15 janvier 2012

Evangile du jour

dimanche 15 janvier 2012
Deuxième dimanche du temps ordinaire

St Rémi, archevêque de Reims († 533),  St Paul, ermite (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Cyrille d'Alexandrie : « Voici l'Agneau de Dieu »

Les lectures du jour

Jn 1,35-42.


Jean Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus.
Celui-ci se retourna, vit qu'ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c'est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils l'accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C'était vers quatre heures du soir.
André, le frère de Simon-Pierre, était l'un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d'abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (autrement dit : le Christ).
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t'appelleras Képha » (ce qui veut dire : pierre).


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, 2, Prol. ; PG 73, 192 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 85 rev.)

« Voici l'Agneau de Dieu »

      « Jean voit Jésus venir vers lui et il dit : ' Voici l'Agneau de Dieu
qui enlève le péché du monde ' » (Jn 1,29). Ce n'est plus le temps de dire
: « Préparez le chemin du Seigneur » (Mt 3,3), puisque celui dont la venue
a été préparée se laisse voir : il s'offre désormais aux regards. La nature
de l'événement demande un autre discours : il faut faire connaître celui
qui est là, expliquer pourquoi il est descendu du ciel et venu jusqu'à
nous. C'est pourquoi Jean déclare : « Voici l'Agneau de Dieu ».

      Le prophète Isaïe nous l'a annoncé en disant qu'il est « mené à
l'abattoir comme une brebis, comme un agneau muet devant ceux qui le
tondent » (Is 53,7). La Loi de Moïse l'a préfiguré, mais...elle ne
procurait qu'un salut incomplet et sa miséricorde ne s'étendait pas à tous
les hommes. Or, aujourd'hui, l'Agneau véritable, représenté jadis par des
symboles, la victime sans reproche, est menée à l'abattoir.

      C'est pour bannir le péché du monde, renverser l'Exterminateur de la
terre, détruire la mort en mourant pour tous, briser la malédiction qui
nous frappait et mettre fin à cette parole : « Tu es poussière et à la
poussière tu retourneras » (Gn 3,19). Devenu ainsi le second Adam,
d'origine céleste et non terrestre (1Co 15,47), il est la source de tout
bien pour l'humanité..., la voie qui mène au Royaume des cieux. Car un seul
Agneau est mort pour tous, recouvrant pour Dieu le Père tout le troupeau de
ceux qui habitent la terre. « Un seul est mort pour tous », afin de les
soumettre tous à Dieu ; « un seul est mort pour tous » afin de les gagner
tous, afin que tous désormais « n'aient plus leur vie centrée sur
eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux » (2Co
5,14-15).




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