18 janvier 2012

Evangile du jour

mercredi 18 janvier 2012
Le mercredi de la 2e semaine du temps ordinaire

Ouverture de la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens - 18-25 janvier
Ste Prisca, martyre (Ier ou IIIe siècle),  St Libert (+ 593)



Commentaire du jour
Sainte Gertrude d'Helfta : « On observait Jésus...pour l'accuser »

Les lectures du jour

Mc 3,1-6.


Un jour, Jésus entra dans une synagogue; il y avait là un homme dont la main était paralysée.
On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l'accuser.
Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres :
« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de tuer ? » Mais ils se taisaient.
Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs cœurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale.
Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Gertrude d'Helfta (1256-1301), moniale bénédictine
Les Exercices, n° 7, Tierce ; SC 127 (trad. SC p. 269 rev.)

« On observait Jésus...pour l'accuser »

      A l'heure de la prière, mets-toi en présence de la paix et de
l'amour... : ô paix de Dieu qui surpasses tout sentiment (Ph 4,7),
plaisante et agréable, douce et préférable à tout, partout où tu pénètres
règne une sécurité imperturbable. Toi seule as le pouvoir de mettre un
frein à la colère du souverain ; tu ornes le trône du roi par la clémence ;
tu illumines le royaume de la gloire par la pitié et la miséricorde. De
grâce, prends en main ma cause, à moi le coupable et l'indigent... Voici
que déjà le créancier se tient à la porte...  il n'est pas prudent pour moi
de lui parler, puisque je n'ai pas de quoi payer ma dette. Très doux Jésus,
ma paix, combien de temps garderas-tu le silence ?... De  grâce, maintenant
du moins parle pour moi, disant ce mot charitable : « Moi, je la rachèterai
». Toi, tu es assurément le refuge de tous les pauvres. Tu ne passes auprès
de personne sans lui donner le salut. Toi, jamais tu n'as laissé partir
celui qui s'était réfugié près de toi, sans qu'il soit réconcilié...

      De grâce, mon amour, mon Jésus, à cette heure de la journée tu as été
flagellé pour moi, couronné d'épines, abreuvé pitoyablement de souffrances.
Tu es mon vrai roi, hors de toi je ne connais personne. Tu t'es fait
l'opprobre des hommes, abject et repoussant comme un lépreux (Is 53,3)
jusqu'à ce que la Judée refuse de te reconnaître comme son roi (Jn
19,14-15). Par ta grâce, que moi au moins je te reconnaisse comme mon roi !
Mon Dieu, donne-moi cet innocent, si tendrement aimé, mon Jésus, qui pour
moi « a payé » si pleinement « ce qu'il n'avait pas dérobé » (Ps 68,5) ;
donne-le moi pour être l'appui de mon âme. Que je le reçoive dans mon cœur
; que par l'amertume de ses douleurs et de sa Passion il réconforte mon
esprit...

      Et toi, paix de Dieu, sois le cher lien qui m'enchaîne pour jamais à
Jésus. Sois le soutien de ma force..., afin que je ne fasse « qu'un seul
cœur et une seule âme » avec Jésus (Ac 4,32)... Par toi, je demeurerai
attachée pour jamais à mon Jésus.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: