19 janvier 2012

Evangile du jour

jeudi 19 janvier 2012
Le jeudi de la 2e semaine du temps ordinaire

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 19 janvier
St Canut, roi du Danemark (1040-1086),  St Marius et sa famille, martyrs (+ 270)



Commentaire du jour
Saint Bernard : « Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »

Les lectures du jour

Mc 3,7-12.


Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac ; et beaucoup de gens, venus de la Galilée, le suivirent ;
et aussi beaucoup de gens de Judée, de Jérusalem, d'Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon avaient appris tout ce qu'il faisait, et ils vinrent à lui.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule.
Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Les Degrés de l'humilité et de l'orgueil, ch. 3, §6.12

« Tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher »

Suivez l'exemple de notre Sauveur qui a voulu subir sa Passion afin
d'apprendre la compassion, s'assujettir à la misère afin de comprendre les
misérables. De même qu'il « a appris l'obéissance par ce qu'il a enduré »
(He 5,8), il a voulu apprendre aussi la miséricorde... Peut-être allez-vous
trouver bizarre ce que je viens de dire du Christ : lui qui est la sagesse
de Dieu (1Co 1,24), qu'a-t-il pu apprendre ?... Vous reconnaissez
qu'il est Dieu et homme en une seule personne. En tant que Dieu éternel, il
a toujours eu connaissance de tout ; en tant qu'homme, né dans le temps, il
a appris beaucoup de choses dans le temps. Puisqu'il a commencé d'être dans
notre chair, il a aussi commencé d'apprendre par expérience les misères de
la chair. Il aurait été plus heureux et plus sage pour nos premiers parents
de ne pas avoir fait cette expérience, mais leur créateur est « venu
chercher ce qui était perdu » (Lc 19,10). Il a eu pitié de son œuvre et est
venu la trouver, descendant miséricordieusement là où elle avait péri
misérablement... Ce n'était pas simplement pour partager leur malheur,
mais pour compatir à leur misère et les en libérer : pour devenir
miséricordieux, non comme un Dieu en son bonheur éternel, mais comme un
homme qui partage la situation des hommes... Merveilleuse logique de
l'amour ! Comment aurions-nous pu connaître cette miséricorde admirable si
elle ne s'était penchée sur la misère existante ? Comment aurions-nous pu
comprendre la compassion de Dieu si elle était restée humainement étrangère
à la souffrance ?... A la miséricorde d'un Dieu, le Christ a donc uni celle
d'un homme, sans la changer, mais en la multipliant, comme il est écrit : «
Tu sauveras hommes et bêtes, Seigneur. Mon Dieu, comme tu as fait abonder
ta miséricorde ! » (Ps 35,7-8 Vulg)




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