30 septembre 2006

Evangile du jour

samedi 30 septembre 2006

Le samedi de la 25e semaine du temps ordinaire

Saint Jérôme (340-420)

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Saint Thomas d'Aquin : Le Fils de l'homme tire sa gloire de sa croix http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1802

Lc 9,43-45.

Et tous étaient frappés d'étonnement devant la grandeur de Dieu.
« Mettez-vous bien en tête ce que je vous dis là : le Fils de l'homme va être livré aux mains des hommes. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles, elles restaient voilées pour eux, si bien qu'ils n'en saisissaient pas le sens, et ils avaient peur de l'interroger sur ces paroles.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Commentaire sur l'épître aux Galates, ch. 6 (trad. Mennessier / Orval rev)

Le Fils de l'homme tire sa gloire de sa croix

      Certains tirent gloire de leur savoir ; mais la connaissance suprême, l'apôtre Paul la trouve dans la croix. « Non, dit-il, je n'ai rien voulu savoir parmi vous, sinon Jésus Christ et Jésus Christ crucifié » (1Co 2,2). La croix n'est-elle pas l'accomplissement de toute la loi, et tout l'art de bien vivre ? A ceux qui se glorifient de leur puissance, Paul peut répondre qu'il tient de la croix une puissance sans égale : « Le langage de la croix est en effet folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de Dieu » (1Co 1,18). Tirez-vous gloire de la liberté que vous avez acquise ? C'est de la croix que Paul tient la sienne : « Notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que nous cessions d'être asservis au péché » (Rm 6,6).

      D'autres personnes encore tirent leur gloire d'être élus membres de quelque groupe illustre ; mais nous par la croix du Christ nous sommes conviés à l'assemblée des cieux. « Réconciliant tous les êtres, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix » (Col 1,20). Certains se glorifient enfin des insignes du triomphe accordés aux victorieux ; la croix est l'étendard triomphal de la victoire du Christ sur les démons : « Il a dépouillé les Principautés et les Puissances et les a données en spectacle à la face du monde, en les traînant dans son cortège triomphal » (Col 2,15)...

      De quoi l'apôtre Paul veut-il se glorifier avant tout ? De ce qui peut l'unir au Christ ; ce qu'il désire, c'est être avec le Christ.

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29 septembre 2006

Evangile du jour

vendredi 29 septembre 2006

Fête des Sts Michel, Gabriel et Raphaël, archanges

Les Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël

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Saint Basile : La sainteté des anges http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1801

Jn 1,47-51.

Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare : « Voici un véritable fils d'Israël, un homme qui ne sait pas mentir. »
Nathanaël lui demande : « Comment me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe te parle, quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu. »
Nathanaël lui dit : « Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu ! C'est toi le roi d'Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t'ai vu sous le figuier, et c'est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. »
Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Traité du Saint Esprit, ch 16 (trad. SC 17, pp. 177s rev)

La sainteté des anges

« Les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, et toute leur armée par le souffle de sa bouche » (Ps 32,6)... Comment ne pas penser à la Trinité : le Seigneur qui ordonne, la Parole qui crée, le Souffle qui affermit ? Que veut dire « affermir », sinon parfaire en sainteté, ce mot désignant sûrement le fait d'être solidement fixé dans le bien ? Mais sans l'Esprit Saint, pas de sainteté, car les puissances des cieux ne sont pas saintes par leur propre nature, autrement elles ne diffèreraient pas de l'Esprit Saint ; elles tiennent de l'Esprit la mesure de leur sainteté chacune à son rang...

La substance des anges est peut-être un souffle aérien ou un feu immatériel. Un psaume dit : « Tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs un feu de flamme » (Ps 103,4). C'est pourquoi, ils peuvent être dans un lieu et ensuite devenir visibles sous un aspect corporel à ceux qui en sont dignes. Mais la sainteté...leur est communiquée par l'Esprit. Et les anges se maintiennent dans leur dignité en persévérant dans le bien, en gardant leur choix ; elles choisissent de ne jamais s'écarter du vrai bien...

Comment les anges diraient-ils : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux » (Lc 2,14) sinon par l'Esprit ? En effet, « personne ne peut dire : ‘ Jésus est le Seigneur, ' sinon dans l'Esprit Saint, et personne, s'il parle dans l'Esprit de Dieu, ne dit : ‘ Maudit soit Jésus ' » (1Co 12,3). Voilà ce qu'auront dit précisément les esprits mauvais, adversaires de Dieu...dans leur libre-arbitre... Toutes les puissances invisibles (Col 1,16), pourraient-elles mener une vie bienheureuse si elles ne voyaient pas sans cesse la face du Père qui est dans les cieux ? (Mt 18,10) Or, cette vision-là, on ne peut pas l'avoir sans l'Esprit... Les séraphins diraient-ils : « Saint, Saint, Saint » (Is 6,3) si l'Esprit ne leur avait pas appris cette louange ? Si tous ses anges et toutes ses puissances célestes louent Dieu (Ps 148,2), si des milliers de milliers d'anges et d'innombrables myriades de ministres se tiennent près de lui, c'est dans la force de l'Esprit Saint qui régit toute cette harmonie céleste et indicible dans le service de Dieu et dans l'accord mutuel.

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28 septembre 2006

Evangile du jour

jeudi 28 septembre 2006

Le jeudi de la 25e semaine du temps ordinaire

St Côme et St Damien, martyrs (3ème s.)

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Saint Colomban : « Hérode cherchait à le voir » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1800

Lc 9,7-9.

Hérode, prince de Galilée, apprit tout ce qui se passait, et il ne savait que penser, parce que certains disaient que Jean le Baptiste était ressuscité d'entre les morts.
D'autres disaient : « C'est le prophète Élie qui est apparu. » D'autres encore : « C'est un prophète d'autrefois qui est ressuscité. »
Quant à Hérode, il disait : « Jean, je l'ai fait décapiter ; mais qui est cet homme dont j'entends tellement parler ? » Et il cherchait à le voir.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Colomban (563-615), moine, fondateur de monastères
Instruction 1,2-4 ; PL 80, 231-232 (trad. Orval)

« Hérode cherchait à le voir »

Dieu est partout, tout entier, immense. Partout il est proche, selon le témoignage qu'il donne de lui-même : « Je suis un Dieu proche, et non un Dieu lointain » (Jr 23,23). Le Dieu que nous cherchons ne demeure donc pas loin de nous ; nous l'avons parmi nous. Il habite en nous comme l'âme dans le corps, si du moins nous sommes pour lui des membres sains que le péché n'a pas tués... « En lui, dit l'apôtre Paul, nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Ac 17,28).

Mais qui pourra suivre le Très-Haut jusqu'en son être inexprimable et incompréhensible ? Qui scrutera les profondeurs de Dieu ? Qui risquera de traiter de l'origine éternelle de l'univers ? Qui se glorifiera de connaître le Dieu infini qui emplit tout et enveloppe tout, pénètre tout et dépasse tout, embrasse tout et se dérobe à tout, « lui que personne n'a jamais vu » tel qu'il est ? (1Tm 6,16) Que nul n'ait donc la présomption de sonder l'impénétrable profondeur de Dieu, le quoi, le comment, le pourquoi de son être. Cela ne peut être ni exprimé, ni scruté, ni pénétré. Crois simplement, mais avec force, que Dieu est tel qu'il a été et qu'il sera car il n'y a pas de changements en lui.

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27 septembre 2006

Evangile du jour

mercredi 27 septembre 2006

Le mercredi de la 25e semaine du temps ordinaire

St Côme et St Damien, martyrs (3ème s.)

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Jean Paul II: « Il les envoya proclamer le règne de Dieu » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1799

Lc 9,1-6.

Jésus convoqua les Douze, et il leur donna pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies ;
il les envoya proclamer le règne de Dieu et faire des guérisons.
Il leur dit : « N'emportez rien pour la route, ni bâton, ni sac, ni pain, ni argent ; n'ayez pas chacun une tunique de rechange.
Si vous trouvez l'hospitalité dans une maison, restez-y ; c'est de là que vous repartirez.
Et si les gens refusent de vous accueillir, sortez de la ville en secouant la poussière de vos pieds : ce sera pour eux un témoignage. »
Ils partirent, et ils allaient de village en village, annonçant la Bonne Nouvelle et faisant partout des guérisons.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean Paul II
Redemptoris missio, §30

« Il les envoya proclamer le règne de Dieu »

Notre époque, alors que l'humanité est en mouvement et en recherche, exige une impulsion nouvelle dans l'action missionnaire de l'Église. Les horizons et les possibilités de la mission s'étendent, et nous les chrétiens, nous sommes appelés au courage apostolique, fondé sur la confiance dans l'Esprit Saint. C'est lui le protagoniste de la mission !

Dans l'histoire de l'humanité, de nombreux tournants marquants ont stimulé le dynamisme missionnaire, et l'Église, guidée par l'Esprit, y a toujours répondu avec générosité et prévoyance. Et les fruits n'ont pas manqué. On a célébré...le millénaire de l'évangélisation de la Russie et des peuples slaves...[et] le cinq centième anniversaire de l'évangélisation des Amériques. On a aussi célébré récemment le centenaire des premières missions de plusieurs pays d'Asie, d'Afrique et d'Océanie. L'Église doit affronter aujourd'hui d'autres défis, en avançant vers de nouvelles frontières tant pour la première mission « ad gentes », auprès des peuples de la terre, que pour la nouvelle évangélisation de peuples qui ont déjà reçu l'annonce du Christ. Il est aujourd'hui demandé à tous les chrétiens, aux Églises particulières et à l'Église universelle le même courage que celui qui animait les missionnaires du passé, la même disponibilité à écouter la voix de l'Esprit.

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26 septembre 2006

Evangile du jour

mardi 26 septembre 2006

Le mardi de la 25e semaine du temps ordinaire

St Côme et St Damien, martyrs (3ème s.)

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Isaac de l'Étoile : « Parcourant du regard ceux qui étaient assis autour de lui, Jésus dit : ‘ Voici ma mère et mes frères ' » (Mc 3,34) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1798

Lc 8,19-21.

Sa mère et ses frères vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu'à lui à cause de la foule.
On le fit savoir à Jésus : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. »
Il leur répondit : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Isaac de l'Étoile (?-vers 1171), moine cistercien
Sermon 51 ; PL 194, 1862 (trad. Orval rev ; cf SC 339)

« Parcourant du regard ceux qui étaient assis autour de lui, Jésus dit : ‘ Voici ma mère et mes frères ' » (Mc 3,34)

      La Vierge Marie occupe à bon droit la première place dans l'assemblée des justes, elle qui a engendré véritablement le premier d'entre eux tous. Le Christ en effet est « le premier-né d'un grand nombre de frères » (Rm 8,29)... C'est à juste titre que, dans les Écritures divinement inspirées, ce qui est dit en général de cette vierge mère qu'est l'Église s'applique en particulier à la Vierge Marie ; et ce qui est dit en particulier de la vierge mère qu'est Marie se comprend en général de l'Église vierge mère. Lorsqu'un texte parle de l'une ou de l'autre, il peut être appliqué presque sans distinction à l'une et à l'autre.

      Chaque âme croyante est également, à sa manière, épouse du Verbe de Dieu, mère, fille et soeur du Christ, à la fois vierge et féconde. La Sagesse même de Dieu, le Verbe du Père, désigne à la fois l'Église au sens universel, Marie dans un sens très spécial et chaque âme croyante en particulier... L'Écriture dit : « Je demeurerai dans l'héritage du Seigneur » (Si 24,12). L'héritage du Seigneur, au sens universel, c'est l'Église, plus spécialement c'est Marie, et c'est l'âme de chaque croyant en particulier. En la demeure du sein de Marie, le Christ est resté neuf mois, en la demeure de la foi de l'Église, il restera jusqu'à la fin de ce monde, et dans la connaissance et l'amour de l'âme du croyant, pour les siècles des siècles.

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25 septembre 2006

Evangile du jour

lundi 25 septembre 2006

Le lundi de la 25e semaine du temps ordinaire

St Firmin d'Amiens, évêque (2ème s.)

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Saint Maxime le Confesseur : « Une lampe pour mes pas, ta parole, une lumière sur ma route » (Ps 118,105) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1797

Lc 8,16-18.

Personne, après avoir allumé une lampe, ne la cache sous un couvercle ou ne la met en dessous du lit ; on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
Car rien n'est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n'est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour.
Faites attention à la manière dont vous écoutez. Car celui qui a recevra encore, et celui qui n'a rien se fera enlever même ce qu'il paraît avoir. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Maxime le Confesseur (vers 580-662), moine et théologien
Question 63 à Thalassius ; PG 90, 667s (trad. Argyriou / Tournay rev)

« Une lampe pour mes pas, ta parole, une lumière sur ma route » (Ps 118,105)

La lampe sur le lampadaire, c'est notre Seigneur Jésus Christ, la vraie lumière du Père « qui éclaire tout homme venant au monde » (Jn 1,9). Autrement dit, c'est la Sagesse et la Parole du Père ; ayant accepté notre chair, il est réellement devenu et il a été appelé la « lampe » du monde. Il est célébré et exalté dans l'Eglise par notre foi et notre piété. Il se rend ainsi visible à toutes les nations et il brille pour « tous les gens de la maison », c'est-à-dire pour le monde entier, selon sa parole : « On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, où elle brille pour tous dans la maison » (Mt 5,15).

Comme on le voit, le Christ se nomme lui-même une lampe. Dieu par nature, il est devenu chair dans le plan du salut, une lumière contenue dans la chair comme dans un vase... C'est à cela que David pensait lorsqu'il disait : « Une lampe sur mes pas, ta parole, une lumière sur ma route » (Ps 118,105). Comme il fait disparaître les ténèbres de l'ignorance et du mal des hommes, mon Sauveur et Dieu est appelé une lampe dans l'Ecriture. Comme il est le seul à pouvoir anéantir les ténèbres de l'ignorance et à dissiper l'obscurité du péché, il est devenu pour tous la voie du salut. Il conduit auprès du Père ceux qui, par la connaissance et la vertu, marchent avec lui sur le chemin des commandements comme sur une voie de justice.

Le lampadaire, c'est la sainte Eglise parce que le Verbe de Dieu brille par sa prédication. C'est ainsi que les rayons de sa vérité peuvent éclairer le monde entier... Mais à une condition : ne pas la cacher sous la lettre de la Loi. Quiconque s'attache à la seule lettre de l'Ecriture vit selon la chair ; il met la lampe sous le boisseau. Placée au contraire sur le lampadaire, l'Eglise, elle éclaire tous les hommes.

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24 septembre 2006

Evangile du jour

dimanche 24 septembre 2006

Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

St Anatole (Anathlon), évêque (1er s.)

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Théophylacte : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1796

Mc 9,30-37.

En partant de là, Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Théophylacte (vers 1050-1109), évêque
Commentaire sur l'évangile de Marc ; PG 123, 588-589 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 291)

« Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous »

« Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demanda : De quoi discutiez-vous en chemin ? » Les disciples, qui entretenaient encore en eux-mêmes des pensées très humaines, avaient discuté ensemble pour savoir lequel d'entre eux était le plus grand et était tenu en plus haute estime par le Christ.

Le Seigneur ne contrarie pas leur désir de jouir de sa plus haute estime. Il veut, en effet, que nous désirions parvenir au rang le plus élevé. Il ne veut pourtant pas que nous nous emparions de la première place, mais plutôt que nous atteignions les hauteurs par l'humilité. De fait, il a placé un petit enfant au milieu d'eux, et il veut que nous lui devenions semblables, nous aussi. Car le petit enfant ne recherche pas la gloire, il n'est ni envieux ni rancunier. « Non seulement, dit-il, vous obtiendrez une grande récompense en lui ressemblant, mais si à cause de moi vous honorez également ceux qui lui ressemblent, vous recevrez en échange le Royaume des cieux. Aussi bien est-ce moi que vous accueillez et, en m'accueillant, vous accueillez Celui qui m'a envoyé. »

Tu vois donc quel immense pouvoir a l'humilité, jointe à la simplicité de vie et à la sincérité : elle a le pouvoir de faire habiter en nous le Fils et le Père, et aussi, de toute évidence, le Saint Esprit.

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23 septembre 2006

Evangile du jour

samedi 23 septembre 2006

Le samedi de la 24e semaine du temps ordinaire

St Constant, sacristain (5ème s.), St Pio de Petrelcina (Padre Pio), capucin (+ 1968)

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Saint Jean Chrysostome : Le semeur sème sans compter http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1795

Lc 8,4-15.

Comme une grande foule se rassemblait, et que de toutes les villes on venait vers Jésus, il dit en parabole :
« Le semeur est sorti pour semer la semence. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin, les passants l'ont piétiné, et les oiseaux du ciel ont tout mangé.
Du grain est tombé aussi dans les pierres, il a poussé, et il a séché parce qu'il n'avait pas d'humidité.
Du grain est tombé aussi au milieu des ronces, et, en poussant, les ronces l'ont étouffé.
Enfin, du grain est tombé dans la bonne terre, il a poussé, et il a porté du fruit au centuple. » En disant cela, il élevait la voix : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende ! »
Ses disciples lui demandaient quel était le sens de cette parabole.
Il leur déclara : « A vous il est donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais les autres n'ont que les paraboles, afin que se réalise la prophétie : Ils regarderont sans regarder, ils écouteront sans comprendre.
Voici le sens de la parabole. La semence, c'est la parole de Dieu.
Ceux qui sont au bord du chemin, ce sont ceux qui ont entendu ; puis le démon survient et il enlève de leur coeur la Parole, pour les empêcher de croire et d'être sauvés.
Ceux qui sont dans les pierres, lorsqu'ils entendent, ils accueillent la Parole avec joie ; mais ils n'ont pas de racines, ils croient pour un moment, et, au moment de l'épreuve, ils abandonnent.
Ce qui est tombé dans les ronces, ce sont ceux qui ont entendu, mais qui sont étouffés, chemin faisant, par les soucis, la richesse et les plaisirs de la vie, et ne parviennent pas à maturité.
Et ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la Parole dans un coeur bon et généreux, la retiennent, et portent du fruit par leur persévérance.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (vers 345-407), évêque d'Antioche puis de Constantinople, docteur de l'Église
Homélie au retour de l'exil, sur la Cananéenne (trad. AELF)

Le semeur sème sans compter

Je n'ai pas persuadé aujourd'hui mon auditeur, mais peut-être le ferai-je demain, peut-être dans trois ou quatre jours ou dans quelque temps. Le pêcheur qui a jeté inutilement ses filets pendant un jour entier prend quelquefois sur le soir, au moment de partir, le poisson qu'il n'avait pas pu prendre pendant le jour. Le laboureur ne laisse pas de cultiver ses terres, même s'il n'a pas eu de bonne récolte pendant plusieurs années, et à la fin, une seule année répare souvent et abondamment toutes les pertes antérieures.

Dieu ne nous demande pas de réussir, mais de travailler ; or, notre travail ne sera pas moins récompensé parce qu'on ne nous aura pas écoutés... Le Christ savait bien que Judas ne se convertirait pas et pourtant jusqu'à la fin il essayait de le convertir, en lui reprochant sa faute dans les termes les plus touchants : « Ami, pourquoi es-tu venu ? » (Mt 26,50 grec). Or, si le Christ, le modèle des pasteurs, a travaillé jusqu'à la fin à la conversion d'un homme désespéré, que ne devons-nous pas faire pour ceux envers qui il nous est ordonné de toujours espérer ?

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22 septembre 2006

Evangile du jour

vendredi 22 septembre 2006

Le vendredi de la 24e semaine du temps ordinaire

St Maurice et comp. martyrs de la Légion Thébéenne (v. 286), St Thomas de Villeneuve, archevêque (+ 1555)

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Jean Paul II: « Les douze étaient avec lui, ainsi que des femmes » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1794

Lc 8,1-3.

Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient,
ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons),
Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean Paul II
Mulieris Dignitatem, § 16

« Les douze étaient avec lui, ainsi que des femmes »

En ce qui concerne la mission, le fait d'être homme ou femme n'entraîne aucune restriction, de même que l'action salvifique et sanctifiante de l'Esprit chez l'homme n'est aucunement limitée par le fait qu'il soit juif ou grec, esclave ou libre, suivant les paroles bien connues de l'apôtre Paul : « Car tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus » (Ga 3,28).

Cette unité ne supprime pas les différences. L'Esprit Saint, qui opère cette unité dans l'ordre surnaturel de la grâce sanctifiante, contribue dans la même mesure au fait que « vos fils et vos filles prophétiseront » (Jl 3,1). Prophétiser, cela veut dire exprimer par la parole et par la vie « les merveilles de Dieu » (Ac 2,11), en sauvegardant la vérité et l'originalité de chaque personne, homme ou femme. L'égalité évangélique, la parité de la femme et de l'homme vis-à-vis des merveilles de Dieu, telle qu'elle s'est manifestée d'une manière si claire dans les oeuvres et les paroles de Jésus de Nazareth, constitue le fondement le plus évident de la dignité et de la vocation de la femme dans l'Eglise et dans le monde. Toute vocation a un sens profondément personnel et prophétique. Dans la vocation ainsi comprise, la personnalité de la femme trouve une dimension nouvelle : c'est la dimension des « merveilles de Dieu » dont la femme devient le vivant sujet et le témoin irremplaçable.

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21 septembre 2006

Evangile du jour

jeudi 21 septembre 2006

Fête de St Matthieu, apôtre et évangéliste

St Matthieu, apôtre et évangéliste (1er s.)

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Saint Irénée de Lyon : Saint Matthieu, un des quatre évangélistes http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1793

Mt 9,9-13.

Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies, III, 11,8-9 (trad. Cerf 1984, p. 314 ; cf SC 210)

Saint Matthieu, un des quatre évangélistes

      Il ne peut pas y avoir un plus grand ni un plus petit nombre d'évangiles. En effet, puisqu'il existe quatre régions du monde dans lequel nous sommes et quatre vents principaux, et puisque d'autre part, l'Église est répandue sur toute la terre et qu'elle a pour « colonne et pour soutien » (1Tm 3,15) l'Évangile et l'Esprit de vie, il est naturel qu'elle ait quatre colonnes qui soufflent l'immortalité de tout côté et rendent la vie aux hommes. Le Verbe, artisan de l'univers, qui siège sur les Chérubins et qui soutient toutes choses (Ps 79,2;He 1,3), lorsqu'il s'est manifesté aux hommes, nous a donné un Évangile à quatre formes, maintenu cependant par un unique Esprit. David, implorant sa venue, disait : « Toi qui sièges sur les Chérubins, montre-toi » (Ps 79,2). Car les Chérubins ont quatre figures (Ez 1,6), et leurs figures sont les images de l'activité du Fils de Dieu.

      « Le premier de ces vivants, est-il écrit, est semblable à un lion » (Ap 4,7), ce qui caractérise la puissance, la prééminence et la royauté du Fils de Dieu ; « le second est semblable à un jeune taureau », ce qui manifeste sa fonction de sacrificateur et de prêtre ; « le troisième a un visage pareil à celui d'un homme », ce qui évoque clairement sa venue humaine ; « le quatrième est semblable à un aigle qui vole », ce qui indique le don de l'Esprit volant sur l'Église. Les évangiles selon Jean, Luc, Matthieu et Marc seront donc eux aussi en accord avec ces vivants sur lesquels siège le Christ Jésus...

      Les mêmes traits se retrouvent aussi dans le Verbe de Dieu lui-même : aux patriarches qui ont existé avant Moïse il parlait selon sa divinité et sa gloire ; aux hommes qui ont vécu sous la Loi il assignait une fonction sacerdotale et ministérielle ; ensuite, pour nous, il s'est fait homme ; enfin, il a envoyé le don de l'Esprit sur toute la terre, nous abritant ainsi sous ses propres ailes (Ps 16,8)... Ils sont donc futiles, ignorants, et présomptueux ceux qui rejettent la forme sous laquelle se présente l'Évangile et qui introduisent soit un plus grand, soit un plus petit nombre de figures d'Évangile que celles que nous avons dites.

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20 septembre 2006

Evangile du jour

mercredi 20 septembre 2006

Le mercredi de la 24e semaine du temps ordinaire

Sts Martyrs de Corée (19ème s.), St André Kim et comp. (19ème s.)

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Saint Basile : Dieu nous appelle inlassablement à nous convertir http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1792

Lc 7,31-35.

A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération ? A qui ressemblent-ils ?
Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s'interpellent entre eux :'Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé.Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n'avez pas pleuré.'
Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : 'C'est un possédé !'
Le Fils de l'homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.'
Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Prologue aux Grandes Règles (trad. Lèbe, Maredsous 1969, rev)

Dieu nous appelle inlassablement à nous convertir

      Frères, ne demeurons pas dans l'insouciance et le relâchement ; ne remettons pas toujours avec légèreté, à demain ou à plus tard, pour commencer à nous mettre à l'oeuvre. « C'est maintenant l'heure favorable, dit l'apôtre Paul, c'est aujourd'hui le jour du salut » (2Co 6,2). Actuellement, c'est le temps de la pénitence, plus tard ce sera celui de la récompense ; à présent, c'est le temps de la persévérance, un jour viendra celui de la consolation. Maintenant Dieu vient en aide à ceux qui se détournent du mal ; plus tard il sera le juge des actes, des paroles et des pensées des hommes. Aujourd'hui nous profitons de sa patience ; nous connaîtrons la justice de ses jugements, à la résurrection, quand nous recevrons chacun selon ses oeuvres.

      Jusqu'à quand donc remettrons-nous d'obéir au Christ qui nous appelle dans son Royaume céleste ? Ne nous purifierons-nous pas ? Ne nous résoudrons-nous pas à abandonner notre genre de vie habituel pour suivre à fond l'Evangile ?

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19 septembre 2006

Evangile du jour

mardi 19 septembre 2006

Le mardi de la 24e semaine du temps ordinaire

Ste Emilie de Rodat, fondatrice (+ 1852), Appartion de ND de La Salette

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Saint Ambroise : Les pleurs d'une mère http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1791

Lc 7,11-17.

Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Sur l'évangile de St Luc, V, 89 (trad. cf SC 45, p. 214)

Les pleurs d'une mère

      La divine miséricorde se laisse vite fléchir par les gémissements de cette mère. Elle est veuve ; les souffrances ou la mort de son fils unique l'ont brisée... Il me semble que cette veuve, entourée de la foule du peuple, est plus qu'une simple femme méritant par ses larmes la résurrection d'un fils, jeune et unique. Elle est l'image même de la Sainte Eglise qui, par ses larmes, au milieu du cortège funèbre et jusque dans le tombeau, obtient de rappeler à la vie le jeune peuple du monde...

      Car à la parole de Dieu les morts ressuscitent, ils retrouvent la voix et la mère recouvre son fils ; il est rappelé de la tombe, il est arraché au sépulcre. Quelle est cette tombepour vous, sinon votre mauvaise conduite ? Votre tombeau c'est le manque de foi... De ce sépulcre, le Christ vous libère ; vous sortirez du tombeau si vous écoutez la parole de Dieu. Et si votre péché est trop grave pour que puissent le laver les larmes de votre pénitence, qu'interviennent pour vous les pleurs de votre mère l'Eglise... Elle intercède pour chacun de ses enfants, comme pour autant de fils uniques. En effet, elle est pleine de compassion et éprouve une douleur spirituelle toute maternelle lorsqu'elle voit ses enfants entraînés à la mort par le péché.

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18 septembre 2006

Evangile du jour

lundi 18 septembre 2006

Le lundi de la 24e semaine du temps ordinaire

Sainte Nadège, vierge et martyre, St Joseph de Copertino (+ 1663)

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Basile de Séleucie : « Dis seulement une parole » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1790

Lc 7,1-10.

Lorsque Jésus eut achevé de faire entendre au peuple toutes ses paroles, il entra dans Capharnaüm.
Un centurion de l'armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir.
Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison.
Il aime notre nation : c'est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : 'Va', et il va ; à l'autre : 'Viens', et il vient ; et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi ! »
De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en bonne santé.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Basile de Séleucie (?-vers 468), évêque
Homélie sur le centurion ; PG 85, 235s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 354 rev.)

« Dis seulement une parole »

      « Seigneur, mon serviteur est couché, paralysé, et il souffre beaucoup. Même s'il est esclave, celui que ce mal étreint n'en est pas moins homme. Ne regarde pas la bassesse de l'esclave, mais plutôt la grandeur du mal ». Ainsi parlait le centurion ; et que dit la Bonté suprême ? : « Je viens et je le guérirai. Moi qui, par souci des hommes, me suis fait homme, qui suis venu pour tous, je n'en mépriserai aucun. Je le guérirai. » Par la rapidité de sa promesse, le Christ aiguillonne la foi : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres dans ma maison. » Tu vois comment le Seigneur, comme un chasseur, a fait sortir la foi cachée dans le secret ? « Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri de son mal, libéré de la servitude de sa maladie. Car moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres, je dis à l'un : ‘ Va ', et il va, à l'autre : ‘ Viens ', et il vient. J'ai ainsi connu la force de ton pouvoir. A partir de celui que j'ai, j'ai reconnu celui qui me dépasse. Je vois les armées des guérisons, je vois les miracles en troupe attendre tes ordres. Envoie-les contre la maladie, envoie-les comme j'envoie un soldat. »

      Jésus a été dans l'admiration et a dit : « Je n'ai pas trouvé une si grande foi en Israël. Celui qui était étranger à la vocation, qui ne faisait pas partie du peuple de l'alliance, qui n'avait pas eu part aux miracles de Moïse, qui n'avait pas été initié à ses lois, qui n'avait pas connu les paroles prophétiques, a devancé les autres par sa foi. »

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17 septembre 2006

Evangile du jour

dimanche 17 septembre 2006

Vingt-quatrième dimanche du temps ordinaire

Ste Hildegarde de Bingen, abbesse (+ 1179), Renaud Solitaire dans la forêt de Craon (+ 1104), St Robert Bellarmin, cardinal et docteur de l'Eglise (+ 1621)

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Saint Césaire d'Arles : « Qu'il me suive » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1789

Mc 8,27-35.

Jésus s'en alla avec ses disciples vers les villages situés dans la région de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il les interrogeait : « Pour les gens, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un des prophètes. »
Il les interrogeait de nouveau : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prend la parole et répond : « Tu es le Messie. »
Il leur défendit alors vivement de parler de lui à personne.
Et, pour la première fois, il leur enseigna qu'il fallait que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cela ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l'Évangile la sauvera.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Sermon 159, 1,4-6 ; CCL 104,650 (trad Delhougne, Les Pères commentent, p. 288)

« Qu'il me suive »

Quand le Seigneur nous dit dans l'évangile : « Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même », nous trouvons qu'il nous commande une chose difficile et nous considérons qu'il nous impose un lourd fardeau. Mais si celui qui commande nous aide à accomplir ce qu'il commande, cela n'est pas difficile...

Où devons-nous suivre le Christ, sinon là où il est allé ? Or, nous savons qu'il est ressuscité et monté aux cieux : c'est là que nous avons à le suivre. Il ne faut certainement pas nous laisser envahir par le désespoir, car, si nous ne pouvons rien par nous-mêmes, nous avons la promesse du Christ. Le ciel était loin de nous avant que notre Tête y soit montée. Désormais, si nous sommes les membres du corps de cette Tête (Col 1,18), pourquoi désespérer de parvenir au ciel ? S'il est vrai que sur cette terre tant d'inquiétudes et de souffrances nous accablent, suivons le Christ en qui se trouvent le bonheur parfait, la paix suprême et la tranquillité éternelle.

Mais l'homme désireux de suivre le Christ écoutera cette parole de l'apôtre Jean : « Celui qui déclare demeurer dans le Christ doit marcher lui-même dans la voie où lui, Jésus, a marché » (1Jn 2,6). Tu veux suivre le Christ ? Sois humble, comme il l'a été. Tu veux le rejoindre dans les hauteurs ? Ne méprise pas son abaissement.

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16 septembre 2006

Evangile du jour

samedi 16 septembre 2006

Le samedi de la 23e semaine du temps ordinaire

St Cyprien, évêque et martyr (+ 258), Ste Edith de Wilton, o.s.b. (+ 984), St Victor III, pape (+ 1087), St Corneille, pape et martyr (+ 253)

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Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Chaque arbre se reconnaît à son fruit » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1788

Lc 6,43-49.

Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits.
Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
L'homme bon tire le bien du trésor de son coeur qui est bon ; et l'homme mauvais tire le mal de son coeur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c'est ce qui déborde du coeur.
Et pourquoi m'appelez-vous en disant : 'Seigneur ! Seigneur !' et ne faites-vous pas ce que je dis ?
Tout homme qui vient à moi, qui écoute mes paroles et qui les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble.
Il ressemble à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé très profond, et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l'inondation, le torrent s'est précipité sur cette maison, mais il n'a pas pu l'ébranler parce qu'elle était bien bâtie.
Mais celui qui a écouté sans mettre en pratique ressemble à l'homme qui a bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s'est précipité sur elle, et aussitôt elle s'est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.55)

« Chaque arbre se reconnaît à son fruit »

S'il y a une chose qui nous assurera toujours le Ciel, c'est bien les actes de charité et de générosité dont nous aurons rempli nos existences. Saurons-nous jamais quel bien peut apporter un simple sourire ? Nous proclamons combien Dieu accueille, comprend, pardonne. Mais en sommes-nous la preuve vivante ? Voit-on en nous cet accueil, cette compréhension et ce pardon, vivants ? Soyons sincères dans nos relations les uns avec les autres ; ayons le courage de nous accepter les uns les autres comme nous sommes. Ne soyons pas étonnés ou soucieux de nos échecs ni de ceux des autres ; voyons plutôt le bien qui est en chacun de nous ; trouvons-le, car chacun de nous a été créé à l'image de Dieu.

N'oublions pas que nous ne sommes pas encore des saints, mais que nous nous efforçons de le devenir. Soyons donc extrêmement patients quant à nos fautes et à nos chutes. Ne te sers de ta langue que pour le bien des autres, « car ce que dit la bouche c'est ce qui déborde du coeur ». Il nous faut avoir quelque chose dans le coeur avant de pouvoir donner ; ceux dont la mission est de donner doivent d'abord grandir dans la connaissance de Dieu.

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15 septembre 2006

Evangile du jour

vendredi 15 septembre 2006

Notre Dame des Douleurs

Notre-Dame des sept Douleurs, Notre-Dame des sept Douleurs, Ste Catherine de Gênes, vierge (+ 1510)

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Saint Romanos le Mélode : « Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1787

Lc 2,33-35.

Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Romanos le Mélode (?-vers 560), compositeur d'hymnes
Hymne 25, Marie à la croix (trad. SC 128, p. 165s rev.)

« Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée »

Brebis contemplant son agneau qu'on traînait à l'abattoir (Is 53,7), consumée de douleur, Marie suivait avec les autres femmes, en criant ainsi : « Où vas-tu, mon enfant ? Pourquoi achèves-tu ainsi ta course rapide (Ps 18,6) ? Y a t-il encore d'autres noces à Cana, est-ce là maintenant que tu vas si vite pour leur faire du vin avec de l'eau ? Puis-je t'accompagner, mon enfant, ou vaut-il mieux t'attendre ? Dis-moi un mot, Verbe, ne passe pas devant moi en silence..., toi qui es mon fils et mon Dieu...

« Tu marches vers une mort injuste et personne ne partage ta souffrance. Pierre ne t'accompagne pas, lui qui disait : « Jamais, je ne te renierai, même si je devais mourir » (Mt 26,35). Il t'a quitté ce Thomas qui s'exclamait : « Mourons tous avec lui » (Jn 11,16). Et les autres aussi, les intimes, ceux qui doivent juger les douze tribus (Mt 19,28), où sont-ils maintenant ? Il n'en reste plus un seul ; mais toi, tout seul, mon enfant, tu meurs pour tous. C'est ton salaire pour avoir sauvé tous les hommes et les avoir servi, mon fils et mon Dieu. »

Se retournant vers Marie, celui qui est sorti d'elle s'écria : « Pourquoi pleures-tu, mère ?... Moi, ne pas souffrir ? ne pas mourir ? Comment donc sauverais-je Adam ? Ne pas habiter le tombeau ? Comment ramènerais-je à la vie ceux qui demeurent au séjour des morts ? Pourquoi pleures-tu ? Crie plutôt : ‘ C'est volontairement qu'il souffre, mon fils et mon Dieu. ' Vierge sage, ne te rends pas semblable aux insensées (Mt 25,1s) ; tu es dans la salle des noces, ne fais donc pas comme si tu te tenais dehors... Ne pleure donc plus, mais dis plutôt : ‘ Prends pitié d'Adam, sois miséricordieux pour Eve, toi mon fils et mon Dieu. '

« Rassure-toi, mère, la première tu me verras sortir du tombeau. Je viendrai te montrer de quels malheurs j'ai racheté Adam, quelles sueurs j'ai versées pour lui. A mes amis, j'en révélerai les marques que je montrerai dans mes mains. Alors tu verras Eve vivante comme autrefois, et tu crieras dans ta joie : ‘ Il a sauvé mes parents, mon fils et mon Dieu ! ' »

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* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.

* Dimanche des Rameaux, le Saint Père nous a rappelé la meilleure méthode pour lire l'Evangile : la lectio divina. « La LECTIO DIVINA, constitue un véritable itinéraire spirituel par étapes. De la LECTIO, qui consiste à lire et relire un passage de l'Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments, on passe à la MEDITATIO, qui est comme un temps d'arrêt intérieur, où l'âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd'hui pour la vie concrète. Vient ensuite l'ORATIO, qui nous permet de nous entretenir avec Dieu dans un dialogue direct, et qui nous conduit enfin à la CONTEMPLATIO; celle-ci nous aide à maintenir notre coeur attentif à la présence du Christ, dont la parole est une « lampe brillant dans l'obscurité...» (2 P 1, 19) »
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14 septembre 2006

Evangile du jour

jeudi 14 septembre 2006

Fête de la Croix Glorieuse

Fête de La Croix Glorieuse, La Croix glorieuse

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Jean Tauler : « Elevé de terre, j'attirerai tout à moi » (Jn 12,32) http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1786

Jn 3,13-17.

Car nul n'est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l'homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l'homme soit élevé,
afin que tout homme qui croit obtienne par lui la vie éternelle.
Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean Tauler (vers 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 58 (trad. Cerf 1980, p. 55)

« Elevé de terre, j'attirerai tout à moi » (Jn 12,32)

      C'est aujourd'hui le jour de l'Exaltation de la Sainte Croix, croix méritant notre amour, à laquelle a été suspendu par amour le Sauveur du monde entier. Notre Seigneur a dit : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tout à moi. » Il veut dire par là qu'il veut attirer à lui nos coeurs terrestres qui sont possédés de l'amour des choses de ce monde ; il veut attirer à lui la soif que nous avons des jouissances et des satisfactions de la terre. Notre âme, belle et orgueilleuse, retenue par la complaisance qu'elle prend en elle-même, par l'amour de la satisfaction matérielle de notre sensibilité, il voudrait l'attirer tout entière à lui -- oui, pour qu'il soit ainsi élevé en nous et qu'il grandisse en nous et dans nos coeurs. Car pour ceux pour qui Dieu a jamais été grand, toutes les choses créées sont petites, et les choses passagères sont comme rien.

      Cette belle croix est le Christ crucifié élevé d'une façon inimaginable, bien au-dessus de tous les saints, de tous les anges, au-dessus des joies, délices et félicités qu'ils ont tous ensemble. Et comme sa véritable demeure est au plus haut des cieux, il veut habiter en ce qu'il y a de plus haut en nous, c'est-à-dire dans notre amour et dans nos sentiments les plus élevés, les plus intimes, les plus délicats. Il veut attirer les aspects plus simples de notre esprit et de notre âme dans les aspects plus éminents, et élever tout cela jusqu'à lui. Si nous faisons cela, il nous attirera nous aussi dans sa demeure la plus élevée et la plus intime... Autant je lui donne maintenant ce qui est à moi, autant il me donnera ce qui est à lui.

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13 septembre 2006

Evangile du jour

mercredi 13 septembre 2006

Le mercredi de la 23e semaine du temps ordinaire

St Jean Chrysostome, évêque et docteur de l'Eglise (+ 407), St Aimé de Sion, évêque (+ 690)

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Saint Ambroise : « Heureux, vous les pauvres... Heureux, vous qui pleurez » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1785

Lc 6,20-26.

Regardant alors ses disciples, Jésus dit : « Heureux, vous les pauvres : le royaume de Dieu est à vous !
Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés !Heureux, vous qui pleurez maintenant :vous rirez !
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable,à cause du Fils de l'homme.
Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel : c'est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais malheureux, vous les riches : vous avez votre consolation !
Malheureux, vous qui êtes repus maintenant : vous aurez faim ! Malheureux, vous qui riez maintenant : vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
Malheureux êtes-vous quand tous les hommes disent du bien de vous : c'est ainsi que leurs pères traitaient les faux prophètes.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Sur l'évangile de St Luc, V, 53-55 (trad. SC 45, p.202)

« Heureux, vous les pauvres... Heureux, vous qui pleurez »

      « Bienheureux les pauvres. » Les pauvres ne sont pas tous bienheureux ; car la pauvreté est une chose neutre : il peut y avoir de bons et de méchants pauvres... Bienheureux le pauvre qui a crié et que le Seigneur a exaucé (Ps 33,7) : pauvre de fautes, pauvre de vices, le pauvre chez qui le prince de ce monde n'a rien trouvé (Jn 14,30), pauvre à l'imitation de ce Pauvre qui, étant riche, s'est fait pauvre pour nous (2Co 8,9). C'est pourquoi Matthieu donne l'explication complète : « Bienheureux les pauvres en esprit », car le pauvre en esprit ne se gonfle pas, ne s'exalte pas en sa pensée tout humaine. Telle est donc la première béatitude.

      [« Bienheureux les doux » écrit Matthieu ensuite.] Ayant laissé tout péché..., étant content de ma simplicité, dénué de mal, il me reste à modérer mon caractère. A quoi me sert-il de manquer des biens du monde si je ne suis pas doux et tranquille ? Car suivre le droit chemin, c'est bien entendu suivre celui qui dit : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur » (Mt 11,29)...

      Cela fait, souvenez-vous que vous êtes pécheur : pleurez vos péchés, pleurez vos fautes. Et il est bien que la troisième béatitude soit pour ceux qui pleurent leurs péchés, car c'est la Trinité qui pardonne les péchés. Purifiez-vous donc par vos larmes et lavez-vous par vos pleurs. Si vous pleurez sur vous-mêmes, un autre n'aura pas à vous pleurer... Chacun a ses morts à pleurer ; nous sommes morts quand nous péchons... Que celui qui est pécheur pleure donc sur lui-même et se reprenne, afin de devenir juste, car « le juste s'accuse lui-même » (Pr 18,17).

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12 septembre 2006

Evangile du jour

mardi 12 septembre 2006

Le mardi de la 23e semaine du temps ordinaire

Bx Apollinaire Franco, Martyr au Japon (1570-1622), Le saint Nom de Marie

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Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] : « Jésus s'en alla dans la montagne pour prier Dieu » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1784

Lc 6,12-19.

En ces jours-là, Jésus s'en alla dans la montagne pour prier, et il passa la nuit à prier Dieu.
Le jour venu, il appela ses disciples, en choisit douze, et leur donna le nom d'Apôtres :
Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy,
Matthieu, Thomas, Jacques fils d'Alphée, Simon appelé le Zélote,
Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, celui qui fut le traître.
Jésus descendit de la montagne avec les douze Apôtres et s'arrêta dans la plaine. Il y avait là un grand nombre de ses disciples, et une foule de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon,
qui étaient venus l'entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux qui étaient tourmentés par des esprits mauvais en étaient délivrés.
Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu'une force sortait de lui et les guérissait tous.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
La Prière de l'Eglise (trad. Source Cachée, Cerf 1999, p.62)

« Jésus s'en alla dans la montagne pour prier Dieu »

Toute âme humaine est en elle-même un temple de Dieu : voilà ce qui nous ouvre une perspective vaste et toute nouvelle. La vie de prière de Jésus est la clé pour comprendre la prière de l'Église. Nous voyons que le Christ a participé au service divin, à la liturgie de son peuple...; il a mené la liturgie de l'ancienne alliance à s'accomplir en celle de la nouvelle alliance.

Mais Jésus n'a pas seulement pris part au service divin public prescrit par la Loi. Les évangiles font des références plus nombreuses encore à sa prière solitaire dans le silence de la nuit, sur les sommets sauvages des montagnes, dans les endroits déserts. Quarante jours et quarante nuits de prière ont précédé la vie publique de Jésus (Mt 4,1-2). Il s'est retiré dans la solitude de la montagne pour prier avant de choisir ses douze apôtres et de les envoyer en mission. À l'heure du mont des Oliviers, il s'est préparé à aller jusqu'au Golgotha. Le cri qu'il a poussé vers le Père en cette heure la plus pénible de sa vie nous est dévoilé en quelques brèves paroles qui brillent comme des étoiles dans nos propres heures au mont des Oliviers. « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Lc 22,42). Elles sont comme un éclair qui illumine pour nous un instant la vie la plus intime de l'âme de Jésus, le mystère insondable de son être d'homme-Dieu et de son dialogue avec le Père. Ce dialogue a certainement duré toute sa vie, sans jamais s'interrompre.

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11 septembre 2006

Evangile du jour

lundi 11 septembre 2006

Le lundi de la 23e semaine du temps ordinaire

St Adelphe, abbé (v. 670)

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Saint Césaire d'Arles : « Les scribes et les pharisiens l'épiaient...afin de trouver un motif pour l'accuser » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1783

Lc 6,6-11.

Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était paralysée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus afin de voir s'il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l'accuser.
Mais il connaissait leurs pensées, et il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Lève-toi, et reste debout devant tout le monde. » L'homme se leva et se tint debout.
Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal ? de sauver une vie, ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l'homme : « Étends ta main. » Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu'ils allaient faire à Jésus.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Sermons au peuple, n°57,4 (trad. SC 330, p. 25 rev)

« Les scribes et les pharisiens l'épiaient...afin de trouver un motif pour l'accuser »

      Le Seigneur dira à ceux qui ont méprisé sa miséricorde : « Homme, c'est moi qui de mes mains t'ai formé du limon, moi qui ai insufflé l'esprit dans ton corps de terre, moi qui ai daigné t'attribuer notre image et notre ressemblance, moi qui t'ai placé au milieu des délices du Paradis. Mais toi, méprisant les commandements de vie, tu as préféré suivre le séducteur plutôt que le Seigneur...

      « Par la suite, alors que tu étais expulsé du Paradis et retenu dans les liens de la mort par le péché, ému de miséricorde, je suis entré dans un sein virginal pour venir au monde, sans dommage pour sa virginité. J'ai été étendu dans une mangeoire, enveloppé de langes ; j'ai supporté les désagréments de l'enfance et les souffrances humaines, par lesquels je me suis fait semblable à toi dans le seul but de te rendre semblable à moi. J'ai enduré les soufflets et les crachats de ceux qui se riaient de moi, j'ai bu le vinaigre avec le fiel. Frappé de verges, couronné d'épines, attaché à la croix, transpercé par la lance, j'ai rendu mon âme dans les tourments pour t'arracher à la mort. Vois la marque des clous auxquels j'ai pendu ; vois mon côté transpercé de blessures. J'ai supporté tes souffrances pour te donner ma gloire ; j'ai supporté ta mort pour que toi, tu vives pour l'éternité. J'ai reposé, enfermé dans le sépulcre, pour que toi, tu règnes dans le ciel.

« Pourquoi as-tu perdu ce que j'ai souffert pour toi ? Pourquoi as-tu renoncé aux grâces de ta rédemption ?... Rends-moi ta vie, pour laquelle j'ai donné la mienne ; rends-moi ta vie que tu détruis sans cesse par les blessures de tes péchés. » 

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10 septembre 2006

Evangile du jour

dimanche 10 septembre 2006

Vingt-troisième dimanche du temps ordinaire

Le "Grand Martyre du Japon" (+ 1622), Bse Inès Takeya, martyre (+ 1626)

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Jean Tauler : « Tout ce qu'il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1782

Mc 7,31-37.

Jésus quitta la région de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction du lac de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole.
On lui amène un sourd-muet, et on le prie de poser la main sur lui.
Jésus l'emmena à l'écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, prenant de la salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c'est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Ses oreilles s'ouvrirent ; aussitôt sa langue se délia, et il parlait correctement.
Alors Jésus leur recommanda de n'en rien dire à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils le proclamaient.
Très vivement frappés, ils disaient : « Tout ce qu'il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Jean Tauler (vers 1300-1361), dominicain à Strasbourg
Sermon 49 (trad. Cerf 1980, t.2, p.32)

« Tout ce qu'il fait est admirable : il fait entendre les sourds et parler les muets »

      Il nous faut examiner de près ce qui rend l'homme sourd. Pour avoir prêté l'oreille aux insinuations de l'Ennemi, pour avoir entendu ses paroles, le premier couple de nos ancêtres sont devenus sourds les premiers. Et nous aussi après eux, en sorte que nous ne pouvons plus ni entendre ni comprendre les inspirations aimables du Verbe éternel. Pourtant nous savons bien que le Verbe éternel est au fond de notre être, si ineffablement près de nous et en nous que notre être même, notre propre nature, nos pensées, tout ce que nous pouvons nommer, dire ou comprendre, tout cela n'est pas si près de nous et ne nous est pas si intimement présent que ne l'est le Verbe éternel. Et ce Verbe parle sans cesse en l'homme. Mais l'homme n'entend pas tout cela à cause de la grande surdité dont il est atteint... Du même coup, il a été tellement atteint dans ses autres facultés qu'il en est aussi devenu muet, et qu'il ne se connaît pas lui-même. S'il voulait parler de son intérieur, il ne pourrait pas le faire, ne sachant pas où il en est et ne connaissant pas sa propre manière d'être...

      Qu'est-ce donc que ce chuchotement nuisible de l'Ennemi? C'est tout le désordre qu'il te fait voir sous son côté miroitant et qu'il te persuade d'accepter, en se servant de l'amour ou de la recherche des choses créées, de ce monde-ci et de tout ce qui s'y rattache : biens, honneurs, même amis et parents, voire ta propre nature, bref, tout ce que t'apporte le goût des biens de ce monde déchu. C'est de tout cela qu'est fait son chuchotement...

      Vient alors Notre Seigneur : il met son doigt sacré dans l'oreille de l'homme, et de la salive sur sa langue, ce qui fait que l'homme retrouve la parole.

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09 septembre 2006

Evangile du jour

samedi 09 septembre 2006

Le samedi de la 22e semaine du temps ordinaire

Bx Alain de la Roche, o.p. (+ 1475), St Pierre Claver, s.j. (+ 1654), Bx Frédéric Ozanam (+ 1853)

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Pape Benoît XVI: Rendre le Christ maître de notre sabbat http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1781

Lc 6,1-5.

Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé ; ses disciples arrachaient et mangeaient des épis, après les avoir froissés dans leurs mains.
Des pharisiens lui dirent : « Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu'il eut faim, lui et ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l'offrande, en mangea, et en donna à ses compagnons, alors que les prêtres seuls ont la permission d'en manger. »
Jésus leur disait encore : « Le Fils de l'homme est maître du sabbat. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Homélie, Célébration eucharistique, 20ème Journée Mondiale de la Jeunesse, 21/08/05 (trad. DC 2343, p. 909)

Rendre le Christ maître de notre sabbat

      L'Eucharistie fait partie du dimanche. Au matin de Pâques, les femmes en premier, puis les disciples, ont eu la grâce de voir le Seigneur. Depuis lors, ils ont su que désormais le premier jour de la semaine, le dimanche, serait son jour à lui, le jour du Christ. Le jour du commencement de la création devenait le jour du renouvellement de la création. Création et rédemption vont ensemble.

      C'est pour cela que le dimanche est tellement important. Il est beau qu'aujourd'hui, dans de nombreuses cultures, le dimanche soit un jour libre ou, qu'avec le samedi, il constitue même ce qu'on appelle le « week-end » libre. Ce temps libre, toutefois, demeure vide si Dieu n'y est pas présent.

      Chers amis ! Quelquefois, dans un premier temps, il peut s'avérer plutôt mal commode de devoir prévoir aussi la Messe dans le programme du dimanche. Mais si vous en prenez l'engagement, vous constaterez aussi que c'est précisément ce qui donne le juste centre au temps libre. Ne vous laissez pas dissuader de participer à l'Eucharistie du dimanche et aidez aussi les autres à la découvrir. Parce que la joie dont nous avons besoin se dégage d'elle, nous devons assurément apprendre à en comprendre toujours plus la profondeur, nous devons apprendre à l'aimer. Engageons-nous en ce sens, cela en vaut la peine ! Découvrons la profonde richesse de la liturgie de l'Église et sa vraie grandeur : nous ne faisons pas la fête pour nous, mais c'est au contraire le Dieu vivant lui-même qui prépare une fête pour nous.

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08 septembre 2006

Evangile du jour

vendredi 08 septembre 2006

Fête de la Nativité de la Vierge Marie

Nativité de la Vierge Marie

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Bienheureux Guerric d'Igny : « Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1780

Mt 1,1-16.18-23.

Voici la table des origines de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham :
Abraham engendra Isaac,Isaac engendra Jacob,Jacob engendra Juda et ses frères,
Juda, de son union avec Thamar, engendra Pharès et Zara,Pharès engendra Esrom,Esrom engendra Aram,
Aram engendra Aminadab,Aminadab engendra Naassone,Naassone engendra Salmone,
Salmone, de son union avec Rahab, engendra Booz,Booz, de son union avec Ruth, engendra Jobed,Jobed engendra Jessé,
Jessé engendra le roi David.David, de son union avec la femme d'Ourias, engendra Salomon,
Salomon engendra Roboam, Roboam engendra Abia, Abia engendra Asa,
Asa engendra Josaphat,Josaphat engendra Joram,Joram engendra Ozias,
Ozias engendra Joatham,Joatham engendra Acaz,Acaz engendra Ézékias,
Ézékias engendra Manassé,Manassé engendra Amone,Amone engendra Josias,
Josias engendra Jékonias et ses frères à l'époque de l'exil à Babylone.
Après l'exil à Babylone, Jékonias engendra Salathiel,Salathiel engendra Zorobabel,
Zorobabel engendra Abioud,Abioud engendra Éliakim,Éliakim engendra Azor,
Azor engendra Sadok, Sadok engendra Akim,Akim engendra Élioud,
Élioud engendra Éléazar,Éléazar engendra Mattane,Mattane engendra Jacob,
Jacob engendra Joseph, l'époux de Marie,de laquelle fut engendré Jésus,que l'on appelle Christ (ou Messie).
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ.Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Bienheureux Guerric d'Igny (vers 1080-1157), abbé cistercien
2ème sermon pour la Nativité de Marie (trad. cf SC 202, p.473)

« Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l'on appelle Christ »

      Aujourd'hui, nous célébrons la naissance de la bienheureuse Vierge Mère de qui a reçu naissance celui qui est la vie de tous. Aujourd'hui est née la Vierge de qui le salut de tous a voulu naître, afin de donner à ceux qui naissaient pour mourir de pouvoir renaître à la vie. Aujourd'hui est née notre nouvelle mère, qui a anéanti la malédiction d'Eve, notre première mère ; ainsi par elle, nous héritons maintenant de la bénédiction, nous qui, par notre première mère, étions nés sous l'antique malédiction. Oui, elle est bien une mère nouvelle, celle qui a renouvelé en jeunesse des fils vieillis, celle qui a guéri le mal d'un vieillissement héréditaire, ainsi que de toutes les autres formes de vieillissement qu'ils y avait ajoutées. Oui, elle est bien une mère nouvelle, celle qui enfante par un prodige si nouveau, tout en restant vierge, celle qui met au monde celui qui a créé le monde...

      Nouveauté merveilleuse que cette virginité féconde ! Mais bien plus merveilleuse encore la nouveauté du fruit qu'elle met au monde... Tu demandes comment une vierge a enfanté le Sauveur ? Comme la fleur de la vigne répand son parfum. Longtemps avant la naissance de Marie, l'Esprit qui devait habiter en elle...disait en son nom : « Comme la vigne, j'ai produit une douce odeur » (Si 24,17)... Comme la fleur n'est pas altérée pour avoir donné son parfum, ainsi la pureté de Marie pour avoir produit le Sauveur...

      Et pour toi aussi, si tu gardes la perfection de la chasteté, non seulement « ta chair refleurira » (Ps 27,2) mais une sainteté venant de Dieu s'épanouira sur toi tout entier. Ton regard ne sera plus déréglé ou égaré, mais embelli par la pudeur...; toute ta personne sera ornée par les fleurs de la grâce de la pureté.

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07 septembre 2006

Evangile du jour

jeudi 07 septembre 2006

Le jeudi de la 22e semaine du temps ordinaire

St Clodoald "Cloud", abbé (+ 560), Ste Reine (Régine), vierge et martyre (v. 286)

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Saint Maxime de Turin : « Désormais ce sont des hommes que tu prendras » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1779

Lc 5,1-11.

Un jour, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth ; la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu.
Il vit deux barques amarrées au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets.
Jésus monta dans une des barques, qui appartenait à Simon, et lui demanda de s'éloigner un peu du rivage. Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. »
Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets. »
Ils le firent, et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient.
Ils firent signe à leurs compagnons de l'autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu'elles enfonçaient.
A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. »
L'effroi, en effet, l'avait saisi, lui et ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu'ils avaient prise ;
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, ses compagnons. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Maxime de Turin (?-vers 420), évêque
Sermon 39, attrib. (trad. coll. Migne no.65 1996, p.75)

« Désormais ce sont des hommes que tu prendras »

      Lorsque le Seigneur, assis dans la barque, dit à Pierre: « Avance en eau profonde, et lâchez vos filets pour la pêche », il lui conseille moins de jeter dans les profondeurs de l'eau les instruments de la pêche, que de répandre au fond des coeurs les paroles de la prédication. Cet abîme des coeurs, saint Paul l'a pénétré en y lançant la parole : « O abîme de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! » (Rm 11,33)... Comme le filet amène dans ses replis vers le navire les poissons qu'il a pris, la foi conduit dans son sein, vers le repos, tous les hommes qu'elle a rassemblés.

      Toujours pour faire comprendre que le Seigneur parlait de la pêche spirituelle, Pierre dit : « Maître, nous avons peiné toute une nuit sans rien prendre, mais sur ta parole je vais jeter mes filets »... Le Verbe, la Parole de Dieu, c'est le Seigneur notre Sauveur... Puisque Pierre lance son filet selon le Verbe, il répand partout son éloquence selon le Christ. Il déploie les filets tissés selon les prescriptions de son maître ; il lance au nom du Seigneur des paroles plus claires et plus efficaces qui permettent de sauver, non pas des créatures sans raison, mais des hommes.

      « Nous avons peiné, dit-il, toute la nuit sans rien prendre. » Oui, Pierre avait bien peiné toute la nuit...; lorsque la lumière du Sauveur a brillé, les ténèbres se sont dissipées et sa foi lui a permis de distinguer, au plus profond des eaux, ce que ses yeux ne pouvaient pas voir. Pierre a effectivement souffert de la nuit, jusqu'à ce que le jour qui est le Christ vienne à son secours. C'est ce qui fait dire à l'apôtre Paul : « La nuit est avancée. Le jour est arrivé » (Rm 13,12).

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06 septembre 2006

Evangile du jour

mercredi 06 septembre 2006

Le mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire

Bx Bertrand de Garrigues, o.p. (+ 1230)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Augustin : « Les foules le cherchaient » http://levangileauquotidien.org/www/popup-comments.php?language=FR&id=1778

Lc 4,38-44.

En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur.
Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait.
Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.
Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »
Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Soliloques, L.1, ch.1, § 5-6

« Les foules le cherchaient »

Désormais, Seigneur, c'est toi seul que j'aime, à toi seul que je m'attache, toi seul que je cherche, toi seul que je suis prêt à servir, parce que c'est toi seul qui commandes avec justice. A tes ordres je désire me soumettre ; commande, je t'en prie, commande ce que tu veux, mais guéris-moi, ouvre mes oreilles, afin que je puisse entendre tes paroles...

Reçois-moi comme un fugitif, Seigneur, ô Père très bon. J'ai souffert assez longtemps ; assez longtemps j'ai été asservi à tes ennemis et le jouet des mensonges. Reçois-moi comme ton serviteur qui veut s'éloigner de toutes ces choses vaines... Je sens qu'il me faut revenir à toi ; je frappe, ouvre-moi la porte, enseigne-moi comment on parvient jusqu'à toi... C'est vers toi que je veux aller, donne-moi donc les moyens d'arriver jusqu'à toi. Si tu t'éloignes, nous périssons ! Mais tu n'abandonnes personne, parce que tu es le souverain bien ; tous ceux qui te cherchent avec droiture te trouvent. C'est toi qui nous montres comment te chercher avec droiture. O mon Père, fais donc que je te cherche, délivre-moi de l'erreur, ne permets pas que, dans ma recherche, je trouve autre chose que toi. Si je ne désire rien d'autre que toi, fais que ce soit toi seul que je trouve, ô mon Père.

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