11 janvier 2012

Evangile du jour

mercredi 11 janvier 2012
Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire

St Théodose, abbé († 529),  St Paulin, évêque (+ 804)



Commentaire du jour
Saint Vincent de Paul : « Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »

Les lectures du jour

Mc 1,29-39.


En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades, et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs synagogues, et chassant les esprits mauvais.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Instruction du 16/08/1656 à deux sœurs envoyées à Arras

« Jésus s'approcha d'elle et la prit par la main »

      C'est une belle chose de lire ce qui est rapporté de la belle-mère de
saint Pierre dans l'Évangile. Cette bonne femme, étant malade d'une
fâcheuse fièvre, entendait dire que notre Seigneur était en Capharnaüm,
qu'il faisait de grands miracles, guérissant les malades, chassant les
diables des possédés, et autres merveilles. Elle savait que son gendre
était avec le Fils de Dieu et pouvait dire à saint Pierre : « Mon fils,
votre maître est puissant et a le pouvoir de me délivrer de cette maladie
». Quelque temps après, voilà que notre Seigneur vint dans sa maison, où
elle ne témoigne point d'impatience pour son mal ; elle ne se plaint point,
elle ne prie point son gendre, non pas même notre Seigneur, car elle lui
pouvait dire : « Je sais que vous avez la puissance de guérir toutes sortes
de maladies, Seigneur ; ayez compassion de moi ». Pourtant elle ne dit rien
de tout cela, et notre Seigneur, voyant son indifférence, commanda à la
fièvre de la quitter, et au même instant elle fut guérie.

      Dans toutes les choses fâcheuses qui nous arrivent, ne nous mettons
point en peine, abandonnons tout cela à la Providence, et qu'il nous
suffise que notre Seigneur nous voit et sait ce que nous endurons pour son
amour et pour imiter les beaux exemples qu'il nous a donnés,
particulièrement au Jardin des Olives, lorsqu'il accepta le calice... Car,
bien qu'il ait demandé qu'il passe, si faire se pouvait, sans qu'il le
boive, il ajouta aussitôt que la volonté de son Père soit faite (Mt 26,42).




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