30 janvier 2012

Evangile du jour

lundi 30 janvier 2012
Le lundi de la 4e semaine du temps ordinaire

St Mutien-Marie, religieux (1841-1917),  Ste Martine, vierge et martyre (+ 226)



Commentaire du jour
Bienheureux Charles de Foucauld : « Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n'y consentit pas »

Les lectures du jour

Mc 5,1-20.


Jésus et ses disciples arrivèrent sur l'autre rive du lac, dans le pays de Géraséniens.
Comme Jésus descendait de la barque, aussitôt un homme possédé d'un esprit mauvais sortit du cimetière à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l'attacher, même avec une chaîne ;
en effet on l'avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui et cria de toutes ses forces :
« Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je t'adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir ! »
Jésus lui disait en effet : « Esprit mauvais, sors de cet homme ! »
Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L'homme lui répond : « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. »
Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. »
Il le leur permit. Alors ils sortirent de l'homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils s'étouffaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s'était passé.
Arrivés auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et devenu raisonnable, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte.
Les témoins leur racontèrent l'aventure du possédé et l'affaire des porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus de partir de leur région.
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
Il n'y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »
Alors cet homme s'en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l'admiration.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), ermite et missionnaire au Sahara
Méditations sur les évangiles, n°194 (Œuvres Spirituelles, Seuil 1958, p. 214)

« Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n'y consentit pas »

      La vraie, la seule perfection, ce n'est pas de mener tel ou tel genre
de vie, c'est de faire la volonté de Dieu ; c'est de mener le genre de vie
que Dieu veut, où il veut, et de le mener comme il l'aurait mené lui-même.
Lorsqu'il nous laisse le choix à nous-mêmes, alors oui, cherchons à le
suivre pas à pas le plus exactement possible, à partager sa vie telle
qu'elle a été, comme l'ont fait ses apôtres pendant sa vie et après sa mort
: l'amour nous pousse à cette imitation. Si Dieu nous laisse ce choix,
cette liberté, c'est précisément parce qu'il veut que nous tendions nos
voiles au vent du pur amour et que, poussés par lui, nous « courions à sa
suite à l'odeur de ses parfums » (Ct 1,4 LXX) dans une exacte imitation,
comme saint Pierre et saint Paul...

      Et si un jour Dieu veut nous tirer, ou pour un temps ou pour
toujours, de cette voie si belle et si parfaite, ne nous troublons ni ne
nous étonnons pas. Ses desseins sont impénétrables : il peut faire pour
nous, au milieu ou à la fin de la carrière, ce qu'il a fait pour le
Gérasénien aux débuts. Obéissons, faisons sa volonté..., allons où il
voudra, menons le genre de vie que sa volonté nous désignera. Mais partout
rapprochons-nous de lui de toutes nos forces et soyons dans tous les états,
dans toutes les conditions, comme lui-même y aurait été, s'y serait
conduit, si la volonté de son Père l'y avait mis comme elle nous y met.




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