31 mai 2010

Evangile du jour

lundi 31 mai 2010
Fête de la Visitation de la Vierge Marie

Visitation de la Vierge Marie - Fête
Pétronille, vierge (1er s.)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Marie se mit en route rapidement »

Les lectures du jour

Lc 1,39-56.
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la
montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit
en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint,
et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le
fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli
d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent
dites de la part du Seigneur. »
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront
bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à
jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna
chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 132)

« Marie se mit en route rapidement »

      Dès que Marie a été visitée par l'ange, elle s'est rendue en hâte
chez sa cousine Élisabeth qui elle-même attendait un enfant. Et l'enfant à
naître, Jean Baptiste, a tressailli de joie dans le sein d'Élisabeth.
Quelle merveille ! Dieu tout-puissant choisit un enfant à naître pour
annoncer la venue de son Fils !

      Marie, par le mystère de l'Annonciation et de la Visitation,
représente le modèle même de la vie que nous devrions mener. D'abord, elle
a accueilli Jésus dans son existence ; ensuite, ce qu'elle avait reçu, elle
l'a partagé. Chaque fois que nous recevons la Sainte Communion, Jésus le
Verbe devient chair dans notre vie - don de Dieu, tout à la fois beau,
gracieux, singulier. Telle a été donc la première Eucharistie :
l'offertoire par Marie de son Fils en elle, elle en qui il avait établi le
premier autel. Marie, la seule qui pouvait affirmer d'une confiance absolue
: « Ceci est mon corps », à partir de ce premier moment a offert son propre
corps, sa force, tout son être, à la formation du Corps du Christ.

      Notre mère l'Église a élevé les femmes à un grand honneur devant la
face de Dieu en proclamant Marie Mère de l'Église.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

30 mai 2010

Evangile du jour

dimanche 30 mai 2010
Sainte Trinité, solennité

La Sainte Trinité - Solennité
Ste Jeanne d'Arc, vierge (+1431) - Mémoire en France où elle est patronne secondaire



Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix : « Un seul Dieu, un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l'unité de leur nature » (Préface)

Les lectures du jour

Jn 16,12-15.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : « J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour
l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité
tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il
redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera
connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire
connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit :
Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église
Poème « Chant de l'âme qui connaît Dieu par la foi » (trad. OC, Cerf 1990, p. 151)

« Un seul Dieu, un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l'unité de leur nature » (Préface)

Je sais une source qui jaillit et s'écoule,
Mais c'est au profond de la nuit.

Cette source éternelle, elle reste cachée ;
Mais je n'ignore pas d'où elle prend naissance,
Et c'est au profond de la nuit...

Je sais, à vrai dire, qu'elle est sans origine,
Tout en elle pourtant plonge sa racine,
Mais c'est au profond de la nuit.

Jamais il ne sera de beauté qui l'égale,
Le ciel, l'univers vont s'y désaltérer,
Mais c'est au profond de la nuit.

Elle est, je le sais bien, tout à fait insondable,
Et, je le sais aussi, elle n'est pas guéable,
Pas même au profond de la nuit.

Jamais son bel éclat ne pourra s'obscurcir ;
Toute lumière aussi d'elle seule jaillit,
Mais c'est au profond de la nuit.

Je sais bien que ses flots sans cesse débordants
Arrosent l'abîme, la terre et tous les peuples,
Mais c'est au profond de la nuit.

Or il est un courant qui naît de cette source,
Aussi large et puissant que la source elle-même,
Mais c'est au profond de la nuit.

Des deux premiers courants, un troisième procède ;
Il n'est pas moins ancien que ceux qui l'ont produit,
Mais c'est au profond de la nuit.

Je sais que tous les trois sont une seule eau vive,
Et que l'un de l'autre vont dérivant sans cesse,
Mais c'est au profond de la nuit.

Cette source éternelle est toute rassemblée
En notre pain vivant pour nous donner la vie,
Mais c'est au profond de la vie...

Cette source d'eau vive, objet de mes désirs,
En ce vrai pain de vie je la vois, la contemple,
Mais c'est au profond de la nuit.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

29 mai 2010

Evangile du jour

samedi 29 mai 2010
Le samedi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Ste Ursule Ledóchowska (1865-1939), Bx Aymard (Mort en 1242)



Commentaire du jour
Saint Hilaire : « Par quelle autorité fais-tu cela ? »

Les lectures du jour

Mc 11,27-33.
Jésus et ses disciples reviennent à Jérusalem. Et comme Jésus allait et
venait dans le Temple, les chefs des prêtres, les scribes et les anciens
vinrent le trouver.
Ils lui demandaient : « Par quelle autorité fais-tu cela ? Ou bien qui t'a
donné autorité pour le faire ? »
Jésus leur dit : « Je vais vous poser une seule question. Répondez-moi, et
je vous dirai par quelle autorité je fais cela.
Le baptême de Jean venait-il du ciel ou des hommes ? Répondez-moi. »
Ils faisaient en eux-mêmes ce raisonnement : « Si nous disons : 'Du ciel',
il va dire : 'Pourquoi donc n'avez-vous pas cru à sa parole ? '
Mais allons-nous dire : 'Des hommes' ? » Ils redoutaient la foule, car tout
le monde estimait que Jean était réellement un prophète.
Ils répondent donc à Jésus : « Nous ne savons pas ! » Alors Jésus leur dit
: « Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité je fais cela. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
De Trinitate, VII, 26-27

« Par quelle autorité fais-tu cela ? »

      Il est bien au Père, ce Fils qui lui ressemble. Il vient de lui, ce
Fils qu'on peut lui comparer, car il lui est semblable. Il est son égal, ce
Fils qui accomplit les mêmes œuvres que lui (Jn 5,19)... Oui, le Fils
accomplit les œuvres du Père ; c'est pourquoi il nous demande de
croire qu'il est le Fils de Dieu. Il ne s'arroge pas là un titre qui ne lui
serait pas dû ; ce n'est pas sur ses propres œuvres qu'il appuie sa
revendication. Non ! Il rend témoignage que ce ne sont pas ses propres
œuvres, mais celles de son Père. Et il atteste ainsi que l'éclat de
ses actions lui vient de sa divine naissance. Mais comment les hommes
auraient-ils pu reconnaître en lui le Fils de Dieu, dans le mystère de ce
corps qu'il avait assumé, dans cet homme né de Marie ? C'est pour faire
pénétrer en leur cœur la foi en lui que le Seigneur accomplissait
toutes ces œuvres : « Si j'accomplis les œuvres de mon Père,
alors, même si vous ne voulez pas croire en moi, croyez au moins mes
œuvres ! » (Jn 10,38)

      Si l'humble condition de son corps semble un obstacle pour croire en
sa parole, il nous demande de croire au moins en ses œuvres. En
effet, pourquoi le mystère de sa naissance humaine nous empêcherait-il de
percevoir sa naissance divine ?... « Si vous ne voulez pas croire en moi,
croyez en mes œuvres, pour savoir et reconnaître que le Père est en
moi, et moi dans le Père »...

      Telle est la nature qu'il possède par naissance ; tel est le mystère
d'une foi qui nous assurera le salut  : ne pas diviser ceux qui sont un, ne
pas priver le Fils de sa nature, et proclamer la vérité du Dieu Vivant né
du Dieu Vivant... « Comme le Père qui m'a envoyé est vivant, de même, moi,
je vis par le Père » (Jn 6,57). « Comme le Père a la vie en lui-même, de
même il a donné au Fils d'avoir aussi en lui-même la vie » (Jn 5,26).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

28 mai 2010

Evangile du jour

vendredi 28 mai 2010
Le vendredi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

St Germain de Paris, Évêque (c. 496-576)



Commentaire du jour
Jean Tauler : « L'Écriture dit : " Ma maison s'appellera maison de prière pour toutes les nations. " Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits »

Les lectures du jour

Mc 11,11-26.
Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il inspecta du regard toutes
choses et, comme c'était déjà le soir, il sortit avec les Douze pour aller
à Béthanie.
Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim.
Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s'il y
trouverait quelque chose ; mais, en s'approchant, il ne trouva que des
feuilles, car ce n'était pas la saison des figues.
Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits
! » Et ses disciples écoutaient.
Ils arrivent à Jérusalem. Alors Jésus entra dans le Temple et se mit à
expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il
renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de
colombes,
et il ne laissait personne traverser le Temple en portant quoi que ce soit.

Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L'Écriture ne dit-elle pas : Ma
maison s'appellera maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous
en avez fait une caverne de bandits. »
Les chefs des prêtres et les scribes apprirent la chose, et ils cherchaient
comment le faire mourir. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la
foule était frappée par son enseignement.
Et quand le soir tombait, Jésus et ses disciples s'en allaient hors de la
ville.
Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché
jusqu'aux racines.
Pierre, se rappelant ce qui s'était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde :
le figuier que tu as maudit est desséché. »
Alors Jésus leur déclare : « Ayez foi en Dieu.
Amen, je vous le dis : tout homme qui dira à cette montagne : 'Enlève-toi
de là, et va te jeter dans la mer', s'il ne doute pas dans son coeur, mais
croit que ce qu'il dit va arriver, cela lui sera accordé !
C'est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière,
croyez que vous l'avez déjà reçu, cela vous sera accordé.
Et quand vous êtes là, en train de prier, si vous avez quelque chose contre
quelqu'un, pardonnez-lui, pour que votre Père qui est aux cieux vous
pardonne aussi vos fautes. »



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean Tauler (c. 1300-1361), dominicain
Sermon 46 (trad. Cerf 1980, t. 2, p. 24)

« L'Écriture dit : " Ma maison s'appellera maison de prière pour toutes les nations. " Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits »

      Notre Seigneur est entré dans le Temple et il a mis dehors tous ceux
qui achetaient et vendaient, en disant : « Ma maison sera une maison de
prière. Mais vous, vous en avez fait un repaire de brigands ». Quel est ce
temple devenu une caverne de brigands ? C'est l'âme et le corps de l'homme,
qui sont bien plus réellement le temple de Dieu que tous les temples jamais
édifiés (1Co 3,17;6,19).

      Quand Notre Seigneur veut venir dans ce temple-là, il le trouve
changé en un repaire de brigands et un bazar de marchands. Qu'est-ce qu'un
marchand ? Ce sont ceux qui donnent ce qu'ils ont - leur libre arbitre -
pour ce qu'ils n'ont pas - les choses de ce monde. Le monde entier est
plein de tels marchands ! Il y en a parmi les prêtres et les laïcs, parmi
les religieux, les moines et les moniales... Tant de gens si pleins de leur
propre volonté...; tant de gens qui cherchent en tout leur propre intérêt.
Si seulement, au contraire, ils voulaient faire un marché avec Dieu, en lui
donnant leur volonté, quel heureux marché ils feraient !

      L'homme doit vouloir, doit poursuivre, doit chercher Dieu dans tout
ce qu'il fait ; et quand il a fait tout cela - boire, dormir, manger,
parler, écouter - qu'il laisse alors complètement les images des choses et
fasse en sorte que son temple reste vide. Une fois le temple vidé, une fois
que tu en auras chassé cette troupe de vendeurs, les imaginations qui
l'encombrent, tu pourras être une maison de Dieu (Ep 2,19). Tu auras alors
la paix et la joie du cœur, et plus rien ne te troublera, rien de ce
qui maintenant t'inquiète et te déprime et te fait souffrir.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

27 mai 2010

Evangile du jour

jeudi 27 mai 2010
Le jeudi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

St Augustin de Cantorbéry, archevêque (+ 605)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Fils de David, aie pitié de moi »

Les lectures du jour

Mc 10,46-52.
Jésus et ses disciples arrivent à Jéricho. Et tandis que Jésus sortait de
Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle,
Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.
Apprenant que c'était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Jésus, fils
de David, aie pitié de moi ! »
Beaucoup de gens l'interpellaient vivement pour le faire taire, mais il
criait de plus belle : « Fils de David, aie pitié de moi ! »
Jésus s'arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l'aveugle, et on
lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t'appelle. »
L'aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.
Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? - Rabbouni, que je
voie. »
Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t'a sauvé. » Aussitôt l'homme se mit à
voir, et il suivait Jésus sur la route.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur les évangiles, n°2 (trad. Tissot, Les Pères nous parlent, 1954, p. 190)

« Fils de David, aie pitié de moi »

      L'Écriture nous représente avec raison cet aveugle assis au bord du
chemin et demandant l'aumône, car la Vérité a dit elle-même : « Je suis la
voie » (Jn 14,6). Ainsi, quiconque ignore la clarté de la lumière éternelle
est aveugle.

      S'il croit déjà au Rédempteur, il est assis au bord du chemin. S'il
croit déjà, mais néglige de demander que lui soit donnée la lumière
éternelle et s'il néglige de prier, cet aveugle peut être assis au bord du
chemin, mais il ne demande pas l'aumône. Mais s'il croit, s'il connaît
l'aveuglement de son cœur et prie afin de recevoir la lumière de la
vérité, alors il est bien cet aveugle assis au bord du chemin et qui
demande aussi l'aumône.

      Celui donc qui reconnaît les ténèbres de son aveuglement et ressent
la privation de la lumière éternelle, qu'il crie au fond de son cœur,
qu'il crie de toute son âme : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! »




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

26 mai 2010

Evangile du jour

mercredi 26 mai 2010
Le mercredi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

St Philippe Neri, prêtre (+ 1595) - Mémoire



Commentaire du jour
Saint Alphonse-Marie de Liguori : « Donner sa vie en rançon pour la multitude »

Les lectures du jour

Mc 10,32-45.
Les disciples étaient en route avec Jésus pour monter à Jérusalem ; Jésus
les précédait ; ils étaient effrayés, et ceux qui suivaient étaient aussi
dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze avec lui, il se mit à leur
dire ce qui allait lui arriver :
« Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme sera livré aux
chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort, ils le
livreront aux païens,
ils se moqueront de lui, ils cracheront sur lui, ils le flagelleront et le
tueront, et trois jours après, il ressuscitera. »
Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s'approchent de Jésus et lui disent :
« Maître, nous voudrions que tu exauces notre demande. »
Il leur dit : « Que voudriez-vous que je fasse pour vous ? »
Ils lui répondirent : « Accorde-nous de siéger, l'un à ta droite et l'autre
à ta gauche, dans ta gloire. »
Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous
boire à la coupe que je vais boire, recevoir le baptême dans lequel je vais
être plongé ? »
Ils lui disaient : « Nous le pouvons. » Il répond : « La coupe que je vais
boire, vous y boirez ; et le baptême dans lequel je vais être plongé, vous
le recevrez.
Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, il ne m'appartient pas de
l'accorder, il y a ceux pour qui ces places sont préparées. »
Les dix autres avaient entendu, et ils s'indignaient contre Jacques et
Jean.
Jésus les appelle et leur dit : « Vous le savez : ceux que l'on regarde
comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ; les grands leur
font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand sera
votre serviteur.
Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous :
car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et
donner sa vie en rançon pour la multitude. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Alphonse-Marie de Liguori (1696-1787), évêque et docteur de l'Eglise
(trad. Oeuvres, t.14)

« Donner sa vie en rançon pour la multitude »

      Un Dieu qui sert, qui balaie la maison, qui se livre à des travaux
pénibles -- comme une seule de ces pensées devrait suffire à nous combler
d'amour ! Lorsque le Sauveur s'est mis à prêcher son Évangile, il s'est
fait « le serviteur de tous », déclarant lui-même « qu'il n'était pas venu
pour être servi, mais pour servir ». C'est comme s'il avait dit qu'il
voulait être le serviteur de tous les hommes. Et au terme de sa vie, il ne
s'est pas contenté, dit saint Bernard, « d'avoir pris la condition de
serviteur pour se mettre au service des hommes ; il a voulu prendre
l'aspect d'un serviteur indigne pour être frappé et subir la peine qui nous
était due en raison de nos péchés ».

      Voici que le Seigneur, serviteur obéissant de tous, se soumet à la
sentence de Pilate, tout injuste qu'elle est, et se livre à ses
bourreaux... Ainsi, ce Dieu nous a tant aimés que, par amour pour nous, il
a voulu obéir comme esclave jusqu'à mourir et à mourir d'une mort
douloureuse et infâme, le supplice de la croix (Ph 2,8).

      Or, en tout cela, il obéissait non comme Dieu, mais comme homme,
comme esclave dont il avait assumé la condition. Tel saint s'est livré
comme esclave pour racheter un pauvre, et il s'est attiré par là
l'admiration du monde par cet acte héroïque de charité. Mais qu'est-ce que
cette charité comparée à celle du Rédempteur ? Etant Dieu, voulant nous
racheter de l'esclavage du diable et de la mort qui nous était dû, il se
fait esclave lui-même, il se laisse ligoter et clouer à la croix. « Pour
que le serviteur devienne maître, dit saint Augustin, Dieu a voulu se faire
serviteur. »




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

25 mai 2010

Evangile du jour

mardi 25 mai 2010
Le mardi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

St Bède le Vénérable, Docteur de l'Église (+ 735), St Grégoire VII, pape (+ 1085)



Commentaire du jour
Cardinal John Henry Newman : « Nous avons tout quitté pour te suivre »

Les lectures du jour

Mc 10,28-31.
Pierre se mit à dire à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te
suivre. »
Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de
moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des soeurs, une mère, un
père, des enfants ou une terre,
sans qu'il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères,
soeurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde
à venir, la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers.
»


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS, vol. 8, n° 2 « Divine Calls »

« Nous avons tout quitté pour te suivre »

      Nous ne sommes pas appelés une fois seulement, mais bien des fois;
tout le long de notre vie, Christ nous appelle. Il nous a appelés d'abord
par le baptême, mais plus tard aussi ; que nous obéissions ou non à sa
voix, il nous appelle encore en sa miséricorde. Si nous manquons à nos
promesses baptismales, il nous appelle à nous repentir. Si nous nous
efforçons de répondre à notre vocation, il nous appelle toujours plus
avant, de grâce en grâce, de sainteté en sainteté, tant que la vie nous est
laissée pour cela.

      Abraham a été appelé à quitter sa maison et son pays (Gn 12,1),
Pierre ses filets (Mt 4,18), Matthieu son emploi (Mt 9,9), Elisée sa ferme
(1R 19,19), Nathanaël sa retraite (Jn 1,47). Sans cesse, tous nous sommes
appelés, d'une chose à l'autre, toujours plus loin, n'ayant pas de lieu de
repos, mais montant vers notre repos éternel, et n'obéissant à un appel
intérieur que pour être prêts à en entendre un autre.

      Christ nous appelle sans cesse, pour nous justifier sans cesse ; sans
cesse, de plus en plus, il veut nous sanctifier et nous glorifier. Nous
devons le comprendre, mais nous sommes lents à nous rendre compte de cette
grande vérité, que Christ marche en quelque sorte parmi nous, et que de sa
main, de ses yeux, de sa voix, il nous fait signe de le suivre. Nous ne
saisissons pas que son appel est quelque chose qui a lieu en ce moment
même. Nous pensons qu'elle a eu lieu au temps des apôtres ; mais nous n'y
croyons pas, nous ne l'attendons pas vraiment pour nous-mêmes.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

24 mai 2010

Evangile du jour

lundi 24 mai 2010
Le lundi de la 8e semaine du Temps Ordinaire

Sts Donatien et Rogatien, martyrs (3ème s.), Bx Louis Zéphyrin Moreau, Évêque (+ 1901)



Commentaire du jour
Récit de trois compagnons de St François d'Assise : Les débuts de la conversion de saint François

Les lectures du jour

Mc 10,17-27.
Jésus se mettait en route quand un homme accourut vers lui, se mit à genoux
et lui demanda : « Bon maître, que dois-je faire pour avoir en héritage la
vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m'appelles-tu bon ? Personne n'est bon, sinon
Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas
d'adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais
de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L'homme répondit : « Maître, j'ai observé tous ces commandements depuis ma
jeunesse. »
Posant alors son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer. Il lui dit : « Une
seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres
et tu auras un trésor au ciel ; puis viens et suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s'en alla tout triste, car il avait
de grands biens.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il
sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d'entrer dans le royaume
de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Mais Jésus reprend : « Mes
enfants, comme il est difficile d'entrer dans le royaume de Dieu.
Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à
un riche d'entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : «
Mais alors, qui peut être sauvé ? »
Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais
pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Récit de trois compagnons de St François d'Assise (v. 1244)
§ 7-8 (trad. Debonnet et Vorreux, Ed. Franciscaines 1968, p. 810)

Les débuts de la conversion de saint François

Un soir, après son retour à Assise, les compagnons du jeune François
l'élurent comme chef de leur groupe. Comme il l'avait déjà souvent fait, il
fit donc préparer un somptueux banquet. Une fois rassasiés, tous sortirent
de la maison et parcoururent la ville en chantant. Ses compagnons, en
groupe, précédaient François ; lui, tenant en main le bâton du chef,
fermait le cortège, un peu en arrière, sans chanter mais plongé dans ses
pensées. Et voici que, subitement, le Seigneur le visite et lui remplit le
coeur d'une telle douceur qu'il ne peut plus ni parler, ni bouger...
Quand ses compagnons se retournèrent et le virent aussi loin d'eux, ils
revinrent vers lui, effrayés, et le trouvèrent comme déjà changé en un
autre homme. Ils l'interrogèrent : « A quoi pensais-tu pour oublier de nous
suivre ? Aurais-tu, par hasard, projeté de prendre femme ? -- Vous avez
raison ! J'ai projeté de prendre une épouse, plus noble, plus riche et plus
belle que toutes celles que vous avez jamais vues. » Ils se moquèrent de
lui... Dès ce moment, il travaillait à replacer au centre de son âme
Jésus Christ et la perle qu'il désirait acheter après avoir tout vendu (Mt
13,46). Se dérobant aux yeux des moqueurs, souvent -- presque tous les
jours -- il allait prier en secret. Il y était en quelque sorte poussé par
l'avant-goût de cette douceur qui le visitait assez souvent et l'attirait,
de la place ou des autres lieux publics, vers la prière. Depuis
quelque temps déjà il était devenu le bienfaiteur des pauvres, mais il se
promit encore plus fermement de ne jamais plus refuser à un pauvre
demandant l'aumône, mais de lui donner plus généreusement et plus
abondamment. Toujours donc, quel que soit le pauvre qui lui demandait
l'aumône hors de la maison, il lui donnait de la monnaie s'il le pouvait.
S'il manquait de monnaie, il lui donnait son bonnet ou sa ceinture pour ne
pas le renvoyer les mains vides. Mais s'il manquait même de cela, il se
retirait dans un endroit caché, ôtait sa chemise et l'envoyait en secret au
pauvre en lui demandant de la prendre à cause de Dieu.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

23 mai 2010

Evangile du jour

dimanche 23 mai 2010
Pentecôte, solennité

Fête de la Pentecôte
Ste Jeanne-Antide Thouret (+ 1826)



Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue : « Vous aussi vous rendrez témoignage »

Les lectures du jour

Jn 20,19-23.
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les
disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils
avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur
dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples
furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père
m'a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il répandit sur eux son souffle et il leur dit : «
Recevez l'Esprit Saint.
Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis ; tout
homme à qui vous maintiendrez ses péchés, ils lui seront maintenus. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Antoine de Padoue (v. 1195-1231), franciscain, docteur de l'Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 170)

« Vous aussi vous rendrez témoignage »

      Pentecôte est le mot grec qui veut dire « cinquantième ». Ce
cinquantième jour, que fêtait le peuple juif, se comptait à partir du jour
où on avait immolé l'agneau pascal ; et cela parce que, cinquante jours
après la sortie d'Egypte, la Loi fut donnée sur le sommet embrasé du mont
Sinaï. De même, dans le Nouveau Testament, cinquante jours après la pâque
du Christ, le Saint Esprit descendit sur les apôtres et leur apparut sous
la forme de feu. La Loi est donnée sur le mont Sinaï, l'Esprit sur le mont
Sion ; la Loi sur le sommet de la montagne, l'Esprit au Cénacle.      «
Tous les disciples étaient réunis au même endroit. Soudain il se fit un
grand bruit »... Comme le dit un psaume, « l'élan du fleuve réjouit la cité
de Dieu » (45,5). Un grand bruit accompagne l'arrivée de celui qui venait
enseigner les fidèles. Remarquez comme cela s'accorde avec ce que nous
lisons dans l'Exode : « Le troisième jour, on entendit le tonnerre, on vit
briller des éclairs, une épaisse nuée couvrit la montagne, des trompettes
sonnaient avec force, et tout le peuple fut saisi de crainte » (19,16). Le
premier jour fut l'Incarnation du Christ ; le deuxième jour fut sa Passion
; le troisième jour, c'est la mission du Saint Esprit. Ce jour arrive : on
entend le tonnerre, il se fait un grand bruit ; des éclairs brillent -- les
miracles des apôtres --; une épaisse nuée -- la componction du coeur et la
pénitence -- couvre la montagne, le peuple de Jérusalem (Ac 2,37-38)...
      « Il leur apparut alors comme des langues de feu. » Des langues,
celles du serpent, d'Eve et d'Adam, avaient ouvert à la mort l'accès de ce
monde... C'est pourquoi l'Esprit apparaît sous la forme de langues,
opposant langues à langues, guérissant par le feu le venin mortel... « Ils
se mirent à parler. » Voilà le signe de la plénitude ; le vase plein
déborde ; le feu ne peut pas se contenir... Ces langues diverses sont les
différentes leçons que nous a laissées le Christ, telles que l'humilité, la
pauvreté, la patience, l'obéissance. Nous parlons ces langues diverses
quand nous donnons au prochain l'exemple de ces vertus. Vive est la parole,
quand parlent les oeuvres. Faisons parler nos oeuvres !




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

22 mai 2010

Evangile du jour

samedi 22 mai 2010
Le samedi de la 7e semaine de Pâques

Ste Rita de Cascia, veuve (+ 1457), Ste Julie, martyre (5ème s.)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? Toi, suis-moi »

Les lectures du jour

Jn 21,20-25.
Jésus ressuscité venait d'annoncer à Pierre par quel genre de mort il
rendrait gloire à Dieu. En se retournant, Pierre aperçoit, marchant à leur
suite, le disciple que Jésus aimait. (C'est lui qui, pendant le repas,
s'était penché sur la poitrine de Jésus pour lui dire: "Seigneur, quel est
celui qui va te livrer?")
Pierre, voyant ce disciple, dit à Jésus : « Et lui, Seigneur, que lui
arrivera-t-il ? »
Jésus lui répond : « Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne,
est-ce ton affaire ? Mais toi, suis-moi. »
Ainsi se répandit parmi les frères l'idée que ce disciple ne mourrait pas.
Or, Jésus n'avait pas dit à Pierre : « Il ne mourra pas », mais : « Si je
veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? »
C'est lui, le disciple qui rend témoignage de tout cela, et qui l'a
rapporté par écrit, et nous savons que son témoignage est vrai.
Il y a encore beaucoup d'autres choses que Jésus a faites ; et s'il fallait
rapporter chacune d'elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas
pour contenir les livres que l'on écrirait ainsi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Poésie « Vuestra soy, para vos nací » (trad. OC, Seuil 1995, p. 1225)

« Si je veux qu'il reste jusqu'à ce que je vienne, est-ce ton affaire ? Toi, suis-moi »

Je suis tienne, pour toi je suis née,Que veux-tu faire de moi ?Majesté
souveraine,Éternelle Sagesse,Bonté si bonne pour mon âme,Toi, Dieu,
Altesse, Être unique, Bonté,Vois mon extrême bassesse,Moi qui te chante
aujourd'hui mon amour.Que veux-tu faire de moi ?Je suis tienne, puisque tu
m'as créée,Tienne, puisque tu m'as rachetée,Tienne, puisque tu me
supportes,Tienne, puisque tu m'as appelée,Tienne, puisque tu m'as
attendue,Tienne puisque je ne suis pas perdue,Que veux-tu faire de moi ?Que
veux-tu donc, Seigneur très bon,Que fasse un si vil serviteur ?Quelle
mission as-tu donnéeA cet esclave pécheur ?Me voici, mon doux amour,Doux
amour, me voici.Que veux-tu faire de moi ?Voici mon coeur,Je le dépose dans
ta main,Avec mon corps, ma vie, mon âme, Mes entrailles et tout mon
amour.Doux Époux, mon Rédempteur,Pour être tienne, je me suis offerte,Que
veux-tu faire de moi ?Donne-moi la mort, donne-moi la vie,La santé ou la
maladieDonne l'honneur ou le déshonneur,La guerre ou la plus grande paix,La
faiblesse ou la pleine force,A tout cela, je dis oui :Que veux-tu faire de
moi ?...Je suis tienne, pour toi je suis née,Que veux-tu faire de moi ?




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

21 mai 2010

Evangile du jour

vendredi 21 mai 2010
Le vendredi de la 7e semaine de Pâques

St Christophe Magallanes et ses compagnons, martyrs (morts entre 1915 et 1937 ), St Eugène de Mazenod, Évêque et fondateur (1782-1861)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean XXIII : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ?... m'aimes-tu ?... m'aimes-tu ? »

Les lectures du jour

Jn 21,15-19.
Après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité dit à Simon-Pierre : «
Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui,
Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes
agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui
répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois
le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu
m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui
demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu
sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger
de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture
toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras
les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là
où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait
gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, 1961 (trad. Le Cerf 1964, p. 487)

« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ?... m'aimes-tu ?... m'aimes-tu ? »

      Le successeur de Pierre sait que dans sa personne et dans son
activité c'est la grâce et la loi de l'amour qui soutient, vivifie et orne
tout ; et, face au monde entier, c'est dans l'échange de l'amour entre
Jésus et lui, Simon Pierre, fils de Jean, que la sainte Église trouve son
appui, comme sur un support invisible et visible : Jésus invisible aux yeux
de la chair, et le pape, Vicaire du Christ, visible aux yeux du monde
entier. A bien peser ce mystère d'amour entre Jésus et son Vicaire, quel
honneur et quelle douceur pour moi, mais en même temps quel motif de
confusion pour la petitesse, pour le néant que je suis.

      Ma vie doit être toute d'amour pour Jésus et en même temps totale
effusion de bonté et de sacrifice pour chaque âme et pour le monde entier.
Dans cet épisode...le passage est direct à la loi du sacrifice. C'est Jésus
lui-même qui l'annonce à Pierre : « En vérité, en vérité, je te le dis :
quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture et tu allais où tu
voulais ; quand tu seras devenu vieux, tu étendras les mains, un autre te
nouera ta ceinture et te mènera où tu ne voudrais pas ».

      Par la grâce du Seigneur, je ne suis pas encore entré dans cette «
vieillesse », mais avec mes quatre-vingts ans désormais accomplis je me
trouve sur le seuil. Je dois donc me tenir prêt pour cette dernière période
de ma vie où m'attendent les limitations et les sacrifices, jusqu'au
sacrifice de la vie corporelle et à l'ouverture de la vie éternelle. O
Jésus, me voici prêt à étendre les mains, mes mains déjà tremblantes et
débiles, et à permettre qu'un autre m'aide à me vêtir et me soutienne sur
la route. Seigneur, à Pierre tu as ajouté : « et te mènera où tu ne
voudrais pas ». Oh! après tant de grâces dont j'ai bénéficié durant ma
longue vie, il n'y a plus rien que je ne veuille pas. C'est toi qui m'as
ouvert la route, ô Jésus ; « Je te suivrai partout où tu iras » (Mt 8,19).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

20 mai 2010

Evangile du jour

jeudi 20 mai 2010
Le jeudi de la 7e semaine de Pâques

St Bernardin de Sienne, Franciscain (+ 1444)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « Que tous ils soient un »

Les lectures du jour

Jn 17,20-26.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel,
il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais
encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi.
Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi.
Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as
envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient
un comme nous sommes un :
moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde
saura que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient
avec moi, et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée parce
que tu m'as aimé avant même la création du monde.
Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu, et ils ont
reconnu, eux aussi, que tu m'as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour
qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en
eux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Encyclique Ut unum sint, § 22 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Que tous ils soient un »

      Lorsqu'on prie ensemble entre chrétiens, le but de l'unité paraît
plus proche. La longue histoire des chrétiens marquée par de multiples
fragmentations semble se rebâtir, tendant vers la source de son unité
qu'est Jésus Christ. Il est « le même hier, aujourd'hui et à jamais » ! (He
13,8) Le Christ est réellement présent dans la communion de la prière ; il
prie « en nous », « avec nous » et « pour nous ». C'est lui qui guide notre
prière dans l'Esprit Consolateur qu'il a promis et qu'il a donné dès le
Cénacle de Jérusalem à son Église, quand il l'a constituée dans son unité
originelle.      Sur la route oecuménique de l'unité, la priorité revient
certainement à la prière commune, à l'union orante de ceux qui se
rassemblent autour du Christ lui-même. Si, malgré leurs divisions, les
chrétiens savent toujours plus s'unir dans une prière commune autour du
Christ, alors se développera leur conscience des limites de ce qui les
divise en comparaison de ce qui les unit. S'ils se rencontrent toujours
plus souvent et plus assidûment devant le Christ dans la prière, ils
pourront prendre courage pour faire face à toute la douloureuse et humaine
réalité des divisions, et ils se retrouveront ensemble dans la communauté
de l'Église que le Christ forme sans cesse dans l'Esprit Saint, malgré
toutes les faiblesses et malgré les limites humaines.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

19 mai 2010

Evangile du jour

mercredi 19 mai 2010
Le mercredi de la 7e semaine de Pâques

St Pierre-Célestin, pape (+ 1296), St Yves Hélory, prêtre (1250-1303)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde »

Les lectures du jour

Jn 17,11-19.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et
moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à
ton nom que tu m'as donné en partage, pour qu'ils soient un, comme
nous-mêmes.
Quand j'étais avec eux, je les gardais dans la fidélité à ton nom que tu
m'as donné. J'ai veillé sur eux, et aucun ne s'est perdu, sauf celui qui
s'en va à sa perte de sorte que l'Écriture soit accomplie.
Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, en ce monde, pour qu'ils
aient en eux ma joie, et qu'ils en soient comblés.
Je leur ai fait don de ta parole, et le monde les a pris en haine parce
qu'ils ne sont pas du monde, de même que moi je ne suis pas du monde.
Je ne demande pas que tu les retires du monde, mais que tu les gardes du
Mauvais.
Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde.
Consacre-les par la vérité : ta parole est vérité.
De même que tu m'as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans
le monde.
Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu'ils soient, eux aussi,
consacrés par la vérité.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermons sur l'évangile de saint Jean, n°115

« Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde »

      Écoutez tous, juifs et gentils... ; écoutez, tous les royaumes de la
terre ! Je n'empêche pas votre domination sur ce monde, « mon Royaume n'est
pas de ce monde » (Jn 18,36). Ne craignez donc pas de cette crainte
insensée qui a saisi Hérode quand on lui a annoncé ma naissance... Non, dit
le Sauveur, « mon Royaume n'est pas de ce monde ». Venez tous à un Royaume
qui n'est pas de ce monde ; venez-y par la foi ; que la crainte ne vous
rende pas cruels. Il est vrai que, dans une prophétie, le Fils de Dieu dit
en parlant du Père : « Par lui, j'ai été établi roi sur Sion, sur sa
montagne sainte » (Ps 2,6). Mais cette Sion et cette montagne ne sont pas
de ce monde.      Qu'est-ce en effet que son Royaume ? Ce sont ceux qui
croient en lui, ceux à qui il dit : « Vous n'êtes pas du monde, comme moi,
je ne suis pas du monde ». Et pourtant, il veut qu'ils soient dans le monde
; il prie son Père : « Je ne te demande pas de les retirer du monde mais de
les garder du mal ». Car il n'a pas dit : « Mon Royaume n'est pas dans ce
monde » mais bien : « Il n'est pas de ce monde ; s'il était de ce monde,
mes serviteurs viendraient combattre pour que je ne sois pas livré » (Jn
18,36).      En effet, son Royaume est vraiment ici sur terre jusqu'à la
fin du monde ; jusqu'à la moisson l'ivraie est mêlée au bon grain (Mt
13,24s)... Son Royaume n'est pas d'ici car il est comme un voyageur dans ce
monde. A ceux sur qui il règne, il dit : « Vous n'êtes pas du monde, car je
vous ai choisis du milieu du monde » (Jn 15,19). Ils étaient donc de ce
monde, quand ils n'étaient pas encore son Royaume et qu'ils appartenaient
au prince de ce monde (Jn 12,31)...Tous ceux qui sont engendrés de la race
d'Adam pécheur appartiennent à ce monde ; tous ceux qui ont été régénérés
en Jésus Christ appartiennent à son Royaume et ne sont plus de ce monde. «
Dieu nous a en effet arrachés à la puissance des ténèbres et nous a
transférés dans le Royaume de son Fils bien-aimé. » (Col 1,13)




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

18 mai 2010

Evangile du jour

mardi 18 mai 2010
Le mardi de la 7e semaine de Pâques

St Eric de Suède, Bse Blandine Merten (+ 1918), St Félix de Cantalice (+ 1587), St Jean Ier (VIème siècle)



Commentaire du jour
Saint Cyrille d'Alexandrie : « Père, j'ai fait connaître ton nom aux hommes »

Les lectures du jour

Jn 17,1-11.
Ainsi parla Jésus. Puis il leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père,
l'heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la
vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle, c'est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai
Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Moi, je t'ai glorifié sur la terre en accomplissant l'oeuvre que tu m'avais
confiée.
Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que
j'avais auprès de toi avant le commencement du monde.
J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me
les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé
fidèlement ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m'as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m'avais données : ils les ont
reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis venu d'auprès de toi, et ils
ont cru que c'était toi qui m'avais envoyé.
Je prie pour eux ; ce n'est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux
que tu m'as donnés : ils sont à toi,
et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi,
et je trouve ma gloire en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et
moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à
ton nom que tu m'as donné en partage, pour qu'ils soient un, comme
nous-mêmes.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille d'Alexandrie (380-444), évêque et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, 11, 7; PG 74, 497-499 (trad. Delhougne, Les Pères commentent)

« Père, j'ai fait connaître ton nom aux hommes »

      Le Fils a fait connaître le nom du Père non seulement en le révélant
et en nous donnant un enseignement exact sur sa divinité. Car tout cela
était proclamé avant la venue du Fils, par l'Écriture inspirée. Mais aussi
en nous enseignant non seulement qu'il est vraiment Dieu, mais qu'il est
aussi vraiment Père, et vraiment qualifié ainsi, ayant en lui-même et
produisant hors de lui-même son Fils, co-éternel à sa nature.      Le nom
de Père convient à Dieu plus proprement que le nom de Dieu : celui-ci est
un nom de dignité, celui-là signifie une propriété substantielle. Car qui
dit Dieu dit le Seigneur de l'univers. Mais celui qui nomme le Père précise
la propriété de la personne : il montre que c'est lui qui engendre. Que ce
nom de Père soit plus vrai et plus propre que celui de Dieu, le Fils
lui-même nous le montre par l'emploi qu'il en fait. Il disait parfois, non
pas «moi et Dieu» mais : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jn 10,30). Et
il disait aussi : « C'est lui, le Fils, que Dieu le Père a marqué de son
empreinte » (Jn 6,27).      Mais quand il a prescrit à ses disciples de
baptiser toutes les nations, il a expressément ordonné que cela se ferait
non pas au nom de Dieu, mais au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit
(Mt 28,19).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

17 mai 2010

Evangile du jour

lundi 17 mai 2010
Le lundi de la 7e semaine de Pâques

St Pascal Baylon (1592), Bse Julie Salzano (1846-1929)



Commentaire du jour
Saint Paulin de Nole : « Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance, je suis vainqueur du monde »

Les lectures du jour

Jn 16,29-33.
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il parlait à ses
disciples. Ceux-ci lui disent alors: "Voici que tu parles ouvertement, sans
employer de paraboles.
Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et qu'il n'y a pas besoin
de t'interroger : voilà pourquoi nous croyons que tu es venu de Dieu. »
Jésus leur répondit : « C'est maintenant que vous croyez !
L'heure vient - et même elle est venue - où vous serez dispersés chacun de
son côté, et vous me laisserez seul ; pourtant je ne suis pas seul, puisque
le Père est avec moi.
Je vous ai dit tout cela pour que vous trouviez en moi la paix. Dans le
monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance : moi, je suis
vainqueur du monde. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Paulin de Nole (355-431), évêque
Lettre 38, 3-4 : PL 61, 359-360.

« Dans le monde, vous trouverez la détresse, mais ayez confiance, je suis vainqueur du monde »

      Depuis l'origine du monde, le Christ souffre dans tous les siens. Il
est « le commencement et la fin » (Ap 1,8) ; caché dans la Loi, révélé dans
l'Évangile, il est le Seigneur « toujours admirable » qui souffre et
triomphe « dans ses saints » (2Th 1,10; Ps 67,36 LXX). En Abel, il a été
assassiné par son frère ; en Noé, il a été ridiculisé par son fils ; en
Abraham, il a connu l'exil ; en Isaac, il a été offert en sacrifice ; en
Jacob, il a été réduit en servitude ; en Joseph, il a été vendu ; en Moïse,
il a été abandonné et repoussé ; dans les prophètes, il a été lapidé et
déchiré ; dans les apôtres, il a été persécuté sur terre et sur mer ; dans
ses nombreux martyrs, il a été torturé, assassiné. C'est lui qui,
maintenant encore, porte notre faiblesse et nos maladies, car il est homme
lui-même, exposé pour nous à tous les maux et capable de prendre en charge
la faiblesse que, sans lui, nous serions totalement incapables d'assumer.
C'est lui, oui c'est lui qui porte en nous et pour nous le poids du monde
afin de nous en délivrer ; voilà comment « la force donne toute sa mesure
dans la faiblesse » (2Co 12,9). C'est lui qui en toi supporte le mépris, et
c'est lui que ce monde hait en toi.      Rendons grâces au Seigneur, car
s'il est mis en cause, il remporte la victoire (cf Rm 3,4). Selon ce mot de
l'Écriture, c'est lui qui triomphe en nous lorsque, prenant la condition de
serviteur, il acquiert pour ses serviteurs la grâce de la liberté.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

16 mai 2010

Evangile du jour

dimanche 16 mai 2010
Septième dimanche de Pâques

St Simon Stock (1164-1265), St André Bobola (+ 1657), St Jean Népomucène (+ 1383), St Honoré (IVème siècle)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Que tous, ils soient un »

Les lectures du jour

Jn 17,20-26.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, les yeux levés au ciel,
il priait ainsi : « Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais
encore pour ceux qui accueilleront leur parole et croiront en moi.
Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi.
Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as
envoyé.
Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, pour qu'ils soient
un comme nous sommes un :
moi en eux, et toi en moi. Que leur unité soit parfaite ; ainsi, le monde
saura que tu m'as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.
Père, ceux que tu m'as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient
avec moi, et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée parce
que tu m'as aimé avant même la création du monde.
Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais moi je t'ai connu, et ils ont
reconnu, eux aussi, que tu m'as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour
qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en
eux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Décret sur l'oecuménisme, 7-8 - Copyright © Libreria Editrice Vaticana

« Que tous, ils soient un »

      Il n'y a pas de véritable oecuménisme sans conversion intérieure. En
effet, c'est du renouveau de l'âme (Ep 4,23), du renoncement à soi-même et
d'une libre effusion de charité que partent et mûrissent les désirs de
l'unité... Que les fidèles se souviennent tous qu'ils favoriseront l'union
des chrétiens, bien plus, qu'ils la réaliseront, dans la mesure où ils
s'appliqueront à vivre plus purement selon l'Evangile. Plus étroite, en
effet, sera leur communion avec le Père, le Verbe et l'Esprit Saint, plus
ils pourront rendre intime et facile la fraternité mutuelle.

      Cette conversion du coeur et cette sainteté de vie, unies aux prières
publiques et privées pour l'unité des chrétiens, doivent être regardées
comme l'âme de tout l'oecuménisme et appelées à bon droit « oecuménisme
spirituel ».

      C'est un usage reçu chez les catholiques de se réunir souvent pour
renouveler la prière demandant l'unité de l'Église, celle que le Sauveur
lui-même, la veille de sa mort, a élevée de façon suppliante vers son Père
: « Qu'ils soient tous un. » En certaines circonstances particulières, par
exemple lors de prières prévues « pour l'unité » et dans les réunions
oecuméniques il est permis, bien plus, il est souhaitable que les
catholiques s'associent pour prier avec les frères séparés. De telles
supplications communes sont assurément un moyen efficace de demander la
grâce de l'unité et elles constituent une expression authentique des liens
par lesquels les catholiques sont encore unis avec les frères séparés : «
Là en effet où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu
d'eux » (Mt 18,20).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

15 mai 2010

Evangile du jour

samedi 15 mai 2010
Le samedi de la 6e semaine de Pâques

St Michel Garicoïts (+ 1863), Ste Jeanne de Lestonnac (1556-1640)



Commentaire du jour
Saint Jean-Marie Vianney : « Jusqu'ici vous n'avez rien demandé en invoquant mon nom. Demandez et vous recevrez ; ainsi vous serez comblés de joie. »

Les lectures du jour

Jn 16,23-28.
En ce jour-là, vous n'aurez plus à m'interroger. Amen, amen, je vous le dis
: si vous demandez quelque chose à mon Père en invoquant mon nom, il vous
le donnera.
Jusqu'ici vous n'avez rien demandé en invoquant mon nom ; demandez, et vous
recevrez : ainsi vous serez comblés de joie.
J'ai employé des paraboles pour vous parler de tout cela. L'heure vient où,
sans employer de paraboles, je vous annoncerai ouvertement tout ce qui
concerne le Père.
En ce jour-là, vous demanderez en invoquant mon nom ; or, je ne vous dis
pas que c'est moi qui prierai le Père pour vous,
car le Père lui-même vous aime, parce que vraiment vous m'aimez, et vous
croyez que je suis venu d'auprès de Dieu.
Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je
quitte le monde, et je pars vers le Père. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), prêtre, curé d'Ars
Catéchisme sur la prière (in Monnin, Esprit du Curé d'Ars ; cf bréviaire)

« Jusqu'ici vous n'avez rien demandé en invoquant mon nom. Demandez et vous recevrez ; ainsi vous serez comblés de joie. »

      Voyez, mes enfants : le trésor d'un chrétien n'est pas sur la terre,
il est dans le ciel (Mt 6,20). Eh bien ! notre pensée doit aller où est
notre trésor. L'homme a une belle fonction, celle de prier et d'aimer. Vous
priez, vous aimez : voilà le bonheur de l'homme sur la terre.

      La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le
cœur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui
enivre, une lumière qui éblouit. Dans cette union intime, Dieu et l'âme
sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les
séparer. C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite
créature. C'est un bonheur qu'on ne peut pas comprendre. Nous avions mérité
de ne pas prier ; mais Dieu, dans sa bonté, nous a permis de lui parler.
Notre prière est un encens qu'il reçoit avec un extrême plaisir.

      Mes enfants, vous avez un petit cœur, mais la prière l'élargit
et le rend capable d'aimer Dieu. La prière est un avant-goût du ciel, un
écoulement du paradis. Elle ne nous laisse jamais sans douceur. C'est un
miel qui descend dans l'âme et adoucit tout. Les peines se fondent devant
une prière bien faite, comme la neige devant le soleil.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

14 mai 2010

Evangile du jour

vendredi 14 mai 2010
Fête de St Matthias, apôtre

St Matthias



Commentaire du jour
Tertullien : Saint Matthias, apôtre, une des douze pierres de fondation de l'Eglise (Ap 21,14)

Les lectures du jour

Jn 15,9-17.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez
dans mon amour.
Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour,
comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je
demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez
comblés de joie.
Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai
aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut
faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que
j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et
établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre
fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il
vous l'accordera.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Tertullien (v. 155-v. 220), théologien
La Prescription contre les hérétiques, 20-22 ; CCL I, 201s (trad. bréviaire rev.)

Saint Matthias, apôtre, une des douze pierres de fondation de l'Eglise (Ap 21,14)

      Le Christ Jésus notre Seigneur, pendant son séjour sur terre,
déclarait lui-même ce qu'il était, ce qu'il avait été, de quelle volonté du
Père il était le serviteur, quel devoir il prescrivait à l'homme. Il disait
tout cela soit ouvertement à la foule, soit à part en s'adressant à ses
disciples dont il avait choisi douze principaux pour vivre à ses côtés, et
qu'il destinait à enseigner aux nations. Après la chute de l'un d'entre
eux, il a ordonné aux onze autres, au moment de partir chez son Père après
la résurrection, d'aller enseigner aux nations et de les baptiser dans le
Père, le Fils et l'Esprit Saint (Mt 28,19).      Aussitôt donc, les apôtres
-- ce mot signifie « envoyés » -- se sont adjoints par le sort un douzième,
Matthias, pour remplacer Judas, en s'appuyant sur la prophétie d'un psaume
de David. Ils ont reçu la force de l'Esprit Saint qui leur avait été
promise pour accomplir des miracles et parler en langues. Ils ont attesté
la foi en Jésus Christ d'abord à travers la Judée et y ont institué des
Églises. Puis ils sont partis à travers le monde et ont promulgué pour les
nations le même enseignement de la foi.      Puis ils ont fondé des Églises
dans chaque cité, auxquelles, par la suite, d'autres Églises ont emprunté
la bouture de la foi et les semences de la doctrine... Ce qui prouve leur
unité, c'est qu'elles communient dans la paix, que leurs membres
s'appellent frères, et qu'elles pratiquent réciproquement l'hospitalité.
Cette construction n'a pas d'autre fondement que la tradition unique d'un
même mystère. Ce que les apôtres ont prêché, c'est ce que le Christ leur
avait révélé, et cela ne doit pas être garanti autrement que par ces mêmes
Églises, que les apôtres ont fondées eux-mêmes, en leur prêchant de vive
voix, comme on dit, et ensuite par lettres.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

13 mai 2010

Evangile du jour

jeudi 13 mai 2010
Ascension du Seigneur, solennité

Ascension du Seigneur, solennité
Notre-Dame de Fatima



Commentaire du jour
Saint Augustin : Déjà là-haut avec lui

Les lectures du jour

Lc 24,46-53.
Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur disait : « Il fallait
que s'accomplisse ce qui était annoncé par l'Écriture ; les souffrances du
Messie, sa résurrection d'entre les morts le troisième jour,
et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés à toutes
les nations, en commençant par Jérusalem.
C'est vous qui en êtes les témoins.
Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous,
demeurez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus d'une force venue
d'en haut. »
Puis il les emmena jusque vers Béthanie et, levant les mains, il les bénit.

Tandis qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté au ciel.
Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, remplis
de joie.
Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon Mai, 98, 1, 2 : PLS 2, 494-495

Déjà là-haut avec lui

      Aujourd'hui notre Seigneur Jésus Christ est monté au ciel ; que notre
coeur y monte avec lui. Écoutons ce que nous dit l'apôtre Paul : « Puisque
vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les choses d'en haut, là
où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu » (Col 3,1).

      De même que Jésus est monté sans pourtant s'éloigner de nous, ainsi
nous sommes déjà là-haut avec lui, même si ce qui nous est promis ne se
réalise pas encore en notre chair. Lui est déjà élevé au-dessus des cieux ;
et cependant il souffre sur la terre toutes les peines que nous, ses
membres, nous ressentons. De cela il a porté témoignage quand il s'est
écrié d'en haut : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Ac 9,4), et
encore : « J'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger » (Mt 25,35).
Pourquoi ne travaillons-nous pas sur cette terre, de telle sorte que, par
la foi, l'espérance et la charité qui nous unissent à lui, nous reposions
dès maintenant avec lui dans le ciel ?

      Lui, qui est là, est aussi avec nous ; et nous, qui sommes ici, nous
sommes aussi avec lui. Il peut cela par sa divinité, sa puissance, son
amour ; et nous, si nous ne le pouvons pas comme lui par la divinité, nous
le pouvons en lui par l'amour. Il n'a pas quitté le ciel quand il est
descendu vers nous, et il ne nous a pas quittés lorsqu'il est monté au
ciel... Qu'il demeurerait avec nous, même quand il serait là-haut, il l'a
promis avant son Ascension en disant : « Et moi, je suis avec vous jusqu'à
la fin du monde » (Mt 28,20).




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

12 mai 2010

Evangile du jour

mercredi 12 mai 2010
Le mercredi de la 6e semaine de Pâques

Fête des rogations (troisième jour)
St Epiphane (+ 403), Ste Imelda Lambertini (+ 1333)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Eglise Catholique : « Lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière »

Les lectures du jour

Jn 16,12-15.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : « J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, mais pour
l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité
tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de lui-même : il
redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir, il vous le fera
connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire
connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit :
Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 687-688

« Lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière »

« Nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l'Esprit de Dieu » (1
Co 2,11). Or, son Esprit qui le révèle nous fait connaître le Christ, son
Verbe, sa Parole vivante, mais ne se dit pas lui-même. Celui qui « a parlé
par les prophètes » (Credo) nous fait entendre la Parole du Père. Mais lui,
nous ne l'entendons pas. Nous ne le connaissons que dans le mouvement où il
nous révèle le Verbe et nous dispose à l'accueillir dans la foi. L'Esprit
de Vérité qui nous « dévoile » le Christ « ne parle pas de lui-même » (Jn
16,13). Un tel effacement, proprement divin, explique pourquoi « le monde
ne peut pas le recevoir, parce qu'il ne le voit pas ni ne le connaît »,
tandis que ceux qui croient au Christ le connaissent parce qu'il demeure
avec eux (Jn 14,17).

L'Église, communion vivante dans la foi des apôtres qu'elle
transmet, est le lieu de notre connaissance de l'Esprit Saint :
       -dans les Ecritures qu'il a inspirées ;
       -dans la Tradition, dont les Pères de l'Eglise sont les témoins
toujours actuels ;       
-dans le Magistère de l'Église qu'il assiste ;
-dans la liturgie sacramentelle, à travers ses paroles et ses
symboles, où l'Esprit Saint nous met en communion avec le Christ ;
-dans la prière dans laquelle il intercède pour nous ;
-dans les charismes et les ministères par lesquels l'Église est
édifiée ;
-dans les signes de vie apostolique et missionnaire ;
-dans le témoignage des saints où il manifeste sa sainteté et
continue l'oeuvre du salut.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

11 mai 2010

Evangile du jour

mardi 11 mai 2010
Le mardi de la 6e semaine de Pâques

Fête des rogations (2ème jour)
St François de Girolamo (+ 1716)



Commentaire du jour
Cardinal John Henry Newman : « Si je ne m'en vais pas, le Paraclet, le Défenseur, ne viendra pas à vous, mais si je pars, je vous l'enverrai »

Les lectures du jour

Jn 16,5-11.
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son père, il disait à ses
disciples: "Je m'en vais maintenant auprès de celui qui m'a envoyé, et
aucun de vous ne me demande: 'Où vas-tu?'
Mais, parce que je vous ai parlé ainsi, votre coeur est plein de tristesse.

Pourtant, je vous dis la vérité : c'est votre intérêt que je m'en aille,
car, si je ne m'en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si
je pars, je vous l'enverrai.
Quand il viendra, il dénoncera l'erreur du monde sur le péché, sur le bon
droit, et sur la condamnation.
Il montrera où est le péché, car l'on ne croit pas en moi.
Il montrera où est le bon droit, car je m'en vais auprès du Père, et vous
ne me verrez plus.
Il montrera où est la condamnation, car le prince de ce monde est déjà
condamné.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
Meditations and Devotions, ch. 14 The Paraclete, 3 (trad. Lecoffre/Brémond rev.)

« Si je ne m'en vais pas, le Paraclet, le Défenseur, ne viendra pas à vous, mais si je pars, je vous l'enverrai »

      Mon Dieu, éternel Paraclet, je t'adore, Lumière et Vie. Tu aurais pu
te contenter de m'envoyer du dehors de bonnes pensées, la grâce qui les
inspire et les accomplit ; tu aurais pu me conduire ainsi dans la vie, me
purifiant seulement par ton action tout intérieure au moment de mon passage
dans l'autre monde. Mais, dans ta compassion infinie, tu es entré dans mon
âme, dès le commencement, tu en as pris possession, tu en as fait ton
temple. Par ta grâce, tu habites en moi d'une manière ineffable, tu m'unis
à toi et à toute l'assemblée des anges et des saints. Plus encore, tu es
personnellement présent en moi, non seulement par ta grâce, mais par ton
être même, comme si, tout en gardant ma personnalité, j'étais en quelque
sorte absorbé en toi, dès cette vie. Et comme tu as pris possession de mon
corps lui-même dans sa faiblesse, il est donc aussi ton temple (1Co 6,19).
Vérité étonnante et redoutable ! Ô mon Dieu, je le crois, je le sais !

      Puis-je pécher quand tu es si intimement avec moi ? Puis-je oublier
qui est avec moi, qui est en moi ? Puis-je chasser l'hôte divin par ce
qu'il abhorre plus que tout, la seule chose au monde entier qui l'offense,
la seule réalité qui ne soit pas sienne ?... Mon Dieu, j'ai une double
sécurité contre le péché : d'abord, la crainte d'une telle profanation, en
ta présence, de tout ce que tu es en moi ; et ensuite, la confiance que
cette présence même me gardera du mal... Dans les épreuves et la tentation,
je t'appellerai... Grâce à toi-même, je ne t'abandonnerai jamais.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

10 mai 2010

Evangile du jour

lundi 10 mai 2010
Le lundi de la 6e semaine de Pâques

St Isidore le Laboureur (+ 1170), Ste Solange, vierge et martyre (+ 880), Bx Ivan Merz (1896-1928), St Joseph Damien De Veuster, prêtre (1840-1889)



Commentaire du jour
Paul VI : « Quand viendra le Défenseur, l'Esprit de vérité, il rendra témoignage en ma faveur »

Les lectures du jour

Jn 15,26-27.16,1-4.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : « Quand viendra le Défenseur, que je vous enverrai d'auprès du
Père, lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en
ma faveur.
Et vous aussi, vous rendrez témoignage, vous qui êtes avec moi depuis le
commencement.
Je vous dis tout cela pour que vous ne risquiez pas de tomber
On vous exclura de la synagogue. Et même, l'heure vient où tous ceux qui
vous tueront s'imagineront offrir ainsi un sacrifice à Dieu.
Ils le feront parce qu'ils ne connaissent ni le Père ni moi.
Mais voici pourquoi je vous dis tout cela : quand cette heure sera venue,
vous vous souviendrez que je vous l'avais dit. Je ne vous l'ai pas dit dès
le commencement, parce que j'étais avec vous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Paul VI, pape de 1963-1978
Exhortation apostolique « Evangelii nuntiandi », ch. 7, § 75 - Copyright © Libreria Editrice Vaticana

« Quand viendra le Défenseur, l'Esprit de vérité, il rendra témoignage en ma faveur »

C'est grâce à l'appui du Saint Esprit que l'Église s'accroît. Il
est l'âme de cette Église. C'est lui qui explique aux fidèles le sens
profond de l'enseignement de Jésus et son mystère. Il est celui qui,
aujourd'hui comme aux débuts de l'Église, agit en chaque évangélisateur qui
se laisse posséder et conduire par lui, et met dans sa bouche les mots
qu'il ne pourrait trouver seul, tout en prédisposant aussi l'âme de celui
qui écoute pour le rendre ouvert et accueillant à la Bonne Nouvelle et au
Règne annoncé.

Les techniques d'évangélisation sont bonnes mais les plus
perfectionnées ne sauraient remplacer l'action discrète de l'Esprit. La
préparation la plus raffinée de l'évangélisateur n'opère rien sans lui.
Sans lui, la dialectique la plus convaincante est impuissante sur l'esprit
des hommes. Sans lui, les schémas sociologiques ou psychologiques les plus
élaborés se révèlent vite dépourvus de valeur.

      Nous vivons dans l'Église un moment privilégié de l'Esprit. On
cherche partout à le connaître mieux, tel que l'Écriture le révèle. On est
heureux de se mettre sous sa mouvance. On s'assemble autour de lui. On veut
se laisser conduire par lui. Or, si l'Esprit de Dieu a une place éminente
dans toute la vie de l'Église, c'est dans la mission évangélisatrice de
celle-ci qu'il agit le plus. Ce n'est pas par hasard que le grand départ de
l'évangélisation a eu lieu le matin de Pentecôte, sous le souffle de
l'Esprit.

      On peut dire que l'Esprit Saint est l'agent principal de
l'évangélisation... Mais l'on peut dire également qu'il est le terme de
l'évangélisation : lui seul suscite la nouvelle création, l'humanité
nouvelle à laquelle l'évangélisation doit aboutir, avec l'unité dans la
diversité que l'évangélisation voudrait provoquer dans la communauté
chrétienne. A travers lui l'Évangile pénètre au coeur du monde car c'est
lui qui fait discerner les signes des temps -- signes de Dieu -- que
l'évangélisation découvre et met en valeur à l'intérieur de l'histoire.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------