30 juillet 2006

Evangile du jour

dimanche 30 juillet 2006

Dix-septième dimanche du temps ordinaire

Ste Julitte (Juliette), vierge et martyre (+ 303), St Pierre Chrysologue, archevêque et docteur de l'Eglise (+ 450)

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Saint Augustin : « Il drape les cieux de nuées, il prépare la pluie à la terre ; il fait germer l’herbe sur les monts et les plantes au service de l’homme » (Ps 146,8) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1740

Jn 6,1-15.

Après cela, Jésus passa de l'autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée).
Une grande foule le suivait, parce qu'elle avait vu les signes qu'il accomplissait en guérissant les malades.
Jésus gagna la montagne, et là, il s'assit avec ses disciples.
C'était un peu avant la Pâque, qui est la grande fête des Juifs.
Jésus leva les yeux et vit qu'une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu'ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l'épreuve, car lui-même savait bien ce qu'il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun ait un petit morceau de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites-les asseoir. » Il y avait beaucoup d'herbe à cet endroit. Ils s'assirent donc, au nombre d'environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains, et, après avoir rendu grâce, les leur distribua ; il leur donna aussi du poisson, autant qu'ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Ramassez les morceaux qui restent, pour que rien ne soit perdu. »
Ils les ramassèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restaient des cinq pains d'orge après le repas.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C'est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu'ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira, tout seul, dans la montagne.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, 24,1 ; CCL 36, 244 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 272)

« Il drape les cieux de nuées, il prépare la pluie à la terre ; il fait germer l’herbe sur les monts et les plantes au service de l’homme » (Ps 146,8)

      Les miracles accomplis par notre Seigneur Jésus Christ sont vraiment des oeuvres divines. Ils disposent l'intelligence humaine à connaître Dieu à partir de ce qui est visible, puisque nos yeux sont incapables de le voir en raison même de sa nature. En plus, les miracles que Dieu opère pour gouverner l'univers et organiser toute sa création ont tellement perdu de leur valeur à force de se répéter, que presque personne ne prend la peine de remarquer quelle oeuvre merveilleuse et étonnante il réalise dans n'importe quelle petite graine de semence.

      C'est pourquoi, dans sa bienveillance, il s'est réservé d'accomplir au moment choisi certaines actions en dehors du cours habituel des choses. Ainsi, ceux qui tiennent pour négligeables les merveilles de tous les jours restent stupéfaits à la vue d’oeuvres qui sortent de l'ordinaire et cependant ne l'emportent pas sur celles-là. Gouverner l'univers est en vérité un miracle plus grand que de rassasier cinq mille hommes avec cinq pains ! Et pourtant personne ne s'en étonne… Qui, en effet, nourrit aujourd'hui encore l'univers sinon celui qui, avec quelques grains, crée les moissons ?

      Le Christ a donc agi en Dieu. C’est par sa puissance divine qu’il fait sortir d’un petit nombre de grains de riches moissons ; c’est par cette même puissance qu’il a multiplié les cinq pains. Les mains du Christ étaient pleines de puissance ; ces cinq pains étaient comme des semences non jetées en terre mais multipliées par celui qui a fait le ciel et la terre.

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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l’Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité…» (2 P 1, 19) »
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26 juillet 2006

Evangile du jour

mercredi 26 juillet 2006

Le mercredi de la 16e semaine du temps ordinaire

Ste Anne, mère de la Sainte Vierge (1er s.), St Joachim, père de la Sainte Vierge (1er s.)

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Saint Jean Chrysostome : « Sur la bonne terre, ils ont donné du fruit » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1736

Mt 13,1-9.

Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord du lac.
Une foule immense se rassembla auprès de lui, si bien qu'il monta dans une barque où il s'assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :« Voici que le semeur est sorti pour semer.
Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin, et les oiseaux sont venus tout manger.
D'autres sont tombés sur le sol pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s'étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D'autres grains sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D'autres sont tombés sur la bonne terre, et ils ont donné du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur Mt, 44 (trad. Véricel, L’Evangile commenté p. 138s)

« Sur la bonne terre, ils ont donné du fruit »

« Voici que le semeur est sorti pour semer. » D’où est-il sorti, celui qui est présent partout, qui remplit l'univers entier ? Comment est-il sorti ? Non pas matériellement, mais par une disposition de sa providence à notre égard : il s'est rapproché de nous en revêtant notre chair. Puisque nous ne pouvions pas aller jusqu'à lui, nos péchés nous en interdisant l'accès, c'est lui qui vient jusqu'à nous. Et pourquoi est-il sorti ? Pour détruire la terre où foisonnaient les épines ? Pour en punir les cultivateurs ? Pas du tout. Il vient cultiver cette terre, s'en occuper et y semer la parole de sainteté. Car la semence dont il parle est, en effet, sa doctrine ; le champ, l'âme de l'homme ; le semeur, lui-même…

On aurait raison de faire des reproches à un cultivateur qui semait si largement… Mais quand il s'agit des choses de l'âme, la pierre peut être changée en une terre fertile, le chemin peut n'être pas foulé par tous les passants et devenir un champ fécond, les épines peuvent être arrachées et permettre aux grains de pousser en toute tranquillité. Si ce n'était pas possible, il n'aurait pas répandu son grain. Et si la transformation n'a pas lieu, ce n'est pas la faute du semeur, mais de ceux qui n'ont pas voulu se laisser changer. Le semeur a fait son travail. Si son grain a été gaspillé, l'auteur d'un si grand bienfait n'en est pas responsable.

Remarque bien qu’il y a plusieurs façons de perdre la semence… Autre chose est de laisser la semence de la parole de Dieu se dessécher sans tribulation et sans tracasserie, autre chose de la voir périr sous le choc des tentations… Pour qu'il ne nous arrive rien de semblable, gravons la parole dans notre mémoire, avec ardeur et profondément. Le diable aura beau arracher autour de nous, nous aurons assez de force pour qu'il n'arrache rien en nous.

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25 juillet 2006

Evangile du jour

mardi 25 juillet 2006

Saint Jacques, apôtre

St Jacques le Majeur, apôtre (+ 44)

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Saint Jean Chrysostome : Boire à sa coupe pour siéger à sa droite http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1735

Mt 20,20-28.

Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une demande.
Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. »
Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »
Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre les deux frères.
Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ;
et celui qui veut être le premier sera votre esclave.
Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur Mt, n° 65 (cf. bréviaire)

Boire à sa coupe pour siéger à sa droite

Par l’intermédiaire de leur mère, les fils de Zébédée demandent à leur maître, en présence de leurs collègues : « Ordonne que nous siégions l’un à ta droite et l’autre à ta gauche » (cf. Mc 10,35)… Le Christ s’empresse de les tirer de leurs illusions, en leur disant qu’ils doivent être prêts à souffrir des injures, des persécutions et même la mort : « Vous ne savez pas ce qui vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Que personne ne soit étonné de voir les apôtres dans des dispositions si imparfaites. Attends que le mystère de la croix soit accompli, que la force de l’Esprit Saint leur ait été communiquée. Si tu veux voir leur force d’âme, regarde-les plus tard, et tu les verras supérieurs à toutes les faiblesses humaines. Le Christ ne cache pas leurs petitesses, pour que tu voies tout ce qu’ils deviendront après, par la puissance de la grâce qui les transformera…

« Vous ne savez pas ce que vous demandez. » Vous ne savez pas combien est grand cet honneur, combien c’est prodigieux. Être assis à ma droite ? Cela dépasse même les puissances angéliques. « Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Vous me parlez de trônes et de diadèmes insignifiants ; moi je vous parle de combats et de souffrances. Ce n’est pas maintenant que je recevrai ma royauté ; ce n’est pas encore l’heure de la gloire. Pour moi et les miens il s’agit pour l’instant de violence, de combats et de dangers.

Remarque bien qu’il ne leur demande pas directement : « Aurez-vous le courage de verser votre sang ? » Pour les encourager, il leur propose de partager sa propre coupe, de vivre en communion avec lui… Plus tard tu verras ce même saint Jean, qui pour l’instant cherche la première place, toujours céder la préséance à saint Pierre… Quant à Jacques, son apostolat n’a pas duré longtemps. Brûlant de ferveur, méprisant entièrement les intérêts purement humains, par son zèle il a mérité d’être le premier martyr parmi les apôtres (Ac 12,2).

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21 juillet 2006

Message exceptionnel.


L’EVANGILE AU QUOTIDIEN
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http://www.levangileauquotidien.org
Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Jn 6, 68

Chère Madame, Cher Monsieur,
Chers abonnés,

Permettez nous, compte tenu des circonstances secouant le Proche-Orient, de vous adresser un message exceptionnel.

Nous avons reçu un appel à l’aide des membres, notamment religieux, de l’équipe de l’Evangile au Quotidien du Liban et de Terre-Sainte. Ils traversent de grandes difficultés et l’on ne voit pas d’issue prochaine à cette situation.

Ils ont besoin de prières et d’aide. Ensemble, nous pouvons faire beaucoup pour eux. C’est pourquoi nous relayons en ces circonstances exceptionnelles leur appel à la prière et à la solidarité aux membres et abonnés de cette grande famille qu’est l’Evangile au Quotidien.

Au sein de l’Evangile au Quotidien, les équipes du Proche-Orient ont plusieurs missions, notamment celles du développement et de la diffusion de la version arabe (http://www.alingilalyawmi.org ) au Proche-Orient.

Les prières et les fonds que nous sollicitons aujourd’hui auprès de vous permettront d’aider ces communautés chrétiennes extérieures au conflit à poursuivre leur mission en dépit des graves difficultés qu’elles rencontrent.

Nous vous remercions d’adresser vos dons, en précisant au dos de votre chèque la mention « Proche-Orient » ou en faisant suivre votre nom par cette même mention si vous choisissez d’utiliser le formulaire de don en ligne accessible depuis le site.
http://www.evangelizo.org/www/donation/donation.php?language=FR

Nous vous tiendrons scrupuleusement au courant des montants et de l’utilisation des fonds récoltés. Ils seront affectés, par l’intermédiaire des membres religieux locaux de l’équipe de l’Evangile au Quotidien, aux dépenses urgentes.

Que vous puissiez ou non apporter un soutien, le plus important demeure de prier ensemble pour la Paix dans cette région.

D’avance, nous vous remercions très chaleureusement.

Recevez, Chère Madame, Cher Monsieur, Chers abonnés, l’assurance de nos sentiments dévoués,

L’Equipe française de l’Evangile au Quotidien.
Bertrand, Isabelle, Fr. Bradford, Sr. Anne-Emmanuel, Thérèse et Grégor.

PS : Information « dons et réduction d’impôt » : Si vous déclarez vos impôts en France, vous pourrez bénéficier d’une réduction de votre impôt sur le revenu égale à 66 % de votre don (article 200 du Code Général des Impôts). Il vous suffira de reporter ce don dans votre prochaine déclaration d’impôts, en y joignant le reçu fiscal que notre association vous délivrera. Exemples : un don de 10 € à notre association correspond à une dépense réelle de votre part de 3,4 € ; un don de 50 € à notre association correspond à une dépense réelle de votre part de 17 €.
* Pendant vos vacances, vous pouvez imprimer à l’avance « L’Evangile au Quotidien », et suspendre votre abonnement.
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« L’EVANGILE AU QUOTIDIEN », 4, QUAI KOCH 67000 STRASBOURG FRANCE

Evangile du jour

vendredi 21 juillet 2006

Le vendredi de la 15e semaine du temps ordinaire

Sts Victor, Alexandre, Félicien et Longin, martyrs (3ème s.), St Laurent de Brindisi, docteur de l'Eglise (1559-1619)

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Saint Augustin : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1731

Mt 12,1-8.

En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim ; ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l'offrande ; or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seulement.
Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices,
vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Les Confessions, Livre 13, ch. 35-38

« Le Fils de l’homme est maître du sabbat »

      Seigneur Dieu, toi qui nous as comblés de tout, donne-nous la paix (Is 26,12), la paix du repos, la paix du sabbat, le sabbat qui n'a pas de soir. Car cet ordre si beau des choses que tu as créées et qui sont « très bonnes » (Gn 1,31) passera lorsqu’il aura atteint le terme de sa destinée. Oui, elles ont eu leur matin, elles auront leur soir. Mais le septième jour n’a pas de soir, pas de couchant, puisque tu l'as sanctifié pour qu'il dure toujours. Au terme de tes oeuvres « très bonnes », que tu as faites pourtant dans le repos, tu t'es reposé le septième jour ; c'est pour nous dire par ton livre qu'au terme de nos oeuvres, qui sont très bonnes parce que c'est toi qui nous les as données (Is 26,12), nous aussi nous nous reposerons en toi au sabbat de la vie éternelle. Alors tu te reposeras en nous tout comme aujourd'hui tu agis en nous ; ainsi ce repos que nous goûterons sera le tien, tout comme les oeuvres que nous faisons sont tiennes.

      Toi, Seigneur, tu es à l’oeuvre toujours et tu es toujours en repos… Pour nous, vient un moment où nous sommes poussés à agir pour le bien, après que notre coeur l'a conçu de ton Esprit, tandis qu'avant nous étions poussés à faire le mal quand nous t'abandonnions. Toi, Dieu uniquement bon, jamais tu n'as cessé de faire le bien. Quelques-unes de nos oeuvres sont bonnes, par ta grâce il est vrai, mais elles ne sont pas éternelles ; après elles, nous espérons nous reposer dans ton ineffable sanctification. Mais toi, Bien qui n'as besoin d'aucun autre bien, tu es toujours en repos, parce que ton repos, c'est toi-même.

Qui parmi les hommes pourra donner l’intelligence de tout cela à l'homme ? Quel ange la donnera aux anges ? Quel ange à l'homme ? C’est à toi qu’il faut la demander, en toi qu’il faut la rechercher, à ta porte qu’il faut frapper. Et ainsi, oui, ainsi on recevra, ainsi on trouvera, ainsi la porte s'ouvrira (Mt 7,8).

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20 juillet 2006

Evangile du jour

jeudi 20 juillet 2006

Le jeudi de la 15e semaine du temps ordinaire

Ste Marguerite (ou Marine) d'Antioche, vierge et martyre (4 ème s.), St Elie, prophète (9ème s. av JC)

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Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Devenez mes disciples » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1730

Mt 11,28-30.

«Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Prière pour obtenir l’humilité, Prière n° 20

« Devenez mes disciples »

Ô Jésus ! lorsque vous étiez voyageur sur la terre, vous avez dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur et vous trouverez le repos de vos âmes. » Ô puissant monarque des cieux, oui, mon âme trouve le repos en vous voyant, revêtu de la forme et de la nature d'esclave (Ph 2,7), vous abaisser jusqu'à laver les pieds à vos apôtres. Je me souviens alors de ces paroles que vous avez prononcées pour m’apprendre à pratiquer l'humilité : « Je vous ai donné l'exemple afin que vous fassiez vous-mêmes ce que j'ai fait ; le disciple n'est pas plus grand que le maître. Si vous comprenez ceci vous serez heureux en le pratiquant » (Jn 13,15-17). Je les comprends, Seigneur, ces paroles sorties de votre coeur doux et humble, je veux les pratiquer avec le secours de votre grâce.

Je veux m'abaisser humblement et soumettre ma volonté à celle de mes soeurs, ne les contredisant en rien et sans rechercher si elles ont le droit de me commander. Personne, ô mon Bien-Aimé, n'avait ce droit envers vous et cependant vous avez obéi non seulement à la sainte Vierge et à saint Joseph, mais encore à vos bourreaux. Maintenant c'est dans l'hostie que je vous vois mettre le comble à vos anéantissements. Quelle n'est pas votre humilité, ô divin Roi de Gloire… Ô mon Bien-Aimé, sous le voile de la blanche hostie que vous m'apparaissez doux et humble de coeur !… Ô Jésus, doux et humble de coeur, rendez mon cœur semblable au vôtre !

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19 juillet 2006

Evangile du jour

mercredi 19 juillet 2006

Le mercredi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Arsène le Grand, ermite (v. 450)

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Saint Irénée de Lyon : « Tu l’as révélé aux tout-petits » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1729

Mt 11,25-27.

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté.
Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, IV, 6, 4.7.3 (trad. cf SC 100 p. 443s)

« Tu l’as révélé aux tout-petits »

Ce que nous enseigne le Seigneur, c'est que personne ne peut connaître Dieu à moins que Dieu ne l'enseigne ; autrement dit, nous ne pouvons connaître Dieu sans le secours de Dieu. Mais le Père veut être connu : le connaîtront ceux à qui le Fils le révélera... Le mot « révélera » ne désigne pas seulement le futur, comme si le Verbe n'avait commencé à révéler le Père qu’après être né de Marie ; mais il s'applique à la totalité du temps. Depuis le commencement, le Fils, présent à la création qu’il a lui-même modelée, révèle le Père à tous ceux que le Père veut, et quand il le veut, et comme il le veut. En toutes choses et à travers toutes choses, il n’y a qu’un seul Dieu Père, un seul Verbe, un seul Esprit et un seul salut pour tous ceux qui croient en lui.

Nul en effet ne peut connaître le Père sans le Verbe de Dieu, c'est-à-dire si le Fils ne le révèle, ni connaître le Fils sans le « bon plaisir » du Père (Mt 11,26). Or, ce que le Père veut dans sa bonté, le Fils l'accomplit : le Père envoie, le Fils est envoyé, et il vient. Et ce Père infini qui pour nous est invisible, son propre Verbe le connaît, et il fait connaître ce qui est inexprimable (Jn 1,8).

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18 juillet 2006

Evangile du jour

mardi 18 juillet 2006

Le mardi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Frédéric, évêque et martyr (+ 838)

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Saint Grégoire le Grand : « Jésus se mit à faire des reproches aux villes qui…ne s’étaient pas converties » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1728

Mt 11,20-24.

Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu'elles ne s'étaient pas converties :
« Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que les gens y auraient pris le vêtement de deuil et la cendre en signe de pénitence.
En tout cas, je vous le déclare : Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous, au jour du Jugement.
Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville subsisterait encore aujourd'hui.
En tout cas, je vous le déclare : le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi, au jour du Jugement. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'Église
Expos. sur les 7 psaumes de la pénitence ; PL 79, 581s (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 176)

« Jésus se mit à faire des reproches aux villes qui…ne s’étaient pas converties »

      Crions avec David ; écoutons-le pleurer et versons des larmes avec lui. Voyons comme il se redresse et réjouissons-nous avec lui : « Pitié pour moi, ô Dieu, selon ta grande tendresse » (Ps 50,3).

      Plaçons devant les yeux de notre âme un homme gravement blessé, presque sur le point d'exhaler son dernier souffle, et qui gît nu dans la poussière. Dans son désir de voir venir un médecin, il gémit et prie celui qui comprend son état d'avoir pitié. Or le péché est une blessure de l'âme. Toi qui es ce blessé, apprends qu'au-dedans de toi est ton médecin et découvre-lui les plaies de tes péchés. Qu'il entende le gémissement de ton coeur, lui à qui toute pensée secrète est connue. Que tes larmes l'émeuvent, et s'il faut le chercher avec quelque insistance, du fond de ton coeur, fais monter vers lui de profonds soupirs. Que ta douleur parvienne jusqu'à lui et qu'on te dise, à toi aussi, comme à David : « Le Seigneur a effacé ton péché » (2S 12,13)…

      « Pitié pour moi, ô Dieu, selon ta grande tendresse. » Ceux qui rapetissent leur faute parce qu’ils ne connaissent pas cette grande tendresse, ceux-la n'attirent à eux que peu de tendresse. Pour moi, je suis tombé lourdement, j'ai péché en connaissance de cause. Mais toi, médecin tout-puissant, tu corriges ceux qui te méprisent, tu instruis ceux qui ignorent leur faute, et tu pardonnes à ceux qui te l'avouent.

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17 juillet 2006

Evangile du jour

lundi 17 juillet 2006

Le lundi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Alexis (+ 404), Bses Charlotte et ses compagnes, carmélites de Compiègne (1794)

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Saint Jean Chrysostome : « Quoi vous accueille, m’accueille » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1727

Mt 10,34-42.11,1.

Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.
Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère :
on aura pour ennemis les gens de sa propre maison.
Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ;
celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi.
Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera.
Qui vous accueille m'accueille ; et qui m'accueille accueille Celui qui m'a envoyé.
Qui accueille un prophète en sa qualité de prophète recevra une récompense de prophète ; qui accueille un homme juste en sa qualité d'homme juste recevra une récompense d'homme juste.
Et celui qui donnera à boire, même un simple verre d'eau fraîche, à l'un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense. »
Jésus acheva ainsi de donner ses instructions aux douze disciples, puis il partit de là pour enseigner et prêcher dans les villes du pays.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur les Actes des apôtres, n° 45 ; PG 60, 318 (trad. Brésard, 2000 ans A, p.184)

« Quoi vous accueille, m’accueille »

      « Celui qui reçoit l'un de ces petits, c'est moi qu'il reçoit » dit le Seigneur (Lc 10,48). Plus ce frère est petit, plus le Christ est présent. Car lorsqu'on reçoit un grand personnage, on le fait souvent par vaine gloire ; mais celui qui reçoit un petit, le fait avec une intention pure et pour le Christ. « J'étais un étranger, dit-il, et vous m'avez accueilli. » Et encore : « Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,35.40). Puisqu'il s'agit d'un croyant et d'un frère, serait-ce le plus petit, c'est le Christ qui entre avec lui. Ouvre ta maison, reçois-le.

      « Qui reçoit un prophète en sa qualité de prophète, recevra une récompense de prophète. » Donc celui qui reçoit le Christ recevra la récompense de l'hospitalité du Christ. Ne mets pas en doute ses paroles, fais-leur confiance. Lui-même nous l'a dit : « En eux, c'est moi qui me présente. » Et pour que tu n'en doutes pas, il décrète le châtiment pour ceux qui ne le reçoivent pas, les honneurs pour ceux qui le reçoivent (Mt 25,31s). Il ne le ferait pas s'il n'était pas personnellement touché par l'honneur ou le mépris. « Tu m'as reçu, dit-il, dans ta demeure ; je te recevrai dans le Royaume de mon Père. Tu m'as délivré de la faim ; je te délivrerai de tes péchés. Tu m'as vu enchaîné ; je te ferai voir ta libération. Tu m'as vu étranger ; je ferai de toi un citoyen des cieux. Tu m'as donné du pain ; je te donnerai le Royaume comme ton héritage et ta pleine propriété. Tu m'as aidé en secret ; je le proclamerai publiquement et je dirai que tu es mon bienfaiteur et moi ton débiteur. »

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16 juillet 2006

Evangile du jour

dimanche 16 juillet 2006

Quinzième dimanche tu temps ordinaire

Notre-Dame du mont Carmel, Ste Marie-Madeleine Postel, fondatrice (+ 1846)

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Saint Grégoire le Grand : « Pour la première fois, il les envoie deux par deux » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1726

Mc 6,7-13.

Jésus appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux. Il leur donnait pouvoir sur les esprits mauvais,
et il leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n'est un bâton ; de n'avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture.
« Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »
Il leur disait encore : « Quand vous avez trouvé l'hospitalité dans une maison, restez-y jusqu'à votre départ.
Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et proclamèrent qu'il fallait se convertir.
Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades, et les guérissaient.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'Église
Homélies sur l’Evangile, 17,1-3 ; PL 76,1139 (trad. bréviaire)

« Pour la première fois, il les envoie deux par deux »

      Notre Seigneur et Sauveur, frères très chers, nous instruit tantôt par ses paroles, tantôt par ses actions. Ses actions elles-mêmes sont des commandements, parce que, lorsqu'il fait quelque chose sans rien dire, il nous montre comment nous devons agir. Voici donc qu'il envoie ses disciples en prédication deux par deux, parce que les commandements de la charité sont deux : l'amour de Dieu et du prochain. Le Seigneur envoie prêcher ses disciples deux par deux pour nous suggérer, sans le dire, que celui qui n'a pas la charité envers autrui ne doit absolument pas entreprendre le ministère de la prédication.

      Il est fort bien dit qu'« il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et les localités où lui-même devait aller » (Lc 10,1). En effet, le Seigneur vient après ses prédicateurs, parce que la prédication est un préalable ; le Seigneur vient habiter notre âme lorsque les paroles d'exhortation sont venues en avant-coureur et font accueillir la vérité dans l'âme. C'est pourquoi Isaïe dit aux prédicateurs : « Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez les sentiers de notre Dieu » (40,3). Et le psalmiste leur dit aussi : « Frayez la route à celui qui monte au couchant » (Ps 67,5 Vulg). Le Seigneur monte au couchant parce que, s'étant couché par sa passion, il s'est manifesté avec une plus grande gloire dans sa résurrection. Il est monté au couchant, parce que, en ressuscitant, il a foulé aux pieds la mort qu'il avait subie. Nous frayons donc la route à celui qui monte au couchant lorsque nous prêchons sa gloire à vos âmes, afin que, venant ensuite, il les éclaire par la présence de son amour.

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15 juillet 2006

Evangile du jour

samedi 15 juillet 2006

Le samedi de la 14e semaine du temps ordinaire

St Donald (8ème s.), St Bonaventure, évêque et docteur de l'Eglise (+ 1274), Bse Anne-Marie Javouhey, fondatrice (+ 1851)

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Saint Ambroise : Se prononcer pour le Christ devant les hommes http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1725

Mt 10,24-33.

Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Le disciple doit se contenter d'être comme son maître, et le serviteur d'être comme son seigneur. Si le maître de maison s'est fait traiter de Béelzéboul, ce sera bien pire pour les gens de la maison.
Ne craignez pas les hommes ; tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu.
Ce que je vous dis dans l'ombre, dites-le au grand jour ; ce que vous entendez dans le creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps.
Est-ce qu'on ne vend pas deux moineaux pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus que tous les moineaux du monde.
Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Homélie 20 sur le psaume 118 ; CSEL 62, 467s (trad. bréviaire)

Se prononcer pour le Christ devant les hommes

      Chaque jour tu peux être témoin du Christ. Tu étais tenté par l'esprit d'impureté ; mais…tu as jugé qu'il ne fallait pas souiller la chasteté de l'esprit et du corps : tu es martyr, c’est-à-dire témoin, du Christ… Tu étais tenté par l'esprit d'orgueil ; mais en voyant le pauvre et l'indigent, tu as été saisi d'une tendre compassion, tu as préféré l'humilité à l'arrogance : tu es témoin du Christ. Mieux que cela : tu n'as pas donné ton témoignage en parole seulement mais aussi en action.

      Quel est le témoin le plus sûr ? « Celui qui confesse que le Seigneur Jésus est venu parmi nous dans la chair » (1Jn 4,2) et qui observe les préceptes de l'Évangile… Combien y en a-t-il chaque jour, de ces martyrs cachés du Christ, qui confessent le Seigneur Jésus ! L'apôtre Paul a connu ce martyre-là et le témoignage de foi rendu au Christ, lui qui a dit : « Notre sujet de fierté, c'est le témoignage de notre conscience » (2Co 1,12). Car combien ont confessé la foi extérieurement mais l'ont niée intérieurement !… Sois donc fidèle et courageux dans les persécutions intérieures pour triompher aussi dans les persécutions extérieures. Dans les persécutions du dedans également, il y a « des rois et des gouverneurs », des juges au pouvoir redoutable. Tu en as un exemple dans les tentations subies par le Seigneur (Mt 4,1s).

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14 juillet 2006

Evangile du jour

vendredi 14 juillet 2006

Le vendredi de la 14e semaine du temps ordinaire

St Camille de Lellis, fondateur (+ 1614), St Ulric de Cluny, o.s.b. (+ 1093)

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Saint Cyprien : « Comme des brebis au milieu des loups » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1724

Mt 10,16-23.

« Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc adroits comme les serpents, et candides comme les colombes.
Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.
Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. Amen, je vous le dis : vous n'aurez pas encore passé dans toutes les villes d'Israël quand le Fils de l'homme viendra.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Cyprien (vers 200-258), évêque de Carthage et martyr
Des bienfaits de la patience, 13.16 (trad. cf SC 291, p. 213s)

« Comme des brebis au milieu des loups »

Salutaire est le précepte de Notre Seigneur et Maître : « Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé. » Il dit encore : « Si vous demeurez dans ma parole, vous serez mes vrais disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous délivrera » (Jn 8,31). Il faut supporter et persévérer, frères bien aimés. Ainsi, admis à l'espérance de la vérité et de la liberté, nous pourrons parvenir à cette vérité et à cette liberté, car si nous sommes chrétiens, c’est l’oeuvre de la foi et de l’espérance. Mais pour que l'espérance et la foi puissent porter leur fruit, la patience est nécessaire…

Qu'on ne travaille donc pas dans l'impatience, qu'on ne se laisse pas abattre sur le chemin du Royaume, distrait et vaincu par les tentations. Ne pas jurer, ne pas maudire, ne pas réclamer ce qui nous est enlevé par la force, tendre l’autre joue, pardonner aux frères tous leurs torts, aimer ses ennemis et prier pour ceux qui nous persécutent : comment arriver à faire tout cela si l'on n'est pas ferme dans la patience et la tolérance ? C’est ce que nous voyons chez Etienne… Il ne demande pas la vengeance, mais le pardon pour ses meurtriers : « Seigneur, ne leur impute pas leur péché ! » (Ac 7,59) Ainsi le premier martyr du Christ…n’était pas seulement le prédicateur de la passion du Seigneur, mais aussi l'imitateur de son extrême douceur. Quand notre coeur est habité par la patience, il ne peut pas y avoir place pour la colère, la discorde et la rivalité. La patience du Christ chasse tout cela pour construire dans ce coeur une demeure pacifique où se plaît à habiter le Dieu de paix.

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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l’Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité…» (2 P 1, 19) »
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13 juillet 2006

Evangile du jour

jeudi 13 juillet 2006

Le jeudi de la 14e semaine du temps ordinaire

St Henri II, empereur (+ 1024), St Joël, prophète (4ème s. av JC)

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Saint Grégoire le Grand : « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1723

Mt 10,7-15.

Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous ;
ni sac pour la route, ni tunique de rechange, ni sandales, ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture.
Dans chaque ville ou village où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir, et restez chez lui jusqu'à votre départ.
En entrant dans la maison, saluez ceux qui l'habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle.
Si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne vers vous.
Si l'on refuse de vous accueillir et d'écouter vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville, en secouant la poussière de vos pieds.
Amen, je vous le dis : au jour du Jugement, le pays de Sodome et de Gomorrhe sera traité moins sévèrement que cette ville.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (vers 540-604), pape, docteur de l'Église
Homélies sur les évangiles, 6 (trad. Véricel, Evangile commenté, p. 134)

« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement »

Vous pouvez, vous aussi, si vous le voulez, mériter ce beau nom de messager de Dieu. En effet, si chacun de vous, selon ses possibilités, dans la mesure où il en a reçu l'inspiration du ciel, détourne son prochain du mal, s'il prend soin de l'amener au bien, s'il rappelle à l'égaré le Royaume ou le châtiment qui l'attendent dans l'éternité, il est évidemment un messager des saintes paroles de Jésus. Et que personne ne vienne dire : Je suis incapable d'instruire les autres, de les exhorter. Faites du moins votre possible, pour qu'un jour on ne vous demande pas compte du talent reçu et malheureusement conservé. Car celui qui a préféré cacher son talent plutôt que de le faire valoir n'avait pas reçu plus d'un talent, lui non plus (Mt 25,14s)…

Entraînez les autres avec vous ; qu'ils soient vos compagnons sur la route qui mène à Dieu. Quand, en allant sur la place ou aux bains publics, vous rencontrez quelque désoeuvré, invitez-le donc à vous accompagner. Car vos actions quotidiennes elles-mêmes servent à vous unir aux autres. Vous alliez à Dieu ? Essayez de ne pas y arriver seuls. Que celui qui, dans son coeur, a déjà entendu l'appel de l'amour divin en tire pour son prochain une parole d'encouragement.

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12 juillet 2006

Evangile du jour

mercredi 12 juillet 2006

Le mercredi de la 14e semaine du temps ordinaire

St Jean Gualbert, abbé (+ 1083), St Olivier Plunket, archevêque et martyr (+ 1681)

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Jean Paul II: « Ces douze, Jésus les envoya en mission » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1722

Mt 10,1-7.

Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, appelé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ;
Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ;
Simon le Zélote et Judas Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « N'allez pas chez les païens et n'entrez dans aucune ville des Samaritains.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean Paul II
Prière pour les vocations, 35ème Journée mondiale des vocations, 3 mai 1998

« Ces douze, Jésus les envoya en mission »

Esprit d’Amour éternel,
qui procèdes du Père et du Fils,
nous te remercions pour toutes les vocations
d'apôtres et de saints qui ont fécondé l’Eglise.
Continue encore ton oeuvre, nous t’en prions.
Souviens-toi de ce moment où, à la Pentecôte,
tu es descendu sur les apôtres réunis en prière
avec Marie, la mère de Jésus,
et regarde ton Eglise qui a aujourd'hui
un besoin particulier de prêtres saints,
de témoins fidèles et autorisés de ta grâce,
qui a besoin d'hommes et de femmes consacrés
qui rayonnent la joie de ceux qui vivent seulement pour le Père,
de ceux qui font leurs la mission et l'offrande du Christ,
de ceux qui construisent dans la charité le monde nouveau.

Esprit Saint, Source éternelle de joie et de paix,
c'est toi qui ouvres le coeur et l'esprit à l'appel divin ;
c'est toi qui rends efficace tout élan
vers le bien, vers la vérité, vers la charité.
Tes gémissements inexprimables
s'élèvent vers le Père du coeur de l’Eglise,
qui souffre et lutte pour l’Evangile.
Ouvre le coeur et l'esprit des jeunes gens et jeunes filles,
pour qu'une nouvelle floraison de saintes vocations
montre la fidélité de ton amour,
et que tous puissent connaître le Christ,
vraie lumière venue dans le monde
pour offrir à chaque être humain
l'espérance assurée de la vie éternelle. Amen.

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11 juillet 2006

Evangile du jour

mardi 11 juillet 2006

Fête de saint Benoît, abbé, patron de l'Europe

St Benoît de Nursie (patron de l'Europe), fondateur (480-547)

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Pie XII: Saint Benoît, père de l’Europe http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1721

Mt 19,27-29.

Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : quand viendra le monde nouveau, et que le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m'avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes pour juger les douze tribus d'lsraël.
Et tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des soeurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Pie XII, pape de 1939 à 1958
Homélie à Saint-Paul-Hors-les-Murs, 18 septembre 1947

Saint Benoît, père de l’Europe

Saint Benoît est le père de l'Europe. Lorsque l'Empire romain s'est effondré, consumé de vétusté et de vices, et que les barbares se sont rués sur ses provinces, cet homme, que l'on a appelé le dernier des grands Romains (selon l’expression de Tertullien), alliant à la fois la romanité et l'Évangile, a puisé en ces deux sources le secours et la force pour unir puissamment les peuples de l'Europe sous l'étendard et l'autorité du Christ… Car de la mer Baltique à la Méditerranée, de l'océan Atlantique aux plaines de Pologne, des légions de moines bénédictins se sont répandues, adoucissant les nations rebelles et sauvages par la croix, les livres et la charrue.

« Prie et travaille » : cette devise des bénédictins ne contient-elle pas, dans sa brièveté majestueuse, ce qui est la loi principale de l'humanité et de sa règle de vie…? C'est un précepte divin de prier ; c'en est un aussi de travailler : nous devons accomplir l'un et l'autre pour la gloire de Dieu et le perfectionnement de nos esprits et de nos corps… Maintenant, [au lendemain de la deuxième guerre mondiale] l’Europe gémit sur des calamités et des misères… Au milieu de cette tempête qui fait tomber l'Europe dans le désastre et le malheur, il n'est pas inopportun ou inutile de se rappeler que des forces intérieures puissantes, une longue excellence de civilisation…s'étaient établies dans l'Europe comme sur un fondement d'une très grande solidité.

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* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l’Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité…» (2 P 1, 19) »
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10 juillet 2006

Evangile du jour

lundi 10 juillet 2006

Le lundi de la 14e semaine du temps ordinaire

Stes Rufine et Seconde, martyres (3ème s.)

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Saint Romanos le Mélode : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1720

Mt 9,18-26.

Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu'un chef s'approcha ; il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l'instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. »
Jésus se leva et se mit à le suivre, ainsi que ses disciples.
Et voilà qu'une femme souffrant d'hémorragies depuis douze ans s'approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Jésus se retourna, la vit et lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t'a sauvée. » Et la femme fut sauvée à l'heure même.
Jésus, arrivé à la maison du chef, dit, en voyant les joueurs de flûte et l'agitation de la foule :
« Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Quand il eut mis la foule dehors, il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva.
Et la nouvelle se répandit dans tout ce pays.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Romanos le Mélode (?-vers 560), compositeur d’hymnes
Hymne 23, Sur l’hémorroïsse (trad. SC 114, p. 87 rev.)

« Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée »

Comme la femme souffrant d’hémorragie je me prosterne devant toi, Seigneur, pour que tu me délivres de la souffrance et que tu m'accordes le pardon de mes fautes, afin qu'avec componction de coeur je te crie : « Sauveur, sauve-moi »…

Elle allait à toi en se cachant, Sauveur, car elle te prenait pour un simple humain, mais sa guérison lui a enseigné que tu étais Dieu et homme tout ensemble. En secret elle a touché ta frange, craignant dans son âme…, se disant : « Comment me ferai-je voir de celui qui observe tout, moi qui porte la honte de mes fautes ? Si le Tout-Pur voit le flux de sang, il s’écartera de moi comme impure, et ce sera pour moi plus terrible que ma plaie, s’il se détourne de moi malgré mon cri : Sauveur, sauve-moi.
« En me voyant, tout le monde me bouscule : ‘ Où vas-tu ? Prends conscience de ta honte, femme, sache qui tu es, et de qui tu voudrais t’approcher maintenant ! Toi, l’impure, approcher le Tout-Pur ! Va-t’en te purifier, et quand tu auras essuyé la tache que tu portes, alors tu iras vers lui en criant : Sauveur, sauve-moi. ’
« -- Vous cherchez à me causer plus de peine que mon propre mal ? Je sais que lui il est pur, et c'est bien pour cela que j'irai à lui, pour être délivrée de l'opprobre et de l'infamie. Ne m'empêchez donc pas…de crier : Sauveur, sauve-moi.
« La source épanche ses flots pour tous : de quel droit la bouchez-vous?… Vous êtes témoins de ses guérisons… Tous les jours il nous encourage en disant : ‘ Venez à moi, vous que les maux accablent ; moi, je pourrai vous soulager ’ (Mt 11,28). Il aime faire le don de la santé à tous. Et vous, pourquoi me rudoyez-vous en m'empêchant de lui crier…: Sauveur, sauve-moi ? »…

Celui qui sait toutes choses…se retourne et dit à ses disciples : « Qui vient de toucher ma frange ? (Mc 5,30)… Pourquoi me dis-tu, Pierre, qu’une grande foule me presse ? Ils ne touchent pas ma divinité, mais cette femme, en touchant mon vêtement visible, a saisi ma nature divine, et elle a acquis la santé en me criant : Seigneur, sauve-moi…
« Prends courage à présent, femme… Sois donc désormais en bonne santé… Ceci n’est pas l’ouvrage de ma main, mais l’oeuvre de ta foi. Car beaucoup ont touché ma frange, mais sans obtenir la force, parce qu’ils n’apportaient pas de foi. Toi, tu m’as touché avec beaucoup de foi, tu as reçu la santé, c’est pourquoi je t’ai amenée maintenant devant tous, pour que tu dises : Sauveur, sauve-moi. »

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07 juillet 2006

Evangile du jour

vendredi 07 juillet 2006

Le vendredi de la 13e semaine du temps ordinaire

Bx Raoul Milner et ses compagnons, martyrs en Angleterre (+ 1591)

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Saint Augustin : « C’est la miséricorde que je désire » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1717

Mt 9,9-13.

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Commentaire sur la 1ère lettre de Jean, § 8,10

« C’est la miséricorde que je désire »

      En aimant ton ennemi, tu souhaites qu’il te soit un frère. Ce n’est pas ce qu’il est que tu aimes en lui, mais ce que tu veux qu’il soit. Imaginons du bois de chêne non taillé. Un artisan habile voit ce bois, coupé dans la forêt ; ce bois lui plaît ; je ne sais pas ce qu'il veut en faire, mais ce n'est pas pour qu'il demeure comme il est que l’artiste aime ce bois. Son art lui fait voir ce que ce bois peut devenir ; son amour ne va pas au bois brut, il aime ce qu'il en fera, non le bois brut.

      C'est ainsi que Dieu nous a aimés quand nous étions pécheurs. Il dit en effet : « Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin du médecin mais les malades ». Nous a-t-il aimés pécheurs pour que nous demeurions pécheurs ? L'Artisan nous a vus comme un bois brut venant de la forêt, et ce qu'il avait en vue, c'est l’oeuvre qu'il tirerait de là, non le bois ou la forêt.

      Toi de même : tu vois ton ennemi s'opposer à toi, t'accabler de paroles mordantes, se rendre rude par ses affronts, te poursuivre de sa haine. Mais tu es attentif au fait qu'il est un homme. Tu vois tout ce que cet homme a fait contre toi, et tu vois en lui qu'il a été fait par Dieu. Ce qu'il est en tant qu'homme, c’est l’oeuvre de Dieu ; la haine qu'il te porte, c'est son oeuvre à lui. Et que dis-tu en toi-même ? « Seigneur, sois bienveillant pour lui, remets-lui ses péchés, inspire-lui ta crainte, change-le. » Tu n'aimes pas en cet homme ce qu'il est, mais ce que tu veux qu'il soit. Donc, quand tu aimes ton ennemi, tu aimes un frère.

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06 juillet 2006

Evangile du jour

jeudi 06 juillet 2006

Le jeudi de la 13e semaine du temps ordinaire

Ste Maria Goretti, vierge et martyre (+ 1902), St Goar, ermite (+ 575)

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Saint Jean Chrysostome : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1716

Mt 9,1-8.

Jésus monta en barque, traversa le lac et alla dans sa ville de Capharnaüm.
Et voilà qu'on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés. »
Or, quelques scribes se disaient : « Cet homme blasphème. »
Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : « Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ?
Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi et marche' ?
Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés...» alors, il dit au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi. »
L'homme se leva et rentra chez lui.
En voyant cela, la foule fut saisie de crainte, et elle rendit gloire à Dieu qui a donné un tel pouvoir aux hommes.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°29, 2 ; PG 57, 359-360 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 246)

« Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés »

Les juifs professaient que Dieu seul peut remettre les péchés. Mais Jésus, avant même de remettre les péchés, a révélé les secrets des coeurs, montrant par là qu'il possédait aussi cet autre pouvoir réservé à Dieu… Car il est écrit : « Toi seul, Seigneur, tu connais les secrets des humains » (2Ch 6,30)… Jésus révèle donc sa divinité et son égalité avec le Père en dévoilant aux scribes le fond de leur coeur, en divulguant des pensées qu'ils n'osent pas déclarer ouvertement par crainte de la foule. Et il fait cela avec beaucoup de douceur…

Le paralytique aurait pu manifester sa déception au Christ en lui disant : « Soit ! Tu es venu pour soigner une autre maladie et guérir un autre mal, le péché. Mais quelle preuve aurai-je que mes péchés sont pardonnés ? » Or, il ne dit rien de tel, mais il se confie à celui qui a le pouvoir de le guérir…

Aux scribes, le Christ dit : « Qu'est-ce qui est le plus facile ? De dire : Tes péchés sont pardonnés, ou bien de dire : Prends ta civière et rentre chez toi ? » Autrement dit : Qu'est-ce qui vous semble le plus facile? De montrer son pouvoir sur un corps inerte, ou de pardonner à une âme ses fautes ? C'est évidemment de guérir un corps, car le pardon des péchés dépasse cette guérison autant que l'âme est supérieure au corps. Mais puisque l'une de ces oeuvres est visible, et l'autre pas, je vais accomplir également l’oeuvre qui est visible et moindre, pour prouver celle qui est plus grande et invisible. A ce moment-là, Jésus témoigne par ses oeuvres qu'il est « celui qui enlève les péchés du monde » (Jn 1,29).

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05 juillet 2006

Evangile du jour

mercredi 05 juillet 2006

Le mercredi de la 13e semaine du temps ordinaire

St Antoine-Marie Zaccaria, fondateur (+ 1539)

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Concile Vatican II: « Les gens le supplièrent de partir de leur région » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1715

Mt 8,28-34.

Comme Jésus arrivait sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens, deux possédés sortirent du cimetière à sa rencontre ; ils étaient si méchants que personne ne pouvait passer par ce chemin.
Et voilà qu'ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de Dieu ? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé ? »
Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous dans le troupeau de porcs. »
Il leur répondit : « Allez-y. » Ils sortirent et ils s'en allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots.
Les gardiens prirent la fuite et s'en allèrent en ville annoncer tout cela, avec l'affaire des possédés.
Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région .

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution sur l’Eglise dans le monde de ce temps (Gaudium et spes), 9-10

« Les gens le supplièrent de partir de leur région »

      Le monde actuel apparaît à la fois comme puissant et faible, capable du meilleur et du pire ; le chemin qui s’ouvre devant lui est celui de la liberté ou de la servitude, du progrès ou de la régression, de la fraternité ou de la haine. En outre, l'homme découvre qu'il lui appartient de bien diriger les forces qu'il a mises en mouvement et qui peuvent l'écraser ou le servir. C'est pourquoi il s'interroge.

      En vérité, les déséquilibres dont souffre le monde actuel sont liés à un déséquilibre plus fondamental, qui a sa racine dans le coeur même de l'homme. C'est en l'homme lui-même, en effet, que de nombreux éléments se combattent. D'une part, comme créature, il fait l'expérience de ses multiples limites ; d'autre part, il se sent illimité dans ses désirs et appelé à une vie supérieure. Sollicité par tant d'appels, il est sans cesse contraint de choisir entre eux et d'en abandonner quelques-uns. En outre, faible et pécheur, il accomplit souvent ce qu'il ne veut pas et n'accomplit pas ce qu'il voudrait (Rm 7,14). C'est donc en lui-même qu'il souffre division, et c'est de là que naissent au sein de la société des discordes si nombreuses et si profondes…

      Néanmoins, il y a de plus en plus de personnes qui, devant l'évolution présente du monde, se posent les questions les plus fondamentales ou les perçoivent avec une acuité nouvelle : Qu'est-ce que l'homme ? Que signifient la souffrance, le mal, la mort, qui subsistent malgré tant de progrès ? A quoi bon ces victoires payées d'un si grand prix ? Qu'est-ce que l'homme peut apporter à la société ? Que peut-il attendre d'elle ? Qu'arrivera-t-il après cette vie terrestre ?

      L'Église, quant à elle, croit que par son Esprit le Christ, mort et ressuscité pour tous, offre à l'homme lumière et forces pour lui permettre de répondre à sa très haute vocation. Elle croit qu'« il n’est pas sous le ciel d’autre nom donné aux hommes par lequel ils doivent être sauvés » (Ac 4,12). Elle croit aussi que l'on trouve la clé, le centre et la fin de toute histoire humaine en son Maître et Seigneur. Elle affirme en outre qu'à travers tous les changements bien des choses demeurent qui ont leur fondement ultime dans le Christ, « le même hier, aujourd'hui et à jamais » (He 13,8).

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04 juillet 2006

Evangile du jour

mardi 04 juillet 2006

Le mardi de la 13e semaine du temps ordinaire

Ste Elisabeth du Portugal, reine (+ 1336), Bx Pierre de Luxembourg, cardinal (+ 1387), Ste Berthe, o.s.b. (+ 723)

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Saint Augustin : « Seigneur, sauve-nous ! » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1714

Mt 8,23-27.

Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent.
Et voilà que la mer s'agita violemment, au point que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait.
Ses compagnons s'approchèrent et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. »
Mais il leur dit : « Pourquoi avoir peur, hommes de peu de foi ? » Alors, debout, Jésus interpella vivement les vents et la mer, et il se fit un grand calme.
Les gens furent saisis d'étonnement et disaient : « Quel est donc celui-ci, pour que même les vents et la mer lui obéissent ? »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Méditations, ch. 37

« Seigneur, sauve-nous ! »

      Ô mon Dieu, mon coeur est comme une vaste mer toujours agitée par les tempêtes : qu’il trouve en toi la paix et le repos. Tu as commandé aux vents et à la mer de se calmer, et à ta voix ils se sont apaisés ; viens apaiser les agitations de mon coeur, afin que tout en moi soit calme et tranquille, afin que je puisse te posséder, toi mon unique bien, et te contempler, douce lumière de mes yeux, sans trouble et sans obscurité. Ô mon Dieu, que mon âme, délivrée des pensées tumultueuses de ce monde-ci, « se cache à l'ombre de tes ailes » (Ps 16,8). Qu’elle trouve près de toi un lieu de rafraîchissement et de paix ; toute transportée de joie, qu’elle puisse chanter : « En toi maintenant je peux m'endormir et me reposer en paix en toi » (Ps 4,9).

      Qu’elle se repose, je te prie, mon Dieu, qu’elle se repose du souvenir de tout ce qui est sous le ciel, éveillée pour toi seul, comme il est écrit : « Je dors, mais mon coeur veille » (Ct 5,2). Mon âme ne peut être en paix et en sûreté, mon Dieu, que sous les ailes de ta protection (Ps 91,4). Qu'elle demeure donc éternellement en toi et qu'elle soit embrasée de ton feu. Que, s'élevant au-dessus d'elle-même, elle te contemple et chante tes louanges dans la joie. Au milieu des troubles qui m'agitent, que tes dons soient ma douce consolation, jusqu'à ce que je vienne à toi, ô toi la paix véritable.

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03 juillet 2006

Evangile du jour

lundi 03 juillet 2006

Saint Thomas, apôtre

St Thomas, apôtre (1er s.), St Raymond Lulle, o.f.m. (v. 1315)

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Basile de Séleucie : Sois croyant, et sois mon apôtre http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1713

Jn 20,24-29.

Or, l'un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n'était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l'endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d'eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d'être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Basile de Séleucie (?-vers 468), évêque
Sermon pour la Résurrection, 1-4 (trad. Bresard, 2000 ans, p. 128)

Sois croyant, et sois mon apôtre

      « Mets ton doigt dans la marque des clous. » Tu me cherchais quand je n'étais pas là, profites-en maintenant. Je connais ton désir malgré ton silence. Avant que tu ne me le dises, je sais ce que tu penses. Je t'ai entendu parler, et quoique invisible, j'étais auprès de toi, auprès de tes doutes ; sans me faire voir, je t'ai fait attendre, pour mieux regarder ton impatience. « Mets ton doigt dans la marque des clous. Mets ta main dans mon côté, et ne sois plus incrédule, mais crois. »

      Alors Thomas le touche, et toute sa défiance tombe ; rempli d'une foi sincère et de tout l'amour que l'on doit à Dieu, il s'écrie : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Et le Seigneur lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu as cru ; heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ! » Thomas, porte la nouvelle de ma résurrection à ceux qui ne m'ont pas vu. Entraîne toute la terre à croire non à ses yeux, mais à ta parole. Parcours les peuples et les cités lointaines. Apprends-leur à porter la croix sur les épaules au lieu des armes. Ne fais que m'annoncer : ils croiront et m'adoreront. Ils n'exigeront pas d'autres preuves. Dis-leur qu'ils sont appelés par la grâce, et toi, contemple leur foi : Heureux, en vérité, ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru !

      Telle est l'armée que lève le Seigneur ; tels sont les enfants de la piscine baptismale, les oeuvres de la grâce, la moisson de l'Esprit. Ils ont suivi le Christ sans l'avoir vu, ils l'ont cherché et ils ont cru. Ils l'ont reconnu avec les yeux de la foi, non ceux du corps. Ils n'ont pas mis leur doigt dans les marques des clous, mais ils se sont attachés à sa croix et ont embrassé ses souffrances. Ils n'ont pas vu le côté du Seigneur, mais par la grâce, ils sont devenus les membres de son corps et ils ont fait leur sa parole : « Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru ! »

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* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l’Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre cœur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l’obscurité…» (2 P 1, 19) »
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02 juillet 2006

Evangile du jour

dimanche 02 juillet 2006

Treizième dimanche du temps ordinaire

Sts Processus et Martinien, martyrs (Ier siècle)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]: « Jeune fille, je te le dis, lève-toi » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1712

Mc 5,21-43.

Jésus regagna en barque l'autre rive, et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac.
Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment : « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui imposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. »
Jésus partit avec lui, et la foule qui le suivait était si nombreuse qu'elle l'écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans... -
Elle avait beaucoup souffert du traitement de nombreux médecins, et elle avait dépensé tous ses biens sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré - ...
cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. »
A l'instant, l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu'une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule, et il demandait : « Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondaient : « Tu vois bien la foule qui t'écrase, et tu demandes : 'Qui m'a touché ?' »
Mais lui regardait tout autour pour voir celle qui avait fait ce geste.
Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Mais Jésus reprit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. A quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille.
Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher -elle avait douze ans. Ils en furent complètement bouleversés.
Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache ; puis il leur dit de la faire manger.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Der Gott Jesu Christi (trad. Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p.105 rev.)

« Jeune fille, je te le dis, lève-toi »

      « Tu ne peux abandonner ma vie au royaume des morts » (Ps 16,10). Cette parole de l'Ecriture s'accomplit en Jésus dans la mesure où il ressuscite le troisième jour, avant toute décomposition. La nouvelle mort de Jésus conduit au tombeau, mais non à la corruption. Elle est la mort de la mort… Cette victoire sur la puissance de la mort, là où justement elle apparaît irrévocable, est un point capital du témoignage biblique…: la puissance de Dieu, qui respecte sa création, n’est pas liée à la loi de la mort de celle-ci.

Certes, la mort est la forme fondamentale du monde tel qu’il est actuellement. Mais la victoire sur la mort, sa suppression réelle et pas seulement en pensée, est une aspiration et une recherche de l'homme, aujourd'hui comme depuis toujours. La résurrection de Jésus nous dit que cette victoire est effectivement possible, que la mort ne faisait pas partie de la structure du créé, de la matière, en son principe et d'une manière irréversible… Elle nous dit de plus que la victoire sur les frontières de la mort est impossible à atteindre par des méthodes cliniques perfectionnées. Elle n’existe que par la puissance créatrice de la Parole de Dieu, et de l'Amour. Seules ces puissances sont assez fortes pour changer la structure de la matière de manière si radicale que les barrières de la mort deviennent surmontables…

    La foi en la résurrection est une profession de foi en l'existence réelle de Dieu et une profession de foi en sa création, au « oui » inconditionnel qui caractérise la relation de Dieu à la création et à la matière… C’est ce qui nous autorise à chanter l'alléluia pascal au milieu d’un monde sur lequel plane l’ombre menaçante de la mort.

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