31 mai 2013

Evangile du jour

vendredi 31 mai 2013
Fête de la Visitation de la Vierge Marie

St Félix (Felice) de Nicosie, religieux o.f.m. cap. , Ste Pétronille, vierge et martyre (Ier s.), Bse Battista (Camilla) Varano, abbesse († 1524)



Commentaire du jour
Saint Josémaria Escriva de Balaguer : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? »

Les lectures du jour

Lc 1,39-56.


En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte�: «�Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi�?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.�»
Marie rendit grâce au Seigneur en disant�: «�Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Josémaria Escriva de Balaguer (1902-1975), prêtre, fondateur
Homélie du 04/05/1957 in Es Cristo que pasa (trad. Quand le Christ passe, Le Laurier 1989, p. 264)

« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? »

Le Christ nous presse (cf 2Co 5,14) : chacun de vous doit être non
seulement apôtre, mais apôtre d'apôtres, qui entraîne les autres, qui
les incite à faire connaître Jésus Christ eux aussi. Certains se
demanderont peut-être comment, de quelle manière, ils peuvent communiquer
cette connaissance du Christ aux autres. Je vous répondrai : avec naturel,
avec simplicité, en vivant exactement comme vous le faites au milieu du
monde, adonnés que vous êtes à votre travail professionnel et au soin de
votre famille... La vie ordinaire peut être sainte et remplie de Dieu ; le
Seigneur nous appelle à sanctifier nos tâches habituelles, parce que là
aussi réside la perfection chrétienne. Pensons-y..., en contemplant la
vie de Notre Dame. N'oublions pas que la presque totalité des
journées que Marie a passées sur cette terre se sont déroulées d'une
manière bien semblable aux journées de millions d'autres femmes,
consacrées elles aussi à leur famille, à l'éducation de leurs enfants,
aux tâches du foyer à mener à bien. De tout cela, Marie sanctifie
jusqu'au plus petit détail, à ce que beaucoup considèrent à tort comme
insignifiant et sans valeur : le travail de chaque jour, les attentions à
l'égard des personnes aimées, les conversations ou les visites de parents
ou d'amis. Vie ordinaire bénie, qui peut être tellement pleine d'amour
pour Dieu ! Car voilà ce qui explique la vie de Marie : son amour. Un
amour poussé à l'extrême, jusqu'à l'oubli total de soi, toute contente
qu'elle était de se trouver à sa place, là où Dieu la voulait, dans
l'accomplissement total de la volonté divine. C'est pourquoi le plus petit
de ses gestes n'est jamais banal, mais apparaît, au contraire, comme plein
de signification. Marie, notre Mère, est pour nous un exemple et un
chemin. Il nous appartient d'essayer d'être comme elle, dans les
circonstances précises où Dieu a voulu que nous vivions.




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30 mai 2013

Evangile du jour

jeudi 30 mai 2013
Le jeudi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Ste Jeanne d'Arc, « La Pucelle d'Orléans » († 1431), Bse Marie-Céline de la Présentation, clarisse († 1897), Bse Marta Wiecka, religieuse F.d.I.C.  († 1904)



Commentaire du jour
Guillaume de Saint-Thierry : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

Les lectures du jour

Mc 10,46-52.


Jésus et ses disciples étaient venus à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier�: «�Jésus, fils de David, aie pitié de moi�!�»
Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle�: «�Fils de David, aie pitié de moi�!�»
Jésus s'arrête et dit�: «�Appelez-le.�» On appelle donc l'aveugle, et on lui dit�: «�Confiance, lève-toi�; il t'appelle.�»
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Jésus lui dit�: «�Que veux-tu que je fasse pour toi�? - Rabbouni, que je voie.�»
Et Jésus lui dit�: «�Va, ta foi t'a sauvé.�» Aussitôt l'homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
La Contemplation de Dieu, 1-2 (trad. Pain de Cîteaux rev. ; cf SC 61)

« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »

       « Venez ! Escaladons la montagne du Seigneur, montons à la
maison du Dieu de Jacob, et il nous enseignera ses voies » (Is 2,3). Vous
les intentions, désirs intenses, volonté et pensées, affections et
toutes les énergies du cœur, venez, escaladons la montagne, gagnons le
lieu où le Seigneur voit et se fait voir. Mais vous, soucis, sollicitudes
et inquiétudes, labeurs et servitudes, attendez-nous ici...jusqu'à ce
que, nous hâtant vers ce lieu, nous soyons de retour auprès de vous
après avoir adoré (cf Gn 22,5). Car il nous faudra revenir, et hélas,
trop vite.

      Seigneur, Dieu de ma force, tourne-nous vers toi, « fais-nous
revenir, montre-nous ta face et nous serons sauvés » (Ps 79,20). Mais,
Seigneur, qu'il est prématuré, téméraire, présomptueux, contraire à
la règle portée par la parole de ta vérité et de ta sagesse, de
prétendre voir Dieu avec un cœur impur ! Ô bonté souveraine, bien
suprême, vie des cœurs, lumière de nos yeux intérieurs, à cause de ta
bonté, Seigneur, prends pitié.

      La voilà, ma purification, ma confiance et ma justice : la
contemplation de ta bonté, Seigneur si bon ! Toi, mon Dieu, tu dis à mon
âme, comme tu sais le faire : « Ton salut, c'est moi » (Ps 34,3).
Rabbouni, souverain maître et enseignant, toi le seul docteur capable de
me faire voir ce que je désire voir, dis à ton mendiant aveugle :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Et tu sais bien, toi qui me
donnes cette grâce..., avec quelle force mon cœur te crie : « Je t'ai
cherché Seigneur ; je chercherai encore ton visage ! Ne détourne pas de
moi ton visage » (Ps 26,8).




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29 mai 2013

Evangile du jour

mercredi 29 mai 2013
Le mercredi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Ste Urszula Ledóchowska, vierge et fondatrice  (1865-1939), Bse Elia di san Clemente, religieuse carmélite (1901-1927)



Commentaire du jour
Saint Alphonse-Marie de Liguori : Le Fils de l'homme est venu pour donner sa vie

Les lectures du jour

Mc 10,32-45.


Les disciples étaient en route avec Jésus pour monter à Jérusalem ; Jésus les précédait ; ils étaient effrayés, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze avec lui, il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver :
«�Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort, ils le livreront aux païens,
ils se moqueront de lui, ils cracheront sur lui, ils le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera.�»
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent�: «�Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande.�»
Il leur dit�: «�Que voudriez-vous que je fasse pour vous�?�»
Ils lui répondirent�: «�Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre à ta gauche, dans ta gloire.�»
Jésus leur dit�: «�Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais être plongé�?�»
Ils lui disaient�: «�Nous le pouvons.�» Il répond�: «�La coupe que je vais boire, vous y boirez�; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous le recevrez.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées.�»
Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et Jean.
Jésus les appelle et leur dit�: «�Vous le savez�: ceux que l'on regarde comme chefs des nations païennes commandent en maîtres�; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur.
Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous�:
car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude.�»


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l'Église
6ème Discours pour la neuvaine de Noël (trad. Éds Saint-Paul 1993, p. 90)

Le Fils de l'homme est venu pour donner sa vie

      Le Seigneur éternel a daigné se présenter à nous d'abord
comme un petit enfant dans une étable, puis comme un simple ouvrier dans
un atelier, plus tard comme un criminel expirant sur un gibet, enfin comme
du pain sur un autel. Aspects nombreux, aspects intentionnels de Jésus,
aspects qui n'ont eu qu'un effet : celui de montrer l'amour qu'il nous
porte.

      Ah, Seigneur, peux-tu encore inventer quelque chose pour te
faire aimer de nous ? « Proclamez parmi les peuples, clamait le prophète
Isaïe, proclamez les hauts faits de notre Dieu » (Is 12,4). Âmes
rachetées, faites connaître partout les œuvres d'amour de ce Dieu plein
d'amour. Il les a conçues et réalisées pour se faire aimer de tous les
hommes, lui qui, après les avoir comblés de ses bienfaits, s'est donné
lui-même, et de tant de manières !

      « Malade ou blessé, désires-tu guérir ? Jésus est le
médecin » : il te guérit par son sang. Es-tu brûlé par la fièvre ? Il
est la source rafraîchissante. Es-tu tourmenté par les passions et les
troubles de ce monde ? Il est la source des consolations spirituelles et du
vrai réconfort. « Crains-tu la mort ? Il est la vie. Aspires-tu au ciel ?
Il est la voie (Jn 14,6) » : ainsi parle saint Ambroise. Jésus Christ ne
s'est pas donné seulement à tous les hommes en général ; il tient à se
donner en chacun en particulier. C'est pourquoi saint Paul dit : « Il m'a
aimé et s'est livré lui-même pour moi » (Ga 2,20). Et saint Jean
Chrysostome affirme que « Dieu aime autant chacun de nous que toute
l'humanité ». Par conséquent, mon cher frère, si tu avais été seul au
monde, le divin Rédempteur serait venu, aurait donné son sang et sa vie
pour toi seul.




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28 mai 2013

Evangile du jour

mardi 28 mai 2013
Le mardi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Bx Luigi Biraghi, fondateur des « Sœurs Marcellines », St Germain, abbé puis évêque de Paris



Commentaire du jour
Saint Bernard : « En ce temps déjà, le centuple »

Les lectures du jour

Mc 10,28-31.


Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara�: «�Amen, je vous le dis�: personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple�: maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers.�»


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermons sur le Cantique des Cantiques n°37, 2-5 (trad. Seuil 1953, p. 436 rev.)

« En ce temps déjà, le centuple »

       « Semez dans la justice, dit le Seigneur, et récoltez
l'espérance de la vie ». Il ne te renvoie pas au dernier jour, où tout
vous sera donné réellement et non plus en espérance ; il parle du
présent. Certes, notre joie sera grande, notre allégresse infinie,
lorsque commencera la vraie vie. Mais déjà l'espérance d'une si grande
joie ne peut pas être sans joie. « Réjouissez-vous dans l'espérance
», dit l'apôtre Paul (Rm 12,12). Et David ne dit pas qu'il sera dans la
joie, mais qu'il y a été le jour où il a espéré entrer dans la maison
du Seigneur (Ps 121,1). Il ne possédait pas encore la vie, mais déjà il
avait moissonné l'espérance de la vie. Et il faisait l'expérience de la
vérité de l'Écriture qui dit que non seulement la récompense mais
« l'espérance des justes est pleine de joie » (Pr 10,28). Cette joie
est produite dans l'âme de celui qui a semé pour la justice, par la
conviction qu'il a que ses péchés sont pardonnés...

      Quiconque parmi vous, après les commencements amers de la
conversion, a le bonheur de se voir soulagé par l'espérance des biens
qu'il attend...a récolté dès maintenant le fruit de ses larmes. Il a vu
Dieu et l'a entendu dire : « Donnez-lui les fruits de ses œuvres » (Pr
31,31). Comment celui qui a « goûté et vu combien le Seigneur est doux
» (Ps 33,9) n'aurait-il pas vu Dieu ? Le Seigneur Jésus paraît bien
doux à celui qui reçoit de lui non seulement la rémission de ses fautes,
mais encore le don de sainteté et, mieux encore, la promesse de la vie
éternelle. Heureux celui qui a déjà fait une aussi belle moisson... Le
prophète dit vrai : « Ceux qui sèment dans les larmes récolteront
dans la joie » (Ps 125,5)... Aucun profit ni honneur terrestre ne nous
paraîtra au-dessus de notre espérance et de cette joie d'espérer,
désormais profondément enracinée dans nos cœurs : « L'espérance ne
trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par
l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5).




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Evangile du jour

mardi 28 mai 2013
Le mardi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Bx Luigi Biraghi, fondateur des « Sœurs Marcellines », St Germain, abbé puis évêque de Paris



Commentaire du jour
Saint Bernard : « En ce temps déjà, le centuple »

Les lectures du jour

Mc 10,28-31.


Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre. »
Jésus déclara�: «�Amen, je vous le dis�: personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple�: maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers.�»


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église
Sermons sur le Cantique des Cantiques n°37, 2-5 (trad. Seuil 1953, p. 436 rev.)

« En ce temps déjà, le centuple »

       « Semez dans la justice, dit le Seigneur, et récoltez
l'espérance de la vie ». Il ne te renvoie pas au dernier jour, où tout
vous sera donné réellement et non plus en espérance ; il parle du
présent. Certes, notre joie sera grande, notre allégresse infinie,
lorsque commencera la vraie vie. Mais déjà l'espérance d'une si grande
joie ne peut pas être sans joie. « Réjouissez-vous dans l'espérance
», dit l'apôtre Paul (Rm 12,12). Et David ne dit pas qu'il sera dans la
joie, mais qu'il y a été le jour où il a espéré entrer dans la maison
du Seigneur (Ps 121,1). Il ne possédait pas encore la vie, mais déjà il
avait moissonné l'espérance de la vie. Et il faisait l'expérience de la
vérité de l'Écriture qui dit que non seulement la récompense mais
« l'espérance des justes est pleine de joie » (Pr 10,28). Cette joie
est produite dans l'âme de celui qui a semé pour la justice, par la
conviction qu'il a que ses péchés sont pardonnés...

      Quiconque parmi vous, après les commencements amers de la
conversion, a le bonheur de se voir soulagé par l'espérance des biens
qu'il attend...a récolté dès maintenant le fruit de ses larmes. Il a vu
Dieu et l'a entendu dire : « Donnez-lui les fruits de ses œuvres » (Pr
31,31). Comment celui qui a « goûté et vu combien le Seigneur est doux
» (Ps 33,9) n'aurait-il pas vu Dieu ? Le Seigneur Jésus paraît bien
doux à celui qui reçoit de lui non seulement la rémission de ses fautes,
mais encore le don de sainteté et, mieux encore, la promesse de la vie
éternelle. Heureux celui qui a déjà fait une aussi belle moisson... Le
prophète dit vrai : « Ceux qui sèment dans les larmes récolteront
dans la joie » (Ps 125,5)... Aucun profit ni honneur terrestre ne nous
paraîtra au-dessus de notre espérance et de cette joie d'espérer,
désormais profondément enracinée dans nos cœurs : « L'espérance ne
trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par
l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5).




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27 mai 2013

Evangile du jour

lundi 27 mai 2013
Le lundi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

St Augustin de Cantorbéry, archevêque († v. 604), Bx José Tous y Soler, prêtre o.f.m. cap. (1811-1871)



Commentaire du jour
Saint Clément d'Alexandrie : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

Les lectures du jour

Mc 10,17-27.


Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »
Jésus lui dit�: «�Pourquoi m'appelles-tu bon�? Personne n'est bon, sinon Dieu seul.
Tu connais les commandements�: Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère.�»
L'homme répondit�: «�Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse.�»
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit�: «�Une seule chose te manque�: va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor au ciel�; puis viens et suis-moi.�»
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples�: «�Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu�!�»
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend�: «�Mes enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu.
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.�»
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux�: «�Mais alors, qui peut être sauvé�?�»
Jésus les regarde et répond�: «�Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu�; car tout est possible à Dieu.�»


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Homélie « Quel riche peut être sauvé ? » (trad. coll. Icthus, t. 6, p. 28 rev.)

« Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? »

      Ignorer Dieu, c'est mourir ; le connaître, vivre en lui,
l'aimer, essayer de lui ressembler, voilà la seule vie. Si vous désirez
la vie éternelle..., cherchez d'abord à le connaître même si «
personne ne le connaît, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut
bien le révéler » (Mt 11,27). Après Dieu, connaissez la grandeur du
Rédempteur et sa grâce inestimable ; « la Loi, dit l'apôtre Jean, a
été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité nous ont été
données par Jésus Christ » (1,17)... Si la Loi de Moïse pouvait nous
donner la vie éternelle, pourquoi notre Sauveur serait-il venu au monde et
aurait-il souffert pour nous depuis sa naissance jusqu'à la mort,
parcourant toute une vie humaine ? Pourquoi le jeune homme qui
accomplissait si fidèlement depuis sa jeunesse les commandements de la
Loi, se serait-il jeté aux pieds d'un autre pour demander l'immortalité ?


      Ce jeune homme observait toute la Loi, et s'y était attaché
dès sa jeunesse... Mais il sent bien que s'il ne manque rien à sa vertu,
la vie lui fait encore bien défaut. C'est pourquoi il vient la demander à
celui qui seul peut l'accorder ; il est sûr d'être en règle avec la Loi,
cependant il implore le Fils de Dieu... Les amarres de la Loi le
défendaient mal du roulis ; inquiet, il quitte ce mouillage dangereux et
vient jeter l'ancre au port du Sauveur.

      Jésus ne lui reproche pas d'avoir manqué à la Loi, mais il
se met à l'aimer, ému par cette application de bon élève. Toutefois il
le déclare encore imparfait... : il est bon ouvrier de la Loi, mais
paresseux pour la vie éternelle. La sainte Loi est comme un pédagogue qui
achemine vers les commandements parfaits de Jésus (Ga 3,24) et vers sa
grâce. Jésus est « l'aboutissement de la Loi pour que soit donné la
justice à tous ceux qui croient en lui » (Rm 10,4).




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26 mai 2013

Evangile du jour

dimanche 26 mai 2013
Sainte Trinité, solennité

St Philippe Néri, prêtre et fond. († 1595),  Ste Marie-Anne de Jésus de Parédès, vierge († 1645)



Commentaire du jour
Syméon le Nouveau Théologien : « Tout ce qui appartient au Père est à moi »

Les lectures du jour

Jn 16,12-15.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Hymne 21 ; SC 174 (trad. SC p. 147 rev.)

« Tout ce qui appartient au Père est à moi »

Tu as brillé, tu as manifesté comme lumière de gloire
la lumière inaccessible de ton essence, Sauveur,
et tu as illuminé une âme plongée dans les ténèbres...
Éclairés par la lumière de l'Esprit,
les hommes regardent le Fils, ils voient le Père
et adorent la Trinité des Personnes, le Dieu unique...

Car le Seigneur [Christ] est l'Esprit (2Co 3,17),
Esprit aussi Dieu, le Père du Seigneur,
bien sûr un seul Esprit, car il n'est pas divisé.
Celui qui le possède, possède vraiment les trois
mais sans confusion...
Car le Père existe et comment sera-t-il le Fils ?
Car il est inengendré par essence.
Il y a le Fils et comment deviendra-t-il Esprit ?
L'Esprit est Esprit — et comment apparaîtra-t-il Père ?

Le Père est Père, parce qu'il engendre sans cesse...
Le Fils est Fils parce qu'il est sans cesse engendré
et il a été engendré avant tous les temps.
Il sort sans être coupé de sa racine.
Mais il est à la fois à part sans être séparé
et tout entier un avec le Père qui est Vivant,
et lui-même est Vie et donne la vie à tous (Jn 14,6; 10,28).
Tout ce qu'a le Père, le Fils aussi.
Tout ce qu'a le Fils, le Père l'a de même.
Je vois le Fils, je vois aussi le Père.
On voit le Père en tout semblable au Fils,
sauf que l'un engendre et que l'autre est sans cesse engendré...
Comment le Fils sort-il du Père ? Comme la parole sort de l'esprit.
Comment en est-il séparé ? Comme la voix l'est de la parole.
Comment prend-il corps ? Comme la parole que l'on écrit...

Comment donner un nom au Créateur de tout ?
Noms, actions, expressions,
tout est venu au monde sur l'ordre de Dieu
car il a donné leurs noms à ses œuvres
et à chaque réalité son appellation propre...
Mais son nom à lui, on ne l'a jamais connu
si ce n'est « Dieu inexprimable », comme dit l'Écriture (cf Gn 32,30).
S'il est donc inexprimable, s'il n'a pas de nom,
s'il est invisible, s'il est mystérieux,
s'il est inaccessible, seul au-delà de toute parole,
au-delà de la pensée non seulement humaine
mais aussi celle des anges,
« il s'est donné l'obscurité comme un refuge » (Ps 17,12).
Tout le reste ici-bas appartient aux ténèbres
mais lui seul, comme la lumière, est en dehors des ténèbres.




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25 mai 2013

Evangile du jour

samedi 25 mai 2013
Le samedi de la 7e semaine du Temps Ordinaire

St Bède le Vénérable, Docteur de l'Église († 735),  St Grégoire VII, pape  (155e) de 1073 à 1085,  Bx Mykola (Nicolas) Cehelskyj, prêtre et martyr (1896-1951)



Commentaire du jour
Saint Léon le Grand : « Laissez les enfants venir à moi »

Les lectures du jour

Mc 10,13-16.


On présentait à Jésus des enfants pour les lui faire toucher ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n'accueille pas le royaume de Dieu à la manière d'un enfant n'y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Léon le Grand (?-v. 461), pape et docteur de l'Église
Sermon 7 pour l'Épiphanie, 3 4 ; SC 22 bis, PL 54, 258 (trad. cf Orval et SC, p. 281)

« Laissez les enfants venir à moi »

      Le Christ aime l'enfance qu'il a d'abord assumée dans son âme comme
dans son corps. Le Christ aime l'enfance, qui enseigne l'humilité, qui est
la norme de l'innocence, le modèle de la douceur. Le Christ aime l'enfance
: vers elle il oriente la conduite des adultes, vers elle il ramène les
vieillards, il attire à son propre exemple ceux qu'il élève au royaume
éternel.

      Mais pour comprendre comment il est possible de parvenir à une
conversion si admirable, et par quelle transformation il nous faut revenir
à une attitude d'enfants, laissons saint Paul nous instruire et nous dire :
« Pour ce qui du bons sens, ne soyez pas des enfants, mais soyez de petits
enfants pour ce qui est de la malice » (1Co 14,20). Il ne s'agit donc pas
pour nous de revenir aux jeux de l'enfance, ni aux maladresses des débuts,
mais de lui prendre quelque chose qui convient aux années de la maturité,
c'est-à-dire apaiser rapidement les agitations intérieures, retrouver vite
le calme, oublier totalement les offenses, être complètement indifférent
aux honneurs, aimer se retrouver ensemble, garder l'égalité d'humeur comme
étant naturelle. En effet, c'est un grand bien que de ne pas savoir nuire
et ne pas avoir de goût pour le mal...; ne rendre à personne le mal pour le
mal (Rm 12,17), c'est la paix intérieure des enfants qui convient aux
chrétiens... C'est cette forme d'humilité que nous enseigne le Sauveur
enfant quand il a été adoré par les mages.  




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24 mai 2013

Evangile du jour

vendredi 24 mai 2013
Le vendredi de la 7e semaine du Temps Ordinaire

Sts Donatien et Rogatien, martyrs († 287 ou 288),  Bx Louis Zéphyrin Moreau, évêque († 1901)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Tous deux ne feront plus qu'un »

Les lectures du jour

Mc 10,1-12.


Jésus arrive en Judée et en Transjordanie. De nouveau, la foule s'assemble près de lui, et de nouveau, il les instruisait comme d'habitude.
Des pharisiens l'abordèrent et pour le mettre à l'épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus dit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui répondirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d'établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C'est en raison de votre endurcissement qu'il a formulé cette loi.
Mais, au commencement de la création, il les fit homme et femme.
A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère,
il s'attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu'un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu'un.
Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l'interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur répond : « Celui qui renvoie sa femme pour en épouser une autre est coupable d'adultère envers elle.
Si une femme a renvoyé son mari et en épouse un autre, elle est coupable d'adultère. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Homélie pour l'ouverture du Synode sur la famille, 26/09/1980, §5 (trad. ORfr 40 rev.)

« Tous deux ne feront plus qu'un »

      Lorsque le Christ, avant sa mort, au seuil même du mystère pascal,
prie en disant : « Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés
pour qu'ils soient un, comme nous » (Jn 17,11), il demande aussi en quelque
sorte, peut-être d'une façon particulière, l'unité des époux et des
familles. Il prie pour l'unité de ses disciples, pour l'unité de l'Église ;
or le mystère de l'Église est comparé par saint Paul au mariage (Ep 5,32).

      Ainsi non seulement l'Église donne à la famille une part spéciale de
ses soins, mais encore elle considère le sacrement du mariage, d'une
certaine façon, comme son modèle. Dans l'amour du Christ son Époux, qui
nous a aimés jusqu'à la mort, l'Église contemple les époux et les épouses,
qui ont promis de s'aimer pour toute la vie, jusqu'à la mort. Et elle
considère que c'est un devoir singulier pour elle de protéger cet amour,
cette fidélité et cette honnêteté, ainsi que tous les biens qui en
découlent pour la personne humaine et la société. C'est proprement la
famille qui donne la vie à la société ; c'est dans la famille que, par
l'éducation, se forme la structure même de l'humanité, de tout homme en ce
monde.

      Dans l'Évangile...le Fils parle ainsi au Père : « Je leur ai donné
les paroles que tu m'avais données : ils les ont reçues..., et ils ont cru
que c'est toi qui m'as envoyé... Tout ce qui est à moi est à toi et tout ce
qui est à toi est à moi » (Jn 17,8-10). L'écho de ce dialogue ne
résonne-t-il pas dans le cœur des hommes de toutes les générations ? Ces
mots ne constituent-ils pas le tissu même de la vie et de l'histoire de
toute famille, et à travers la famille, de tout homme ?... « Je prie pour
eux..., pour ceux que tu m'as donnés, car ils sont à toi » (v. 9).




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23 mai 2013

Evangile du jour

jeudi 23 mai 2013
Le jeudi de la 7e semaine du Temps Ordinaire

St Giovanni Battista de Rossi, prêtre († 1764),  St Didier, évêque de Vienne et martyr († 608)



Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : « Ayez du sel en vous-mêmes »

Les lectures du jour

Mc 9,41-50.


Jésus disait à ses disciples : " Celui qui vous donnera un verre d'eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Celui qui entraînera la chute d'un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu'on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu'on le jette à la mer.
Et si ta main t'entraîne au péché, coupe-la. Il vaut mieux entrer manchot dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux mains dans la géhenne, là où le feu ne s'éteint pas.

Si ton pied t'entraîne au péché, coupe-le. Il vaut mieux entrer estropié dans la vie éternelle que d'être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne.

Si ton œil t'entraîne au péché, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne,
là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas.
Car tout homme sera salé au feu.
C'est une bonne chose que le sel ; mais si le sel cesse d'être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa force ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Prière pour demander la sagesse

« Ayez du sel en vous-mêmes »

      Accorde-moi, Dieu miséricordieux, de désirer avec ardeur ce que tu
approuves, de le rechercher avec prudence, de le reconnaître avec vérité,
de l'accomplir avec perfection, à la louange et à la gloire de ton nom.

      Mets de l'ordre en ma vie, et donne-moi d'accomplir ce que tu veux
que je fasse, comme il faut et comme il est utile au salut de mon âme. Que
j'aille vers toi, Seigneur, par un chemin sûr, droit, agréable et menant au
terme, un chemin qui ne s'égare pas entre les prospérités et les
adversités, afin que je te rende grâces dans les choses prospères, et que
dans les choses adverses je garde la patience, ne me laissant ni exalter
par les premières, ni abattre par les secondes. Que rien ne me réjouisse ni
ne m'attriste, hors ce qui mène à toi ou m'en retire. Que je ne désire
plaire ou ne craigne de déplaire à personne si ce n'est à toi. Que tout ce
qui passe devienne vil à mes yeux à cause de toi, Seigneur, et que tout ce
qui te touche me soit cher, mais toi, mon Dieu, plus que tout le reste...
Que je ne désire rien en dehors de toi...

      Accorde-moi, Seigneur mon Dieu, une intelligence qui te connaisse, un
empressement qui te cherche, une sagesse qui te trouve, une vie qui te
plaise, une persévérance qui t'attende avec confiance et une confiance qui
te possède à la fin. Accorde-moi d'être affligé de tes peines par la
pénitence, d'user en chemin de tes bienfaits par la grâce, de jouir de tes
joies surtout dans la patrie par la gloire. Ô toi qui, étant Dieu, vis et
règnes dans tous les siècles.




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22 mai 2013

Evangile du jour

mercredi 22 mai 2013
Le mercredi de la 7e semaine du Temps Ordinaire

Ste Rita (Marguerita) de Cascia, religieuse († 1457),  Ste Julie, vierge et martyre († Ve s.),  Bse Maria Domenica Brun Barbantini, fondatrice († 1868)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : Est-ce qu'ils marchent avec nous ?

Les lectures du jour

Mc 9,38-40.


Jean, l'un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu'un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l'en empêcher, car il n'est pas de ceux qui nous suivent. »
Jésus répondit : « Ne l'empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n'est pas contre nous est pour nous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Église « Lumen gentium », §16 (trad. cf Winling)

Est-ce qu'ils marchent avec nous ?

      Quant à ceux qui n'ont pas encore reçu l'Évangile, eux aussi sont
ordonnés de diverses manières au peuple de Dieu. Et en premier lieu, ce
peuple qui a reçu les alliances et les promesses, et dont le Christ est
issu selon la chair (Rm 9,4-5), peuple très aimé du point de vue de
l'élection, « à cause de leurs pères, car les dons et l'appel de Dieu sont
irrévocables » (Rm 11,28-29). Mais le dessein de salut embrasse aussi ceux
qui reconnaissent le Créateur, en premier lieu les musulmans qui,
professant avoir la foi d'Abraham, adorent avec nous le Dieu unique,
miséricordieux, qui jugera les hommes au dernier jour.

      Quant aux autres qui cherchent le Dieu inconnu à travers des ombres
et des images,  Dieu n'est pas loin d'hommes de cette sorte, puisque c'est
lui qui donne à tous vie, souffle et toutes choses (Ac 17,25-28) et que,
comme Sauveur, il veut que tous les hommes soient sauvés (1Tm 2,4). En
effet, ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l'Évangile du Christ et
son Église et cherchent cependant Dieu d'un cœur sincère et s'efforcent,
sous l'influence de sa grâce, d'accomplir dans leurs actions sa volonté
telle qu'ils la connaissent par ce que leur dicte leur conscience, eux
aussi peuvent arriver au salut éternel. La Providence divine ne refuse pas
les secours nécessaires pour le salut à ceux qui, sans faute de leur part,
ne sont pas encore parvenus à une connaissance explicite de Dieu, mais
cherchent, non sans le secours de la grâce divine, à mener une vie droite.
En effet, tout ce qui se trouve de bon et de vrai chez eux est considéré
par l'Église comme une préparation à l'Évangile et comme un don de Celui
qui illumine tout homme pour qu'il ait finalement la vie.     




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21 mai 2013

Evangile du jour

mardi 21 mai 2013
Le mardi de la 7e semaine du Temps Ordinaire

St Christophe Magallanes et 24 compagnons, martyrs,  St Eugène de Mazenod, évêque et fondateur (1782-1861),  St Hospice, ermite près de Nice († v. 581)



Commentaire du jour
Saint Augustin : L'évêque, comme tout chrétien, « serviteur de tous »

Les lectures du jour

Mc 9,30-37.


Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon pour le sacre d'un évêque, Guelferbytanus n°32 ; PLS 2, 637 (trad. coll. Pères dans la foi, n°46, p. 93 rev.)

L'évêque, comme tout chrétien, « serviteur de tous »

      Celui qui est à la tête du peuple doit d'abord comprendre qu'il est
le serviteur de tous. Qu'il ne dédaigne pas ce service..., puisque le
Seigneur des seigneurs (1Tm 6,15) n'a pas dédaigné de se mettre à notre
service.

      C'est l'impureté de la chair qui avait insinué chez les disciples du
Christ comme un désir de la grandeur ; la fumée de l'orgueil leur montait
aux yeux. Nous lisons en effet : « Une dispute s'éleva entre eux pour
savoir qui était le plus grand » (Lc 22,24). Mais le Seigneur médecin était
là ; il a réprimé leur enflure... Il leur a montré dans un enfant l'exemple
de l'humilité... Car c'est un grand mal que l'orgueil, le premier mal,
l'origine de tout péché...

      C'est pourquoi l'apôtre Paul recommande, parmi les autres vertus des
responsables de l'Église, l'humilité (cf 1Tm 3,6)... Quand le Seigneur
parlait à ses apôtres pour les affermir dans l'humilité, il leur dit, en
leur proposant l'exemple de l'enfant : « Qui veut être le plus grand parmi
vous, qu'il soit votre serviteur » (Mt 20,26)... C'est en évêque que je
vous parle et mes avertissements me font craindre moi-même... Le Christ est
venu « non pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon
pour une multitude » (Mc 10,45). Voilà comment il a servi, voilà quels
serviteurs il nous ordonne d'être. Il a donné sa vie, il nous a rachetés.
Qui de nous peut racheter quelqu'un ? Nous avons été rachetés de la mort
par sa mort, par son sang. Nous qui étions étendus à terre, nous avons été
relevés par son humilité. Mais nous aussi, nous devons apporter notre
petite part pour ses membres, puisque nous avons été faits ses membres. Il
est la tête, nous sommes le corps (Ep 1,22). Et l'apôtre Jean nous exhorte
à l'imiter : « Le Christ a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons
donner notre vie pour nos frères » (1Jn 3,16).




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20 mai 2013

Evangile du jour

lundi 20 mai 2013
Le lundi de la 7e semaine du Temps Ordinaire

St Bernardino de Sienne, prêtre o.f.m. (1380-1444),  St Arcangelo Tadini, prêtre et fondateur (1846-1912),  Bx Louis (Luigi) Talamoni, prêtre et fond. (1848-1926)



Commentaire du jour
Bienheureux Charles de Foucauld : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance »

Les lectures du jour

Mc 9,14-29.


Jésus, Pierre, Jacques et Jean, en rejoignant les autres disciples, virent une grande foule qui les entourait, et des scribes qui discutaient avec eux.
Aussitôt qu'elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer.
Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »
Un homme dans la foule lui répondit : « Maître, je t'ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
cet esprit s'empare de lui n'importe où, il le jette par terre, l'enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J'ai demandé à tes disciples d'expulser cet esprit, mais ils n'ont pas réussi. »
Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps devrai-je rester auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le auprès de moi. »
On l'amena auprès de lui. Dès qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant ; celui-ci tomba, il se roulait par terre en écumant.
Jésus interrogea le père : « Combien y a-t-il de temps que cela lui arrive ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
Et souvent il l'a même jeté dans le feu ou dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu y peux quelque chose, viens à notre secours, par pitié pour nous ! »
Jésus reprit : « Pourquoi dire : 'Si tu peux'...  ? Tout est possible en faveur de celui qui croit. »
Aussitôt le père de l'enfant s'écria : « Je crois ! Viens au secours de mon incroyance ! »
Jésus, voyant que la foule s'attroupait, interpella vivement l'esprit mauvais : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l'ordonne, sors de cet enfant et n'y rentre plus jamais ! »
L'esprit poussa des cris, secoua violemment l'enfant et sortit. L'enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout.
Quand Jésus fut rentré à la maison, seul avec ses disciples, ils l'interrogeaient en particulier : « Pourquoi est-ce que nous, nous n'avons pas pu l'expulser ? »
Jésus leur répondit : « Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur les évangiles (Gigord 1957, p. 38)

« Je crois ! Viens au secours de mon incroyance »

      La vertu que notre Seigneur récompense, la vertu qu'il loue, c'est
presque toujours la foi. Quelquefois, il loue l'amour, comme dans
Magdeleine (Lc 7,47) ; quelquefois l'humilité, mais ces exemples sont rares
; c'est presque toujours la foi qui reçoit de lui récompense et louanges.
Pourquoi ? Sans doute parce que la foi est la vertu, sinon la plus haute
(la charité passe avant), du moins la plus importante, car elle est le
fondement de toutes les autres, y compris la charité, et aussi parce
qu'elle est la plus rare.

      Avoir vraiment la foi, la foi qui inspire toutes les actions, cette
foi au surnaturel qui dépouille le monde de son masque et montre Dieu en
toutes choses ; qui fait disparaître toute impossibilité ; qui fait que ces
mots d'inquiétude, de péril, de crainte, n'ont plus de sens ; qui fait
marcher dans la vie avec un calme, une paix, une joie profonde, comme un
enfant à la main de sa mère ; qui établit l'âme dans un détachement si
absolu de toutes les choses sensibles dont elle voit clairement le néant et
la puérilité ; qui donne une telle confiance dans la prière, la confiance
de l'enfant demandant une chose juste à son père ; cette foi qui nous
montre que, « hors faire ce qui est agréable à Dieu, tout est mensonge » ;
cette foi qui fait voir tout sous un autre jour — les hommes comme des
images de Dieu, qu'il faut aimer et vénérer comme les portraits de notre
Bien-Aimé et à qui il faut faire tout le bien possible ; les autres
créatures comme des choses qui doivent, sans exception, nous aider à gagner
le ciel, en louant Dieu à leur sujet, en nous en servant ou en nous en
privant — cette foi qui, faisant entrevoir la grandeur de Dieu, nous fait
voir notre petitesse ; qui fait entreprendre sans hésiter, sans rougir,
sans craindre, sans reculer jamais, tout ce qui est agréable à Dieu : oh,
que cette foi est rare ! Mon Dieu, donnez-la-moi ! Mon Dieu, je crois, mais
augmentez ma foi ! Mon Dieu, faites que je croie et que j'aime.




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19 mai 2013

Evangile du jour

dimanche 19 mai 2013
Pentecôte, solennité

Solennité de la Pentecôte
St Yves Hélory, avocat puis prêtre (1250-1303),  St Crispino de Viterbe, religieux o.f.m. cap.,  Bse Pina Suriano, laïque et fondatrice († 1950)



Commentaire du jour
Jean Tauler : « Ils furent tous remplis du Saint Esprit et ils commencèrent à parler des merveilles de Dieu » (Ac 2,4.11)

Les lectures du jour

Jn 14,15-16.23b-26.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m'aimez, vous resterez fidèles à mes commandements.
Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l'Esprit de vérité.
« Si quelqu'un m'aime, il restera fidèle à ma parole ; mon Père l'aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui.
Celui qui ne m'aime pas ne restera pas fidèle à mes paroles. Or, la parole que vous entendez n'est pas de moi : elle est du Père, qui m'a envoyé.
Je vous dis tout cela pendant que je demeure encore avec vous ;
mais le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean Tauler (v. 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 26, 2e pour la Pentecôte (trad. Cerf 1991, p. 192 rev.)

« Ils furent tous remplis du Saint Esprit et ils commencèrent à parler des merveilles de Dieu » (Ac 2,4.11)

      Voici le bel anniversaire du jour où le Saint Esprit a été envoyé aux
saints disciples et à tous ceux qui étaient réunis avec eux, du jour où
nous a été rendu le beau trésor que la ruse de l'Ennemi et l'infirmité
humaine nous avaient fait perdre au Paradis terrestre...

      La façon dont cela est arrivé est déjà merveilleuse extérieurement ;
quant au mystère caché et enfermé intérieurement sous ces merveilles,
aucune raison, aucune pensée, aucune créature ne sauraient le connaître, le
concevoir et le dire. Le Saint Esprit est une immensité d'une grandeur si
incompréhensible et si douce que toutes les grandeurs et les immensités que
la raison laissée à elle-même peut concevoir...ne sont rien à côté de
celle-ci. Vis-à-vis de cela, le ciel et la terre et tout ce qu'on peut y
saisir ne sont rien... Voilà pourquoi l'Esprit Saint doit lui-même préparer
la place où il doit être reçu, travailler par lui-même à rendre l'homme
capable de le recevoir...; c'est l'abîme inexprimable de Dieu qui doit être
à lui-même...son lieu et sa capacité de réception.

      « La maison fut tout à fait remplie » (Ac 2,2)... Cette maison
symbolise d'abord la sainte Église, qui est la demeure de Dieu, mais elle
symbolise en second lieu chaque homme en qui le Saint Esprit habite. De
même que dans une maison il y a beaucoup d'appartements, de chambres, ainsi
y a-t-il dans l'homme beaucoup de facultés, de sens et d'énergies
différentes : le Saint Esprit les visite toutes, de façon spéciale. Dès
qu'il arrive, il presse, excite l'homme, éveille en lui certaines
inclinations, le travaille et l'éclaire. Cette visite et cette action
intérieures, tous les hommes ne le ressentent pas également. Bien que le
Saint Esprit soit en tous les braves gens, celui qui veut pouvoir prendre
conscience de son opération, sentir et goûter sa présence doit se
recueillir en lui-même...dans le calme et le silence... Plus l'homme
s'adonne à son mouvement de recueillement, plus il prend conscience de
cette manifestation intérieure et toujours croissante du Saint Esprit, qui
lui a cependant été donnée complètement dès le début.




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Viens, Esprit Saint !

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« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68


Madame, Monsieur,

Chers abonnés,


Aujourd’hui nous célébrons la fête de la Pentecôte qui commémore la venue de l’Esprit Saint sur les apôtres, le cinquantième jour après Pâques. L’évènement de la Pentecôte ne peut être compris qu’en lien avec Pâques et l’Ascension : le Christ est mort pour le salut du monde, il est ressuscité et a rejoint le Père ; puis il a envoyé aux hommes son Esprit, révélant ainsi la troisième personne de la Trinité. C’est pourquoi cette fête clôt le temps pascal qui dure sept semaines.


La Pentecôte marque aussi la naissance de l’Église. En effet les apôtres, ayant reçu la force de l’Esprit, eurent alors le courage de témoigner de la résurrection du Christ, de faire connaître son enseignement et de baptiser. Comme les apôtres, nous sommes appelés à ne pas rester entre nous, mais au contraire à proclamer vaillamment l’Évangile. Demandons à l’Esprit Saint de nous donner cette force pour témoigner tout autour de nous de Notre Seigneur Jésus-Christ en vivant dans son amour.


Chers abonnés, nous vous souhaitons une très sainte fête de la Pentecôte !

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18 mai 2013

Evangile du jour

samedi 18 mai 2013
Le samedi de la 7e semaine de Pâques

St Jean I, pape (53e) et martyr de 523 à 526 ,  St Felice de Cantalice, religieux o.f.m. cap. († 1587)



Commentaire du jour
Saint Augustin : Pierre et Jean, de l'action à la contemplation.

Les lectures du jour

Jn 21,20-25.


Jésus ressuscité venait d'annoncer à Pierre par quel genre de mort il rendrait gloire à Dieu. En se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le disciple que Jésus aimait. (C'est lui qui, pendant le repas, s'était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire : " Seigneur, quel est celui qui va te livrer?" )
Pierre, voyant ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui arrivera-t-il ? »
Jésus lui répond : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? Mais toi, suis-moi. »
Ainsi se répandit parmi les frères l'idée que ce disciple ne mourrait pas. Or, Jésus n'avait pas dit à Pierre : « Il ne mourra pas », mais : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? »
C'est lui, le disciple qui rend témoignage de tout cela, et qui l'a rapporté par écrit, et nous savons que son témoignage est vrai.
Il y a encore beaucoup d'autres choses que Jésus a faites ; et s'il fallait rapporter chacune d'elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l'on écrirait ainsi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de Jean, n°124, 5-7 ; CCL 36, 685 (trad. Orval rev.)

Pierre et Jean, de l'action à la contemplation.

  L'Église connaît deux vies préconisées et recommandées par Dieu.
L'une est dans la foi, l'autre dans la vision ; l'une dans le pèlerinage du
temps, l'autre dans la demeure de l'éternité ; l'une dans le labeur,
l'autre dans le repos ; l'une sur le chemin, l'autre dans la patrie ; l'une
dans l'effort de l'action, l'autre dans la récompense de la
contemplation... La première est représentée par l'apôtre Pierre, la
seconde par Jean. La première se déroule entièrement ici-bas jusqu'à la fin
du monde, et alors elle prendra fin. La seconde ne trouvera sa plénitude
qu'après la fin du monde ; dans le monde à venir elle n'aura pas de fin.

C'est pourquoi Jésus dit à Pierre : « Suis-moi », et à propos de Jean
: « Je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à mon retour. Que t'importe ? Toi,
suis-moi »... Que ton action me suive, parfaite et modelée sur l'exemple de
ma Passion ; que la contemplation commencée demeure jusqu'à mon retour : je
la rendrai parfaite quand je reviendrai. Car elle suit le Christ, cette
ferveur endurante qui tient bon jusqu'à la mort ; et elle demeure jusqu'au
retour du Christ, cette connaissance qui sera manifestée alors en
plénitude. Ici, au pays des mortels, il faut endurer les maux de ce monde ;
là, nous contemplerons les biens du Seigneur au pays des vivants (Ps
26,13)...

Que personne donc ne sépare l'un de l'autre ces deux apôtres glorieux
; car ils étaient tous deux dans ce que Pierre symbolise et ils seront tous
deux dans ce que Jean représente.  




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17 mai 2013

Evangile du jour

vendredi 17 mai 2013
Le vendredi de la 7e semaine de Pâques

St Pascal Baylon, frère laïc o.f.m. († 1592),  Ste Giulia Salzano, vierge et fond. (1846-1929)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « M'aimes-tu ?... Sois le pasteur de mes brebis »

Les lectures du jour

Jn 21,15-19.


Après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
2e Homélie sur l'inscription du livre des Actes des apôtres

« M'aimes-tu ?... Sois le pasteur de mes brebis »

      Imitons la conduite des apôtres, et nous ne leur serons inférieurs en
rien. En effet ce ne sont pas leurs miracles qui les ont fait apôtres,
c'est la sainteté de leur vie. C'est à cela qu'on reconnaît un disciple du
Christ. Cette marque, le Seigneur lui-même nous l'a clairement donnée :
lorsqu'il a voulu tracer le portrait de ses disciples et révéler le signe
qui distinguerait ses apôtres, il dit : « Voici à quoi les hommes
reconnaîtront que vous êtes mes disciples ». Quel signe ? Faire des
miracles ? Ressusciter les morts ? Pas du tout. Mais à quoi donc ? « Ce qui
montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que
vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35).

      L'amour n'est pas un miracle, mais une œuvre : « L'amour est
l'accomplissement parfait de la Loi » (Rm 13,10)... Ayez donc l'amour en
vous et vous serez parmi les apôtres, même au premier rang parmi eux.
Voulez-vous une autre preuve de cet enseignement ? Voyez comment le Christ
s'adresse à Pierre : « Pierre, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il n'y a
rien qui nous fasse obtenir le Royaume des cieux comme d'aimer le Christ
comme il le mérite... Que ferons-nous pour l'aimer plus que les apôtres
?... Écoutons le Christ, celui-là même que nous devons aimer : « Si tu
m'aimes plus que ceux-ci, sois le berger de mes brebis »... Le zèle, la
compassion, le soin, ce sont des actes, non des miracles.




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16 mai 2013

Evangile du jour

jeudi 16 mai 2013
Le jeudi de la 7e semaine de Pâques

Ste Gemma Galgani, vierge (1878-1905),  Bx Simon Stock, général des Carmes (1164-1265) ,  St André Bobola, prêtre s.j. et martyr († 1657)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : « Qu'ils soient un pour que le monde croie que tu m'as envoyé »

Les lectures du jour

Jn 17,20-26.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel, il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi.
Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient un comme nous sommes un :
moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde saura que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi, et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée parce que tu m'as aimé avant même la création du monde.
Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu, et ils ont reconnu, eux aussi, que tu m'as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II (1920-2005), pape
Encyclique « Ut unum sint », 22-23 (trad. copyright © Libreria Editrice Vaticana)

« Qu'ils soient un pour que le monde croie que tu m'as envoyé »

      Sur la route œcuménique de l'unité, la priorité revient certainement
à la prière commune... Si, malgré leurs divisions, les chrétiens savent
toujours plus s'unir dans une prière commune autour du Christ, alors se
développera leur conscience des limites de ce qui les divise en comparaison
de ce qui les unit. S'ils se rencontrent toujours plus souvent et plus
assidûment devant le Christ dans la prière, ils pourront prendre courage
pour faire face à toute la douloureuse et humaine réalité des divisions, et
ils se retrouveront ensemble dans la communauté de l'Église que le Christ
forme sans cesse dans l'Esprit Saint, malgré toutes les faiblesses et
malgré les limites humaines.

      La communion de prière amène à porter un nouveau regard sur l'Église
et sur le christianisme. On ne doit pas oublier que le Seigneur a demandé
au Père l'unité de ses disciples afin qu'elle rende témoignage à sa mission
et que le monde puisse croire que le Père l'avait envoyé. On peut dire que
le mouvement œcuménique s'est mis en marche, en un sens, à partir de
l'expérience négative de ceux qui, annonçant l'unique Évangile, se
réclamaient chacun de sa propre Église ou de sa communauté ecclésiale. Une
telle contradiction ne pouvait pas échapper à ceux qui écoutaient le
message de salut et qui trouvaient là un obstacle à l'accueil de l'annonce
de l'Évangile.

      Cette grave difficulté n'est malheureusement pas surmontée : il est
vrai que nous ne sommes pas en pleine communion. Et pourtant, malgré nos
divisions, nous sommes en train de parcourir la route de la pleine unité,
de l'unité qui caractérisait l'Église apostolique à ses débuts, et que nous
recherchons sincèrement : guidée par la foi, notre prière commune en est la
preuve. Dans la prière, nous nous réunissons au nom du Christ qui est Un.
Il est notre unité.




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