et il sera vu dans le Royaume des
cieux selon la paternité. Car l'Esprit prépare d'avance l'homme pour le
Fils de Dieu, le Fils le conduit au Père, et le Père lui donne une nature
impérissable et la vie éternelle qui résultent de cette vue de Dieu pour
chacun qui le voit.

Car ceux qui voient la lumière sont dans la lumière et participent à
sa splendeur ; ainsi ceux qui voient Dieu sont en Dieu et participent à sa
splendeur. Et la splendeur de Dieu donne la vie : ceux qui voient Dieu,
donc, participent à sa vie.




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26 avril 2013

Evangile du jour

vendredi 26 avril 2013
Le vendredi de la 4e semaine de Pâques

St Rafael Arnáiz Barón, cistercien-trappiste,  St Giovanni Battista Piamarta, prêtre et fondateur



Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »

Les lectures du jour

Jn 14,1-6.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ?
Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi.
Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? »
Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Jean, 14,2 (trad. cf bréviaire 9e sam.)

« Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie »

      Le Christ est en même temps le chemin et le terme : le chemin selon
son humanité, le terme selon sa divinité. Ainsi donc, selon qu'il est homme
il dit : « Moi, je suis le Chemin », et selon qu'il est Dieu il ajoute :
« la Vérité et la Vie ». Ces deux mots désignent très bien le terme de ce
chemin, car le terme de ce chemin, c'est la fin du désir humain... Le
Christ est le chemin pour parvenir à la connaissance de la vérité, alors
qu'il est lui-même la vérité : « Conduis-moi, Seigneur, dans ta vérité, et
j'entrerai sur ton chemin » (Ps 85,11). Et le Christ est le chemin pour
parvenir à la vie, alors qu'il est lui-même la vie : « Tu m'as fait
connaître les chemins de la vie » (Ps 15,11)...

      Si donc tu cherches par où passer, prends le Christ, puisque lui-même
est le chemin : « C'est le chemin, suivez-le » (Is 30,21). Et saint
Augustin commente : « Marche en suivant l'homme et tu parviendras à Dieu ».
Car il vaut mieux boiter sur le chemin que marcher à grands pas hors du
chemin. Celui qui boite sur le chemin, même s'il n'avance guère, se
rapproche du terme ; mais celui qui marche hors du chemin, plus il court
vaillamment plus il s'éloigne du terme.

      Si tu cherches où aller, sois uni au Christ, parce qu'il est en
personne la vérité à laquelle nous désirons parvenir : « C'est la vérité
que ma bouche médite » (Pr 8,7). Si tu cherches où demeurer, sois uni au
Christ parce qu'il est en personne la vie : « Celui qui me trouvera
trouvera la vie » (Pr 8,35).




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25 avril 2013

Evangile du jour

jeudi 25 avril 2013
Fête de saint Marc, évangéliste

St Marc, évangéliste (Ier siècle) - Fête



Commentaire du jour
Saint Bruno de Segni : « Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole »

Les lectures du jour

Mc 16,15-20.


Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.
Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné.
Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ;
ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »
Le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu.
Quant à eux, ils s'en allèrent proclamer partout la Bonne Nouvelle. Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole par les signes qui l'accompagnaient.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bruno de Segni (v. 1045-1123), évêque
Commentaire sur l'évangile de Marc (trad. Solesmes, Lectionnaire, t. 3, p. 881)

« Le Seigneur travaillait avec eux et confirmait la Parole »

      Le Seigneur dit aux Onze : « Voici les signes qui accompagneront ceux
qui croient : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils
parleront un langage nouveau ; ils prendront des serpents dans leurs mains
et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils
imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien ».
Dans l'Église primitive, tous ces signes que le Seigneur énumère ici, non
seulement les apôtres, mais bien d'autres saints les ont accomplis à la
lettre. Les païens n'auraient pas abandonné le culte des idoles si la
prédication évangélique n'avait pas reçu confirmation de tant de signes et
de miracles. En effet, les disciples du Christ ne prêchaient-ils pas « un
Messie crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens », selon
l'expression de saint Paul ? (1Co 1,23)...

      Quant à nous désormais, signes et prodiges ne nous sont plus
nécessaires : il nous suffit de lire ou d'écouter le récit de ceux qui ont
eu lieu. Car nous croyons à l'Évangile, nous croyons aux Écritures qui les
racontent. Et cependant, des signes, il s'en produit encore tous les jours
; et, si l'on veut bien y prêter attention, on reconnaîtra qu'ils ont bien
plus de valeur que les miracles matériels d'autrefois.

      Chaque jour, les prêtres administrent le baptême et appellent à la
conversion : n'est-ce pas là chasser les démons ? Chaque jour ils parlent
un langage nouveau, lorsqu'ils expliquent la sainte Écriture en remplaçant
la lettre vieillie par la nouveauté du sens spirituel. Ils mettent en fuite
les serpents, lorsqu'ils débarrassent les cœurs des pécheurs de leurs
attaches au mal par une douce exhortation...; ils guérissent les malades,
lorsqu'ils réconcilient à Dieu par leurs prières les âmes infirmes. Tels
étaient les signes que le Seigneur avait promis à ses saints : tels ils les
réalisent encore aujourd'hui.




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24 avril 2013

Evangile du jour

mercredi 24 avril 2013
Le mercredi de la 4e semaine de Pâques

St Fidèle de Sigmaringen, prêtre o.f.m. cap. et martyr,  St Mellit, abbé à Rome puis évêque à Cantorbéry,  Ste Marie-Euphrasie, vierge et fondatrice (1796-1868)



Commentaire du jour
Syméon le Nouveau Théologien : « Moi, qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres »

Les lectures du jour

Jn 12,44-50.


Jésus affirmait avec force : " Celui qui croit en moi, ce n'est pas en moi qu'il croit, mais en celui qui m'a envoyé;
et celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu'un entend mes paroles et n'y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n'accueille pas mes paroles aura un juge pour le condamner. La parole que j'ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour.
Car ce que j'ai dit ne vient pas de moi : le Père lui-même, qui m'a envoyé, m'a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ;
et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l'a dit. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Discours théologique 3 (trad. Prière mystique, Cerf 1979, p. 38)

« Moi, qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres »

       « Dieu est lumière » (1Jn 1,5), une lumière infinie et
incompréhensible. Le Père est lumière, le Fils est lumière, l'Esprit est
lumière ; les trois sont lumière unique, simple, sans composition, hors du
temps, dans une éternelle identité de dignité et de gloire. Ensuite, tout
ce qui vient de Dieu est lumière et nous est réparti comme venant de la
lumière : lumière la vie, lumière l'immortalité, lumière la source de vie,
lumière l'eau vive, la charité, la paix, la vérité, la porte du Royaume des
cieux. Lumière le Royaume des cieux lui-même ; lumière la chambre nuptiale,
le lit nuptial, le paradis, les délices du paradis, la terre des doux, les
couronnes de vie, lumière les vêtements eux-mêmes des saints. Lumière le
Christ Jésus, le sauveur et le roi de l'univers, lumière le pain de sa
chair immaculée, lumière le calice de son sang précieux, lumière sa
résurrection, lumière son visage ; lumière sa main, son doigt, sa bouche,
lumière ses yeux ; lumière le Seigneur, sa voix, comme lumière de lumière.
Lumière le Consolateur, la perle, le grain de sénevé, la vigne véritable,
le levain, l'espérance, la foi : lumière !




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23 avril 2013

Evangile du jour

mardi 23 avril 2013
Le mardi de la 4e semaine de Pâques

St Georges, tribun militaire et martyr (280-303),  Bse Maria Gabriella Sagheddu, trappistine († 1939)



Commentaire du jour
Symbole « Quicumque » : « Le Père et moi, nous sommes UN »

Les lectures du jour

Jn 10,22-30.


On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le-nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les œuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Symbole « Quicumque », dit de saint Athanase (entre 430 et 500)
(trad. Dumeige, La Foi catholique, Orante 1975, p. 9)

« Le Père et moi, nous sommes UN »

Voici la foi catholique : nous vénérons un Dieu dans la Trinité et la
Trinité dans l'unité, sans confondre les personnes, sans diviser la
substance : autre est en effet la personne du Père, autre celle du Fils,
autre celle du Saint Esprit ; mais le Père, le Fils et le Saint Esprit ont
une même divinité, une gloire égale, une même éternelle majesté. Comme est
le Père, tel est le Fils, tel le Saint Esprit : incréé est le Père, incréé
le Fils, incréé le Saint Esprit... Ainsi le Père est Dieu, le Fils est
Dieu, le Saint Esprit est Dieu ; et cependant, ils ne sont pas trois dieux,
mais un Dieu... Voici la foi droite : nous croyons et nous confessons
que notre Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, est Dieu et homme : il est
Dieu, de la substance du Père, engendré avant les siècles ; et il est
homme, de la substance de sa mère, né dans le temps : Dieu parfait, homme
parfait, composé d'une âme raisonnable et d'un corps humain, égal au Père
selon la divinité, inférieur au Père selon l'humanité. Bien qu'il soit Dieu
et homme, il n'y a pas cependant deux Christ, mais un Christ : un, non
parce que la divinité a passé dans la chair, mais parce que l'humanité a
été assumée par Dieu ; un absolument, non par un mélange de substance, mais
par l'unité de personne. Car, de même que l'âme raisonnable et le corps
font un homme, de même Dieu et l'homme font un Christ. Il a souffert pour
notre salut, il est descendu aux enfers, le troisième jour il est
ressuscité des morts, il est monté aux cieux, il siège à la droite du Père,
d'où il viendra juger les vivants et les morts.




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22 avril 2013

Evangile du jour

lundi 22 avril 2013
Le lundi de la 4e semaine de Pâques

St Soter, pape (12e) de 166 à 175 et martyr ,  St Caïus, pape (28e) de 283 à 296 et martyr



Commentaire du jour
Bienheureux John Henry Newman : « Il marche à leur tête, et elles le suivent »

Les lectures du jour

Jn 10,1-10.


Jésus parlait ainsi aux pharisiens : " Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »
Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis.
Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Sermon « The Shepherd of Our Souls », PPS, t. 8, n° 16

« Il marche à leur tête, et elles le suivent »

      « Voyant les foules, Jésus eut pitié d'elles parce qu'elles étaient
fatiguées et abattues comme des brebis sans berger » (Mt 9,36)... Les
brebis ont été dispersées parce qu'il n'y avait pas de berger... Ainsi en
était-il dans le monde entier quand le Christ est venu dans sa miséricorde
infinie « pour rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn
11,52). Et si pour un moment ils ont été à nouveau laissés sans guide,
lorsque dans sa lutte contre l'ennemi le bon berger a donné sa vie pour ses
brebis — selon la prophétie : « Frappez le berger, et les brebis seront
dispersées » (Za 13,7) — bientôt cependant, il est ressuscité d'entre les
morts pour vivre à jamais, selon cette autre prophétie : « Celui qui a
dispersé Israël le rassemblera comme un berger son troupeau » (Jr 31,10).

      Comme il le dit lui-même dans la parabole qu'il nous propose, « il
appelle ses propres brebis par leur nom et les mène dehors, et il marche
devant elles, et les brebis le suivent car elles connaissent sa voix ».
Ainsi, le jour de sa résurrection, comme Marie pleurait, il l'a appelée par
son nom (Jn 20,16), et elle s'est retournée et a reconnu par l'oreille
celui qu'elle n'avait pas reconnu par la vue. De même, il a dit à
Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? », et il a ajouté : «
Suis-moi » (Jn 21,15.19). Et de même, lui et son ange ont dit aux femmes :
« Il vous précède en Galilée » ; « Allez dire à mes frères qu'ils doivent
se rendre en Galilée, et là ils me verront » (Mt 28,7.10). Depuis ce
temps-là le bon pasteur, qui a pris la place de ses brebis et qui est mort
pour qu'elles puissent vivre à jamais, les précède et elles « suivent
l'Agneau partout où il va » (Ap 14,4).




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21 avril 2013

Evangile du jour

dimanche 21 avril 2013
Quatrième dimanche de Pâques

St Anselme d'Aoste, évêque et docteur de l'Église,  St Conrad de Porzham, frère capucin († 1894)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Je leur donne la vie éternelle »

Les lectures du jour

Jn 10,27-30.


Jésus avait dit aux Juifs : « Je suis le Bon Pasteur (le vrai berger). » Il leur dit encore : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°14 (trad. cf bréviaire 4ème dim. Pâques et Le Barroux)

« Je leur donne la vie éternelle »

      Le Seigneur dit : « Mes brebis écoutent la voix, et moi je les
connais ; elles me suivent, et je leur donne la vie éternelle ». Un peu
plus haut il avait dit à leur sujet : « Si quelqu'un entre en passant par
moi, il sera sauvé ; il pourra entrer et sortir, et il trouvera un pâturage
» (Jn 10,9). Il entrera en venant à la foi ; il sortira en passant de la
foi à la vision face à face, de la croyance à la contemplation, et il
trouvera un pâturage en arrivant au festin éternel.

      Les brebis du bon pasteur trouvent donc un pâturage parce que tous
ceux qui le suivent avec un cœur simple sont nourris dans le pâturage des
prairies éternellement vertes. Et quel est le pâturage de ces brebis-là,
sinon les joies intérieures d'un paradis à jamais verdoyant ? Car le
pâturage des élus, c'est le visage de Dieu, toujours présent : puisqu'on le
contemple sans interruption, l'âme se rassasie sans fin d'un aliment de
vie...

      Recherchons donc, frères très chers, ce pâturage où nous trouverons
notre joie au cœur de la fête célébrée au ciel par tant de nos concitoyens.
Que leur allégresse nous y invite... Réveillons donc nos âmes, mes frères !
Que notre foi se réchauffe en ce qu'elle croit, que nos désirs s'enflamment
pour les biens d'en haut. Aimer ainsi c'est déjà se mettre en route. Ne
laissons aucune épreuve nous détourner de la joie de cette fête intérieure,
car si on désire se rendre à un endroit qu'on s'est fixé, aucune difficulté
ne peut détourner de ce désir. Ne nous laissons pas non plus séduire par
des réussites flatteuses. Stupide serait le voyageur qui, au spectacle du
paysage merveilleux, oublierait en chemin le but de son voyage.




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20 avril 2013

Evangile du jour

samedi 20 avril 2013
Le samedi de la 3e semaine de Pâques

Ste Agnès (Agnese) de Montepulciano, abbesse



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Tu as les paroles de la vie éternelle »

Les lectures du jour

Jn 6,60-69.


Jésus avait dit dans la synagogue de Capharnaüm : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. » Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, s'écrièrent : « Ce qu'il dit là est intolérable, on ne peut pas continuer à l'écouter ! »
Jésus connaissait par lui-même ces récriminations des disciples. Il leur dit : « Cela vous heurte ?
Et quand vous verrez le Fils de l'homme monter là où il était auparavant ?. . .
C'est l'esprit qui fait vivre, la chair n'est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. » Jésus savait en effet depuis le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et celui qui le livrerait.
Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. »
A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui.
Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur la Révélation divine « Dei Verbum », § 24-26

« Tu as les paroles de la vie éternelle »

      Les Saintes Écritures contiennent la Parole de Dieu et, parce
qu'elles sont inspirées, elles sont réellement la parole de Dieu ; c'est
pourquoi l'étude des Saintes Lettres doit être comme l'âme de la sainte
théologie. C'est aussi de la même parole de l'Écriture que le ministère de
la parole, autrement dit la prédication pastorale, la catéchèse et toute
l'instruction chrétienne...est nourri de façon salutaire et trouve sa
vigueur...

      Le saint Concile exhorte avec force et de façon spéciale tous les
chrétiens...à acquérir par la lecture fréquente des divines Écritures « une
science éminente de Jésus Christ » (Ph 3,8), car « ignorer les Écritures,
c'est ignorer le Christ » (S. Jérôme). Qu'ils abordent donc de tout leur
cœur le texte sacré lui-même, soit par la sainte liturgie, qui est remplie
des paroles divines, soit par une lecture priante, soit par des cours faits
pour cela ou par d'autres méthodes qui, avec l'approbation et le soin qu'en
prennent les Pasteurs de l'Église, se répandent de manière louable partout
de notre temps. Mais qu'ils se rappellent que la prière doit accompagner la
lecture de la Sainte Écriture pour que s'établisse un dialogue entre Dieu
et l'homme, car « c'est à lui que nous nous adressons quand nous prions ;
c'est lui que nous écoutons, quand nous lisons les révélations divines »
(S. Ambroise)...

      Ainsi donc, par la lecture et l'étude des Livres saints, « que la
Parole de Dieu accomplisse sa course et soit glorifiée » (2Th 3,1), et que
le trésor de la révélation, confié à l'Église, remplisse de plus en plus
les cœurs des hommes. La vie de l'Église reçoit son développement de la
fréquentation assidue du mystère eucharistique ; de même il est permis
d'espérer un nouvel élan de la vie spirituelle à partir d'un respect accru
pour la Parole de Dieu, qui « demeure à jamais » (Is 40,8; 1P 1,23).




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19 avril 2013

Evangile du jour

vendredi 19 avril 2013
Le vendredi de la 3e semaine de Pâques

St Elphège, évêque de Cantorbéry et martyr (954-1012),  Bx Marcel Callo, ouvrier et martyr (1921-1945)



Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : « Ma chair est la vraie nourriture et mon sang la vraie boisson »

Les lectures du jour

Jn 6,52-59.


Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de Capharnaüm.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Hymne eucharistique : Adoro te devote

« Ma chair est la vraie nourriture et mon sang la vraie boisson »

Je t'adore profondément, divinité cachée,
vraiment présente sous ces apparences.
À toi mon cœur se soumet tout entier
parce que, à te contempler, tout entier il défaille.

La vue, le goût, le toucher ne t'atteignent pas :
Mais par l'ouïe toute seule ma foi se rassure.
Je crois tout ce qu'a dit le vrai Fils de Dieu ;
rien de plus vrai que cette voix de la Vérité elle-même (Jn 14,6).

Sur la croix se cachait le Dieu seulement,
mais ici est caché l'homme également :
je confesse ma foi aux deux tout ensemble,
les mots du bon larron, je te les redis (Lc 23,42).

Je n'ai pas pu, comme Thomas, contempler tes plaies ;
je proclame pourtant : « Tu es mon Dieu ! » (Jn 20,28)
Fais que de plus en plus en toi je croie,
qu'en toi j'espère, que je t'aime.

Ô mémorial de la mort du Seigneur,
Pain vivant qui donnes la vie aux hommes,
donne à mon âme de vivre de toi,
donne-lui de toujours te goûter avec douceur.




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18 avril 2013

Evangile du jour

jeudi 18 avril 2013
Le jeudi de la 3e semaine de Pâques

Bse Marie de l'Incarnation, veuve et carmélite



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

Les lectures du jour

Jn 6,44-51.


Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs : " Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.
Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Lignt (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322)

« Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

      « J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis. C'est à moi que vous
l'avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l'affamé, mais un seul amour :
seulement Jésus. Son humilité est tellement merveilleuse. Je peux
comprendre sa majesté, sa grandeur parce qu'il est Dieu — mais son humilité
dépasse ma compréhension, parce qu'il se fait Pain de vie afin que même un
enfant aussi petit que moi puisse le manger et vivre.

      Il y a quelques jours alors que je donnais la sainte communion à nos
sœurs dans la maison mère, soudain je me suis rendu compte que je tenais
Dieu entre mes deux doigts. La grandeur de l'humilité de Dieu. Vraiment «
pas de plus grand amour » — pas de plus grand amour que l'amour du Christ
(Jn 15,13). Vous devez souvent, j'en suis sûre, éprouver cette impression
qu'à votre parole, entre vos mains, le pain devient le corps de Jésus, le
vin devient le sang de Jésus. Comme il doit être grand votre amour du
Christ ! Pas de plus grand amour que l'amour du prêtre pour le Christ, «
son Seigneur et son Dieu » (Jn 20,28).




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17 avril 2013

Evangile du jour

mercredi 17 avril 2013
Le mercredi de la 3e semaine de Pâques

Ste Kateri Tekakwitha, Ière sainte amérindienne,  Bse Claire (Chiara) Gambacorti, dominicaine († 1420)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Moi, je suis le pain de la vie »

Les lectures du jour

Jn 6,35-40.


Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.
Mais je vous l'ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour.
Car la volonté de mon Père, c'est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Light (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322 rev.)

« Moi, je suis le pain de la vie »

      Vous avez demandé à passer trois mois seul avec Jésus [en retraite] ;
cela vous ressemble bien. Mais si pendant ce temps la faim de Jésus dans le
cœur de quelques membres de son peuple est plus grande que la vôtre, vous
ne devriez pas rester seul avec Jésus tout le temps. Vous devez permettre à
Jésus de vous transformer en pain pour être mangé par ceux avec qui vous
êtes en contact. Laissez les gens vous dévorer ; par la parole et la
présence vous proclamez Jésus... Même Dieu ne pouvait pas offrir de plus
grand amour qu'en se donnant lui-même comme Pain de vie — pour être rompu,
pour être mangé afin que vous et moi puissions manger et vivre, que nous
puissions manger et satisfaire ainsi notre faim d'amour.

      Et pourtant il ne semblait pas satisfait, car lui aussi avait faim
d'amour. Il s'est donc fait l'affamé, l'assoiffé, le nu, le sans-logis et
n'a cessé d'appeler : « J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis. C'est
à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l'affamé, mais
un seul amour : seulement Jésus.




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16 avril 2013

Evangile du jour

mardi 16 avril 2013
Le mardi de la 3e semaine de Pâques

Ste Bernadette Soubirous, vierge (1844-1879),  St Benoît-Joseph Labre, pèlerin, mendiant (1748-1783)



Commentaire du jour
Bienheureux Jan van Ruusbroec : « Donne-nous de ce pain-là, toujours »

Les lectures du jour

Jn 6,30-35.


Après la multiplication des pains, la foule dit à Jésus : " Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire? Quelle œuvre vas-tu faire?
Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l'Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n'est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c'est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel.
Le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. »
Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous de ce pain-là, toujours. »
Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jan van Ruusbroec (1293-1381), chanoine régulier


« Donne-nous de ce pain-là, toujours »

      Le premier signe de l'amour, c'est que Jésus nous a donné sa chair à
manger, son sang à boire : voilà une chose inouïe, qui exige de nous
admiration et stupeur. Le propre de l'amour est de toujours donner et de
toujours recevoir. Or, l'amour de Jésus est à la fois prodigue et avide.
Tout ce qu'il a, tout ce qu'il est, il le donne ; tout ce que nous avons,
tout ce que nous sommes, il le prend.

      Il a une faim immense... Plus notre amour le laisse agir, plus nous
le goûtons amplement. Il a une faim immense, insatiable. Il sait bien que
nous sommes pauvres, mais il n'en tient aucun compte. Il se fait lui-même
pain en nous, faisant disparaître d'abord, dans son amour, nos penchants
mauvais, fautes et péchés. Puis, quand il nous voit purs, il arrive avide
pour prendre notre vie et la changer en la sienne, la nôtre pleine de
péchés, la sienne pleine de grâce et de gloire, toute préparée pour nous,
si seulement nous renonçons à nous-mêmes (Mt 16,24)... Tous ceux qui aiment
me comprendront. Il nous fait le don d'une faim et d'une soif éternelles.

       À cette faim et à cette soif, il donne en nourriture son corps et
son sang. Quand nous les recevons avec dévouement intérieur, son sang plein
de chaleur et de gloire coule de Dieu jusque dans nos veines. Le feu prend
au fond de nous et le goût spirituel nous pénètre l'âme et le corps, le
goût et le désir. Il nous donne de ressembler à ses vertus ; il vit en nous
et nous vivons en lui.




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15 avril 2013

Evangile du jour

lundi 15 avril 2013
Le lundi de la 3e semaine de Pâques

St Damien de Molokai, prêtre ss.cc. (1840-1995),  St Paterne, évêque d'Avranches († v. 565)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « La nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que donne le Fils de l'homme »

Les lectures du jour

Jn 6,22-29.


Jésus avait traversé le lac en marchant sur les eaux. Le lendemain, la foule restée sur l'autre rive du lac se rendit compte qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque, et que Jésus n'y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui.
Cependant, d'autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l'endroit où l'on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce.
La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas là, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
L'ayant trouvé sur l'autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés.
Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l'homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte. »
Ils lui dirent alors : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit :
« L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°82, 5 ; PG 58, 743

« La nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que donne le Fils de l'homme »

      Les juifs mangeaient la Pâque debout, les sandales aux pieds, le
bâton à la main, avec empressement (Ex 12,11). À combien plus forte raison
dois-tu te tenir en éveil ! Eux s'apprêtaient à partir pour la Terre
Promise et se comportaient donc en voyageurs ; toi, tu es en marche vers le
ciel. C'est pourquoi il faut que nous restions toujours sur nos gardes...
Les ennemis du Christ ont frappé son corps très saint sans savoir ce qu'ils
faisaient (Lc 23,34) ; et toi, tu le recevrais dans une âme impure après
tant de bienfaits ! Car il ne s'est pas contenté de se faire homme, d'être
flagellé et d'être mis à mort : en son amour il a voulu encore s'unir à
nous, s'identifier à nous non par la foi seulement, mais réellement par la
participation à son propre corps...

     Considère quel grand honneur tu reçois, et de quelle table tu es le
convive. Celui que les anges ne voient qu'en tremblant, celui qu'ils
n'osent pas regarder sans crainte à cause de la splendeur de la gloire qui
rayonne de sa face, nous en faisons notre nourriture et nous devenons avec
lui un seul corps et une seule chair. « Qui dira les exploits du Seigneur,
qui proclamera toutes ses louanges ? » (Ps 105,2) Quel berger a jamais
nourri ses brebis de sa propre chair ?... Il arrive souvent que des mères
confient à des nourrices leurs enfants. Le Christ n'agit pas de la sorte :
il nous nourrit de son propre sang, il nous fait devenir un seul corps avec
lui.    




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14 avril 2013

Evangile du jour

dimanche 14 avril 2013
Troisième dimanche de Pâques

St Bénezet (Benoît), jeune berger (1165-1184),  St Pierre (Pedro) Gonzalez, prêtre o.p. (1190-1246),  Ste Lidwine (Liduina), laïque et mystique (1380-1433)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage »

Les lectures du jour

Jn 21,1-19.


Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre.
Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui.
Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau.
Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n'était qu'à une centaine de mètres.
En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré.
Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur.
Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.
C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°24 (trad. Le Barroux rev.)

« Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage »

  Que symbolise la mer, sinon le monde présent, battu par les vagues
tumultueuses des affaires et les remous d'une vie caduque ? Et que
représente le rivage ferme, sinon la pérennité du repos éternel ? Les
disciples peinent donc sur le lac puisqu'ils sont encore pris dans les
flots de la vie mortelle, mais notre Rédempteur, après sa résurrection, se
tient sur le rivage puisqu'il a déjà dépassé la condition d'une chair
fragile. C'est comme s'il avait voulu se servir de ces choses pour parler à
ses disciples du mystère de sa résurrection, en leur disant : « Je ne vous
apparais plus sur la mer (Mt 14,25), car je ne suis plus parmi vous dans
l'agitation des vagues ».

C'est dans le même sens qu'en un autre endroit, il a dit à ces mêmes
disciples après sa résurrection : « Je vous ai dit ces choses quand j'étais
encore avec vous » (Lc 24,44). Il n'a dit pas cela parce qu'il n'était plus
avec eux — son corps était présent et leur apparaissait — mais...sa chair
immortelle distançait de loin leurs corps mortels : il disait ne plus être
avec eux tout en étant au milieu d'eux. Dans le passage que nous lisons
aujourd'hui, par l'emplacement de son corps il leur signifie la même chose
: alors que ses disciples naviguent encore, il se montre désormais établi
sur le rivage.    




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13 avril 2013

Evangile du jour

samedi 13 avril 2013
Le samedi de la 2e semaine de Pâques

St Hermenegild, fils du roi Léovigild et martyr († 586),  Bx Seraphin (Serafino) Morazzone, curé (1747-1822)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] : « Aussitôt, la barque atteignit le rivage à l'endroit où ils se rendaient »

Les lectures du jour

Jn 6,16-21.


C'était après la multiplication des pains. Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent au bord du lac.
Ils s'embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l'autre rive. Déjà il faisait nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints.
Un grand vent se mit à souffler, et le lac devint houleux.
Les disciples avaient ramé pendant cinq mille mètres environ, lorsqu'ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de crainte.
Mais il leur dit : « C'est moi. Soyez sans crainte. »
Les disciples voulaient le prendre dans la barque, mais aussitôt, la barque atteignit le rivage à l'endroit où ils se rendaient.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Édith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Poésie « Psalm 45 », 28/04/1936 ; paraphrase du psaume 45/46 (trad. Malgré la nuit, Ad solem 2002, p.41)

« Aussitôt, la barque atteignit le rivage à l'endroit où ils se rendaient »

Quand se déchaînent les tempêtes,
tu es, Seigneur, notre force.
Nous te louerons, toi le Dieu fort
qui es notre constant secours.
Nous restons fermes près de toi,
mettant en toi notre confiance,
même si la terre est secouée
et si la mer devient houleuse.

Que les flots enflent et déferlent,
que vacillent les montagnes,
la joie nous illuminera,
la cité de Dieu te rend grâce.
En elle tu as ta demeure,
tu préserves sa sainte paix.
Et un fleuve puissant protège
la sublime demeure de Dieu.

Les peuples en folie se déchaînent,
le pouvoir des États s'effondre.
Voici qu'il élève la voix,
la terre gronde, secouée.
Mais le Seigneur est avec nous,
le Seigneur, le Dieu Sabaoth.
Tu es pour nous lumière et salut,
nous ne saurions avoir peur.

Venez tous, venez contempler
les prodiges de sa puissance :
toutes les guerres se meurent,
la corde de l'arc se détend.
Jetez dans le brasier de feu
bouclier et arme de guerre.
Le Seigneur, le Dieu Sabaoth
nous secourt en toute détresse.




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12 avril 2013

Evangile du jour

vendredi 12 avril 2013
Le vendredi de la 2e semaine de Pâques

St Joseph (Giuseppe) Moscati, le médecin des pauvres,  St Sabas le Goth, martyr (334-372),  Ste Teresa de Jesús de Los Andes, vierge (1900-1920)



Commentaire du jour
Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mt 14,16)

Les lectures du jour

Jn 6,1-15.


Jésus était passé de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée).
Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il accomplissait en guérissant les malades.
Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples.
C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs.
Jésus leva les yeux et vit qu'une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait bien ce qu'il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun ait un petit morceau de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua ; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. »
Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge après le repas.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Benoît XVI, pape de 2005 à 2013]
Meditationen zur Karwoche, 1969 (trad. Un seul Seigneur, Mame 1971, p. 118)

« Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mt 14,16)

Dans le pain de l'eucharistie, nous recevons la multiplication
inépuisable des pains de l'amour de Jésus Christ, assez riche pour
rassasier la faim de tous les siècles, et qui cherche ainsi à nous mettre,
nous aussi, au service de cette multiplication des pains. Les quelques
pains de seigle de notre vie pourront sembler inutiles, mais le Seigneur en
a besoin et les demande. Les sacrements de l'Église sont, comme
l'Église elle-même, le fruit du grain de blé mourant (Jn 12,24). Pour les
recevoir, nous devons entrer dans le mouvement d'où ils proviennent
eux-mêmes. Ce mouvement consiste à se perdre soi-même, sans quoi l'on ne
peut pas se trouver : « Celui qui veut garder sa vie la perdra ; mais celui
qui perd sa vie à cause de moi et de l'Évangile, celui-là la gardera » (Mc
8,35). Cette parole du Seigneur est la formule fondamentale d'une vie
chrétienne...; la forme caractéristique de la vie chrétienne lui vient de
la croix. L'ouverture chrétienne au monde, tant prônée aujourd'hui, ne peut
trouver son vrai modèle que dans le côté ouvert du Seigneur (Jn 19,34),
expression de cet amour radical, seul capable de sauver. Du sang et de
l'eau ont jailli du côté transpercé de Jésus crucifié. Ce qui, à première
vue, est signe de sa mort, signe de son échec le plus complet, constitue en
même temps un commencement nouveau : le Crucifié ressuscite et ne meurt
plus. Des profondeurs de la mort surgit la promesse de la vie éternelle.
Au-dessus de la croix de Jésus Christ, resplendit déjà la clarté
victorieuse du matin de Pâques. C'est pourquoi, vivre avec lui sous le
signe de la croix est synonyme de vivre sous la promesse de la joie
pascale.




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11 avril 2013

Evangile du jour

jeudi 11 avril 2013
Le jeudi de la 2e semaine de Pâques

St Stanisław, évêque de Cracovie et martyr († 1079),  Ste Gemma Galgani, vierge († 1905),  Bse Elena Guerra, vierge et fondatrice (1835-1914)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu »

Les lectures du jour

Jn 3,31-36.


Celui qui vient d'en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre est terrestre et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et personne n'accepte son témoignage.
Mais celui qui accepte son témoignage certifie par là que Dieu dit la vérité.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l'Esprit sans compter.
Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire en lui ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Les Confessions, IX, 10

« Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu »

      Supposons qu'en quelqu'un se taisent les agitations de la chair, que
se taisent toutes les illusions de la terre, des eaux, de l'air, et même
les cieux. Supposons que l'âme elle-même fasse silence et se dépasse en ne
pensant plus à soi : silence des songes et silence des rêveries de
l'imagination. Supposons qu'en quelqu'un toute langue, tout signe passager,
fasse silence, que tout se taise — car pour qui peut l'entendre, toutes
choses disent : « Nous ne nous sommes pas faites nous-mêmes ; notre
Créateur c'est celui qui demeure éternellement » (cf Ps 99,3.5). Supposons
donc que, cela dit, toute chose fasse silence, dressant l'oreille vers son
Créateur, et que lui seul parle, non par ses œuvres mais par lui-même, nous
faisant entendre sa Parole sans une langue de chair ou la voix d'un ange ou
le fracas d'une nuée (Ex 19,16) ou le clair-obscur d'une parabole. Si
lui-même, que nous aimons dans ces choses, se faisait entendre sans
elles...et si notre pensée atteignait la Sagesse éternelle qui demeure
au-dessus de tout..., ne serait-ce pas alors l'accomplissement de cette
parole : « Entre dans la joie de ton Maître » ? (Mt 25,21)




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10 avril 2013

Evangile du jour

mercredi 10 avril 2013
Le mercredi de la 2e semaine de Pâques

St Fulbert, évêque de Chartres (960-1029),  St Michel (Miguel) des Saints, trinitaire (1591-1624)



Commentaire du jour
Isaac le Syrien : « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique »

Les lectures du jour

Jn 3,16-21.


Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne veut pas croire est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
En effet, tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ;
mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Isaac le Syrien (7ème siècle), moine près de Mossoul
Chapitres sur la connaissance, IV, 77-78 (trad. Louf, Bellefontaine 2003, p. 273 rev.)

« Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils unique »

      L'homme qui prend feu et flamme à cause de la vérité n'a pas encore
appris la vérité telle qu'elle est. Lorsqu'il l'aura vraiment apprise, il
cessera de s'enflammer à cause d'elle. Le don de Dieu et la connaissance
accordée par ce don ne sont jamais motifs à se troubler ou à élever la
voix, car le lieu où habite l'Esprit avec l'amour et l'humilité est un lieu
où ne règne que la paix...

      Si le zèle avait été utile pour le redressement des hommes, pourquoi
Dieu aurait-il revêtu un corps et employé la douceur et des façons humbles
pour convertir le monde à son Père ? Et pourquoi se serait-il étendu sur la
croix pour les pécheurs, et aurait-il livré son corps très saint à la
souffrance en faveur du monde ? Moi, j'affirme que Dieu ne l'a fait que
pour une seule raison : faire connaître au monde son amour, pour que notre
capacité d'aimer, encore augmentée par une telle constatation, soit faite
captive de son amour à lui. De la sorte, la puissance incomparable du
Royaume des cieux, qui consiste dans l'amour, a trouvé une occasion de
s'exprimer dans la mort de son Fils...afin que le monde ressente l'amour de
Dieu pour sa création. Si ce geste admirable n'avait eu d'autre raison que
la rémission de nos péchés, il aurait suffi d'un autre moyen pour la
réaliser. Qui l'aurait refusé s'il l'avait accompli par une mort simple,
sans plus ? Mais il n'a pas voulu d'une mort toute simple, afin que tu
comprennes quel en est le mystère...

      Pourquoi fallait-il des insultes et des crachats ?... Oh, sagesse qui
donne la vie ! Maintenant tu as compris et ressenti quelle a été la raison
de la venue de notre Seigneur et de tout ce qui s'en est suivi, avant même
que de sa bouche sainte il ne nous l'ait lui-même clairement expliqué. Il
est écrit, en effet, que « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils
unique ».




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09 avril 2013

Evangile du jour

mardi 09 avril 2013
Le mardi de la 2e semaine de Pâques

Ste Waudru, mère de quatre enfants († 688),  Bse Marguerite Rutan, vierge et martyre († 1794)



Commentaire du jour
Saint Ephrem : « Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel »

Les lectures du jour

Jn 3,7-15.


Jésus disait à Nicodème : " Ne sois pas étonné si je t'ai dit qu'il vous faut renaître.
Le vent souffle où il veut : tu entends le bruit qu'il fait, mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né du souffle de l'Esprit. »
Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit : « Toi, tu es chargé d'instruire Israël, et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous n'acceptez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé,
afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ephrem (v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Hymne 1 sur la Résurrection (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 92 ; cf SC 502, p. 279)

« Nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel »

Le Pasteur de tous est descendu,
Il a cherché Adam, brebis perdue,
Il l'a porté sur ses épaules et est remonté.
Il s'est fait lui-même sacrifice offert au Maître du troupeau (Lc 15,4; Jn
10,11)..

Bénie soit sa descente vers nous !

Il s'est répandu, rosée et pluie vivifiante,
Sur Marie, cette terre assoiffée.
Grain de blé, il est descendu dans la terre ;
Il en est remonté, gerbe et pain nouveau (Jn 12,24).

Bénie soit son offrande !...

De la hauteur, la puissance est descendue pour nous,
Du sein de la Vierge, l'espérance a brillé pour nous,
Du tombeau la vie est apparue pour nous,
À la droite du Père, il siège en roi pour nous.

Béni soit son honneur !

De la hauteur il a coulé comme un fleuve ;
De Marie il est sorti comme un rejeton ;
Du bois il a pendu comme un fruit,
Et il est monté au ciel, offrande des prémices.

Bénie soit sa volonté !




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08 avril 2013

Evangile du jour

lundi 08 avril 2013
Solennité de l'Annonciation du Seigneur

Ste Julie Billiart, vierge et fondatrice (1751-1816),  Bx August Czartoryski, prêtre s.d.b. (1858-1893)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Voici la servante du Seigneur »

Les lectures du jour

Lc 1,26-38.


L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Église « Lumen gentium », § 56

« Voici la servante du Seigneur »

      Le Père des miséricordes a voulu que l'Incarnation soit précédée
d'une acceptation de la part de celle qui était prédestinée à être la Mère.
Il voulait ainsi que, de même qu'une femme avait contribué à l'œuvre de la
mort (Gn 3), de même une femme contribue à donner la vie. Cela vaut d'une
manière extraordinaire pour la Mère de Jésus : elle a donné au monde la
vie, la vie même qui renouvelle toutes choses, et elle a été favorisée par
Dieu de dons dignes d'une si grande tâche. Par conséquent, il n'est pas
étonnant que les saints Pères appellent couramment la Mère de Dieu la Toute
Sainte, celle qui est indemne de toute tache du péché, celle qui est
façonnée et formée comme une nouvelle créature par l'Esprit Saint. Ornée
dès le premier instant de sa conception des splendeurs d'une sainteté tout
à fait singulière, la Vierge de Nazareth est saluée par l'ange de
l'Annonciation, sur l'ordre de Dieu, comme « pleine de grâce ». Et elle
répond au messager céleste : « Voici la servante du Seigneur. Qu'il me soit
fait selon ta parole ».

      Ainsi Marie, fille d'Adam, en donnant son consentement à la parole de
Dieu, est devenue mère de Jésus ; embrassant de plein cœur, sans être
entravée par aucun péché, la volonté de Dieu de réaliser le salut, elle
s'est consacrée totalement comme servante du Seigneur à la personne et à
l'œuvre de son Fils, toute au service du mystère de la Rédemption, en
dépendance de son Fils, et en union avec lui, par la grâce du Dieu tout-
puissant. C'est donc à juste titre que les saints Pères estiment que Marie
n'a pas été un instrument purement passif dans les mains de Dieu, mais
qu'elle a coopéré au salut de l'homme dans la liberté de sa foi et de son
obéissance, « devenant ainsi cause de salut pour elle et pour le genre
humain » (S. Irénée).




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07 avril 2013

Evangile du jour

dimanche 07 avril 2013
Deuxième dimanche de Pâques - Dimanche de la miséricorde

St Jean-Baptiste de La Salle, prêtre et fondateur



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Recevez l'Esprit Saint »

Les lectures du jour

Jn 20,19-31.


C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : « Recevez l'Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »
Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d'autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas mis par écrit dans ce livre.
Mais ceux-là y ont été mis afin que vous croyiez que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu, et afin que, par votre foi, vous ayez la vie en son nom.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Dominum et vivificantem » §23 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

« Recevez l'Esprit Saint »

Les événements de Pâques — la Passion, la mort et la résurrection du
Christ — sont aussi le temps de la nouvelle venue de l'Esprit Saint comme
Paraclet et Esprit de vérité (Jn 14,16-17). C'est le temps du « nouveau
commencement », du don que le Dieu un et trine fait de lui-même à
l'humanité dans l'Esprit Saint par l'action du Christ Rédempteur. Ce
nouveau commencement est la rédemption du monde : « Car Dieu a tant aimé le
monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Déjà..., dans le don du
Fils s'exprime l'essence la plus profonde de Dieu qui, comme amour, est une
source inépuisable de générosité. Dans le don fait par le Fils s'achèvent
la révélation et la prodigalité de l'Amour éternel : par l'œuvre du Fils,
c'est-à-dire par le mystère pascal, l'Esprit Saint, qui dans les
profondeurs insondables de Dieu est une personne-don, est donné d'une
manière nouvelle aux apôtres et à l'Église et, à travers eux, à l'humanité
et au monde entier.

L'expression définitive de ce mystère apparaît le jour de la
résurrection. En ce jour, Jésus de Nazareth, « issu de la lignée de David
selon la chair », comme l'écrit l'apôtre Paul, est « établi Fils de Dieu
avec puissance selon l'Esprit de sainteté, par sa résurrection des morts »
(Rm 1,3-4). On peut donc dire que l'exaltation messianique du Christ dans
l'Esprit Saint atteint son sommet dans la résurrection ; il se révèle alors
comme Fils de Dieu, « rempli de puissance ». Et cette puissance, dont les
sources jaillissent dans l'insondable communion trinitaire, se manifeste
avant tout dans le fait que si, d'une part, le Christ ressuscité réalise la
promesse de Dieu déjà exprimée par la voix du prophète : « Je vous donnerai
un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau..., mon esprit » (Ez
36,26-27), d'autre part, il accomplit sa propre promesse faite aux apôtres
: « Si je pars, je vous l'enverrai » (Jn 16,7). C'est lui, l'Esprit de
vérité, le Paraclet envoyé par le Christ ressuscité pour nous transformer
et faire de nous l'image même du ressuscité.




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06 avril 2013

Evangile du jour

samedi 06 avril 2013
Samedi de Pâques

Bx Michele Rua, Ier successeur de don Bosco



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu. Et eux, ils s'en allèrent prêcher en tout lieu, et le Seigneur agissait avec eux » (Mc 16,19-20)

Les lectures du jour

Mc 16,9-15.


Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d'abord à Marie Madeleine, de laquelle il avait expulsé sept démons.
Celle-ci partit annoncer la nouvelle à ceux qui, ayant vécu avec lui, s'affligeaient et pleuraient.
Quand ils entendirent qu'il était vivant et qu'elle l'avait vu, ils refusèrent de croire.
Après cela, il se manifesta sous un aspect inhabituel à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne.
Ceux-ci revinrent l'annoncer aux autres, qui ne les crurent pas non plus.
Enfin, il se manifesta aux Onze eux-mêmes pendant qu'ils étaient à table : il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité.
Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Lettre apostolique pour le nouveau millénaire « Novo millennio ineunte », §29 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Le Seigneur Jésus fut enlevé au ciel et s'assit à la droite de Dieu. Et eux, ils s'en allèrent prêcher en tout lieu, et le Seigneur agissait avec eux » (Mc 16,19-20)

      Repartir du Christ : « Et moi, je suis avec vous tous les jours
jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,20). Cette certitude, chers frères et
sœurs, a accompagné l'Église pendant deux mille ans... Nous devons y puiser
un élan renouvelé pour notre vie chrétienne, en en faisant la force
inspiratrice de notre cheminement. C'est dans la conscience de cette
présence du Ressuscité parmi nous que nous nous posons aujourd'hui la
question adressée à Pierre à Jérusalem, aussitôt après son discours de la
Pentecôte : « Que devons-nous faire ? » (Ac 2,37)

      Nous nous interrogeons avec un optimisme confiant, sans pour autant
sous-estimer les problèmes. Nous ne sommes certes pas séduits par la
perspective naïve qu'il pourrait exister pour nous, face aux grands défis
de notre temps, une formule magique. Non, ce n'est pas une formule qui nous
sauvera, mais une personne, et la certitude qu'elle nous inspire : « Je
suis avec vous ! »

      Il ne s'agit pas alors d'inventer un nouveau programme. Le programme
existe déjà : c'est celui de toujours, tiré de l'Évangile et de la
Tradition vivante. Il est centré, en dernière analyse, sur le Christ
lui-même, qu'il faut connaître, aimer, imiter, pour vivre en lui la vie
trinitaire et pour transformer avec lui l'histoire jusqu'à son achèvement
dans la Jérusalem céleste... Il est toutefois nécessaire qu'il se traduise
par des orientations pastorales adaptées aux conditions de chaque
communauté... C'est dans les Églises locales que l'on peut fixer les
éléments concrets d'un programme...qui permettent à l'annonce du Christ
d'atteindre les personnes, de modeler les communautés, d'agir en profondeur
par le témoignage des valeurs évangéliques sur la société et sur la
culture... C'est donc une œuvre de reprise pastorale enthousiasmante qui
nous attend. Une œuvre qui nous implique tous.




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