31 décembre 2008

Evangile du jour

mercredi 31 décembre 2008
7e jour dans l'Octave de Noël

Saint Sylvestre (+ 335)



Commentaire du jour
Saint Thomas d'Aquin : « Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde »

Les lectures du jour

Jn 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès
de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans
lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que
tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre
témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le
monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne
l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné
de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni
d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa
gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce
et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai
dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi
il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :

après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du
Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Thomas d'Aquin (1225-1274), théologien dominicain, docteur de l'Église
Commentaire sur saint Jean, I, 178s (trad. Cerf 2002, t. 1, p. 122)

« Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde »

« Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que
nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe, la Parole de la
vie, nous vous l'annonçons » (1Jn 1,1-3)... Le Verbe incarné s'est fait
connaître aux apôtres de deux manières : ils l'ont reconnu en premier lieu
par la vue, comme recevant du Verbe lui-même la connaissance du Verbe, et
en second lieu par l'ouïe, en recevant cette fois du témoignage de Jean
Baptiste la connaissance du Verbe. Au sujet du Verbe, Jean
l'évangéliste affirme d'abord : « Nous avons vu sa gloire »... Pour saint
Jean Chrysostome, ces paroles se rattachent à ce qui précède dans
l'évangile de Jean : « Le Verbe s'est fait chair ». L'évangéliste veut dire
: l'incarnation nous a conféré non seulement le bienfait de devenir enfants
de Dieu, mais encore celui de voir sa gloire. En effet, des yeux faibles et
malades ne peuvent pas par eux-mêmes regarder la lumière du soleil ; mais
quand il brille dans un nuage ou dans un corps opaque, alors ils le
peuvent. Avant l'incarnation du Verbe, les esprits humains étaient
incapables de regarder en elle-même la lumière « qui illumine tout homme ».
Afin donc qu'ils ne soient pas privés de la joie de la voir, la lumière
elle-même, le Verbe de Dieu, a voulu revêtir la chair pour que nous
puissions la voir. Alors, les hommes « se tournèrent vers le désert
et ils virent la gloire du Seigneur dans une nuée » (Ex 16,10),
c'est-à-dire le Verbe de Dieu dans la chair... Et saint Augustin remarque
que, pour que nous puissions voir Dieu, le Verbe a guéri les yeux des
hommes en faisant de sa chair un collyre salutaire... Voilà pourquoi
aussitôt après avoir dit : « Le Verbe s'est fait chair » l'évangéliste
ajoute : « Et nous avons vu sa gloire », comme pour dire qu'aussitôt
appliqué le collyre, nos yeux ont été guéris... C'est cette gloire que
Moïse désirait voir et dont il n'a vu que l'ombre et le symbole. Les
apôtres, au contraire, ont vu sa splendeur même.




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30 décembre 2008

Evangile du jour

mardi 30 décembre 2008
6e jour dans l'Octave de Noël

Saint Roger (12ème siècle), Sts Sabin, Exupérance, Marcel, Vénustien et comp., martyrs (+ 303)



Commentaire du jour
Adam de Perseigne : « Les parents de Jésus vinrent le présenter dans le Temple »

Les lectures du jour

Lc 2,36-40.
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la
tribu d'Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de
quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu
jour et nuit dans le jeûne et la prière.
S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et
parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils
retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce
de Dieu était sur lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Adam de Perseigne (? -1221), abbé cistercien
Sermon 4 pour la Purification (trad. Pain de Citeaux 26, p. 15s rev. Tournay)

« Les parents de Jésus vinrent le présenter dans le Temple »

      Que la chair s'approche du Verbe fait chair aujourd'hui, pour y
désapprendre ce qui est de la chair et y apprendre à passer, peu à peu, de
la chair à l'Esprit. Que l'on s'approche donc aujourd'hui, car un nouveau
soleil brille plus que d'ordinaire. Jusque-là renfermé à Bethléem dans
l'étroitesse d'une crèche et connu d'un tout petit nombre de personnes,
aujourd'hui il vient à Jérusalem dans le Temple du Seigneur ; il est
présenté devant plus d'une personne. Jusque-là, toi Bethléem, tu te
réjouissais toute seule de la lumière qui a été donnée pour tous ; fière
d'un privilège d'une nouveauté inouïe, tu pouvais rivaliser avec l'Orient
lui-même pour ta lumière. Bien mieux, chose incroyable à dire, il y avait
chez toi, dans une crèche, plus de lumière que n'en peut diffuser le soleil
de ce monde quand il se lève... Mais aujourd'hui, le Soleil s'élance pour
irradier le monde. Aujourd'hui on offre au Temple de Jérusalem le Seigneur
du Temple.

      Qu'ils sont heureux, ceux qui s'offrent à Dieu comme le Christ, comme
une colombe, dans la solitude d'un coeur tranquille ! Ceux-là sont mûrs
pour célébrer avec Marie le mystère de la purification... Ce n'est pas la
Mère de Dieu qui a été purifiée en ce jour, elle qui n'a jamais consenti au
péché. C'est l'homme souillé par le péché qui aujourd'hui est purifié par
son enfantement et son offrande volontaire... C'est notre purification qui,
par Marie, a été obtenue... Si nous étreignons avec foi le fruit de ses
entrailles, si nous nous offrons avec lui au Temple, le mystère que nous
célébrons nous purifiera.




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29 décembre 2008

Evangile du jour

lundi 29 décembre 2008
5e jour dans l'Octave de Noël

Saint Thomas Becket (+ 1170)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « Syméon prit l'enfant dans ses bras »

Les lectures du jour

Lc 2,22-35.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les
parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera
consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi
du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste
et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint
était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le
Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec
l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la
paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple.
»
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un
signe de division.
- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront
dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Chemin de la perfection, ch. 31/33 (trad. OC, Cerf 1995, p. 814)

« Syméon prit l'enfant dans ses bras »

Dans l'oraison de quiétude, le Seigneur commence à nous montrer qu'il
entend notre prière et nous accorde son Royaume, afin que nous puissions
véritablement le bénir et sanctifier son nom, et que nous incitions tous
les hommes à faire de même. C'est quelque chose de surnaturel et que nous
ne pouvons pas procurer par nos efforts, quels qu'ils soient. Ici, en
effet, l'âme se plonge dans la paix, ou, pour mieux dire, le Seigneur l'y
plonge par sa présence, ainsi qu'il l'a fait envers le juste Syméon. Alors
toutes les puissances de l'âme s'apaisent, et elle comprend, par un mode de
compréhension très différent de celui qui nous vient par le moyen des sens
extérieurs, qu'elle est tout près de son Dieu, et que, pour un peu, elle en
viendrait à être par l'union une même chose avec lui. Ce n'est pas qu'elle
le voie des yeux du corps ni de ceux de l'âme ; le juste Syméon, lui aussi,
ne voyait au-dehors que l'auguste petit Pauvre, et, aux langes qui
l'enveloppaient, au petit nombre de ceux qui lui faisaient cortège, il
aurait pu le prendre pour le fils de pauvres gens, plutôt que pour le Fils
du Père céleste. Mais l'Enfant lui-même lui a fait savoir qui il était.
Ici, c'est de la même manière que l'âme comprend ; avec moins de clarté
toutefois, parce qu'elle ne sait pas encore comment elle comprend.
Seulement, elle se rend compte qu'elle se trouve dans le Royaume, ou du
moins près du Roi qui doit le lui donner, et elle est saisie d'un si grand
respect qu'elle n'ose lui faire aucune demande.




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28 décembre 2008

Evangile du jour

dimanche 28 décembre 2008
Fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

La Sainte Famille
Saints Innocents



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth »

Les lectures du jour

Lc 2,22-40.
Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les
parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera
consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi
du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste
et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint
était sur lui.
L'Esprit lui avait révélé qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le
Messie du Seigneur.
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec
l'enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la
paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple.
»
Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là
provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un
signe de division.
- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront
dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »
Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la
tribu d'Aser.
Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l'âge de
quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu
jour et nuit dans le jeûne et la prière.
S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et
parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils
retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce
de Dieu était sur lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, p. 52)

« Ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth »

Vous pouvez prier la Sainte Famille pour la vôtre : Notre Père qui es aux
cieux, tu nous as donné un modèle de vie dans la Sainte Famille de
Nazareth.Aide-nous, Père très-aimant, à faire de notre familleun nouveau
Nazareth où règnent la joie et la paix.Qu'elle soit profondément
contemplative,intensément eucharistique et vibrante de joie.Aide-nous à
rester ensemble à travers bonheur et peinegrâce à la prière
familiale.Apprends-nous à reconnaître Jésus dans chaque membre de notre
propre famille, particulièrement quand il souffre et reste blessé.Que le
Coeur eucharistique de Jésusrende nos coeurs doux et humbles comme le sien
(Mt 11,29).Aide-nous à accomplir saintement notre vocation
familiale.Puissions-nous nous aimer les uns les autrescomme Dieu aime
chacun de nous,chaque jour davantage,et nous pardonner nos fautes les uns
aux autrescomme tu nous pardonnes nos péchés. Aide-nous, Père très aimant,à
prendre tout ce tu nous donneset à donner tout ce que tu nous prendsavec un
large sourire.Coeur immaculé de Marie, cause de notre joie,prie pour
nous.Saints anges gardiens, soyez toujours avec nous, guidez-nous,
protégez-nous.Amen.




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27 décembre 2008

Evangile du jour

samedi 27 décembre 2008
Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste

Saint Jean (+ 103)



Commentaire du jour
Jean Scot Erigène : « Ce qui était depuis le commencement..., ce que nous avons contemplé..., nous vous l'annonçons » (1Jn 1,1-3)

Les lectures du jour

Jn 20,2-8.
Le matin de Pâques, Marie-Madeleine couru trouver Simon-Pierre et l'autre
disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le
Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus
vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre
pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau,
et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais
roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au
tombeau. Il vit, et il crut.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean Scot Erigène (?-vers 870), bénédictin irlandais
Homélie sur le prologue de St Jean, §2 (trad. Jean expliqué, DDB 1985, p. 27 rev.)

« Ce qui était depuis le commencement..., ce que nous avons contemplé..., nous vous l'annonçons » (1Jn 1,1-3)

      Pierre et Jean courent tous deux au tombeau. Le tombeau du Christ
c'est l'Écriture sainte, dans laquelle les mystères les plus obscurs de sa
divinité et de son humanité sont défendus, si j'ose dire, par une muraille
de rocher. Mais Jean court plus vite que Pierre, car la puissance de la
contemplation totalement purifiée pénètre les secrets des oeuvres divines
d'un regard plus perçant et plus vif que la puissance de l'action, qui a
encore besoin d'être purifiée.

      Pierre entre cependant le premier dans le tombeau ; Jean le suit.
Tous deux courent, et tous deux entrent. Ici Pierre est l'image de la foi,
et Jean représente l'intelligence... La foi doit donc entrer la première
dans le tombeau, image de l'Écriture sainte, et l'intelligence entrer à sa
suite...

      Pierre, qui représente aussi la pratique des vertus, voit par la
puissance de la foi et de l'action le Fils de Dieu enfermé d'une manière
ineffable et merveilleuse dans les limites de la chair. Jean, lui, qui
représente la plus haute contemplation de la vérité, admire le Verbe de
Dieu, parfait en lui-même et infini dans son origine, c'est-à-dire dans son
Père. Pierre, conduit par la révélation divine, regarde en même temps les
choses éternelles et les choses de ce monde, unies dans le Christ. Jean
contemple et annonce l'éternité du Verbe pour le faire connaître aux âmes
croyantes.

     Je dis donc que Jean est un aigle spirituel au vol rapide, qui voit
Dieu ; je l'appelle théologien. Il domine toute la création visible et
invisible, il va au-delà de toutes les facultés de l'intellect, et il entre
divinisé en Dieu qui lui donne en partage sa propre vie divine.





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26 décembre 2008

Evangile du jour

vendredi 26 décembre 2008
Fête de Saint Etienne, premier martyr

Saint Etienne (+ 35)



Commentaire du jour
Saint Fulgence de Ruspe : « Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35)

Les lectures du jour

Mt 10,17-22.
Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous
flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez traînés devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y
aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour savoir ce que vous direz
ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette
heure-là.
Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui
parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants
se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura
persévéré jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Fulgence de Ruspe (467-532), évêque
Sermon 3, pour la fête de saint Étienne ; CCL 91A, 905 (trad. bréviaire)

« Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c'est l'amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35)

      La charité qui a fait descendre le Christ du ciel sur la terre, c'est
elle qui a élevé saint Étienne de la terre jusqu'au ciel. L'amour, qui
existait d'abord chez le Roi, a resplendi à sa suite chez le soldat...

      Là où Étienne est monté le premier, lapidé sous les yeux de Paul,
c'est là que Paul l'a suivi, secouru par les prières d'Étienne. C'est ici
la vraie vie, mes frères, celle où Paul n'est pas accablé pour le meurtre
d'Étienne, mais où Étienne se réjouit de la compagnie de Paul, parce que la
charité apporte sa joie à l'un comme à l'autre. Chez Étienne, l'amour a
surmonté l'hostilité de ses ennemis ; chez Paul, « la charité a recouvert
une multitude de péchés » (1P 4,8). Chez l'un comme chez l'autre, l'amour a
pareillement obtenu de posséder le Royaume des cieux.

      La charité est donc la source et l'origine de tous les biens, une
protection invincible, la route qui mène au ciel. Celui qui marche selon la
charité ne pourra ni s'égarer, ni avoir de crainte. Elle dirige, elle
protège, elle conduit au but. C'est pourquoi, mes frères, puisque le Christ
a dressé l'échelle de la charité, par laquelle tout chrétien peut monter au
ciel, soyez courageusement fidèles à cet amour, pratiquez-le entre vous et,
en progressant dans l'amour, faites votre ascension.




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25 décembre 2008

Evangile du jour

jeudi 25 décembre 2008
Solennité de la Nativité du Seigneur (messe du jour)

Nativité du Seigneur


Commentaire du jour
Saint Basile : « Nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique »

Les lectures du jour

Jn 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès
de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans
lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu. Son nom était Jean.
Il était venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que
tous croient par lui.
Cet homme n'était pas la Lumière, mais il était là pour lui rendre
témoignage.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le
monde.
Il était dans le monde, lui par qui le monde s'était fait, mais le monde ne
l'a pas reconnu.
Il est venu chez les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.
Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné
de pouvoir devenir enfants de Dieu.
Ils ne sont pas nés de la chair et du sang, ni d'une volonté charnelle, ni
d'une volonté d'homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa
gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce
et de vérité.
Jean Baptiste lui rend témoignage en proclamant : « Voici celui dont j'ai
dit : Lui qui vient derrière moi, il a pris place devant moi, car avant moi
il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce :

après la Loi communiquée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par
Jésus Christ.
Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du
Père, c'est lui qui a conduit à le connaître.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie sur la naissance du Christ ; PG 31, 1471s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 62)

« Nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique »

« En voyant l'étoile, les mages se sont réjouis d'une grande joie »
(Mt 2,10). Aujourd'hui, nous aussi, accueillons cette grande joie en nos
coeurs, joie que les anges annoncent aux bergers. Adorons avec les mages,
rendons gloire avec les bergers, chantons avec les anges : « Il nous est né
aujourd'hui un sauveur qui est le Christ Seigneur ; le Seigneur Dieu qui
nous est apparu »... Cette fête est commune à la création tout entière
: les étoiles courent dans le ciel, les mages arrivent des pays païens, la
terre reçoit dans une grotte. Il n'est rien qui ne contribue à cette fête,
rien qui n'y vienne les mains pleines. Faisons éclater nous-mêmes un chant
de joie...; fêtons le salut du monde, le jour de la naissance de
l'humanité. Aujourd'hui est abolie la condamnation qui frappait Adam. Que
l'on ne dise plus jamais : « Tu es terre et tu retourneras à la terre » (Gn
3,19) mais : « Uni à celui qui descend du ciel, tu seras exalté dans le
ciel »... « Un enfant nous est né, un fils nous est donné, éternelle
est sa puissance » (Is 9,5)... Quel abîme de bonté et d'amour pour les
hommes ! Unis-toi donc à ceux qui, dans la joie, reçoivent leur Seigneur
qui descend du ciel et qui adorent le Grand Dieu dans ce petit enfant. La
puissance de Dieu se manifeste dans ce corps comme la lumière par les
fenêtres, et resplendit aux yeux de ceux dont le coeur est pur (Mt 5,8).
Avec eux, nous pourrons alors « le visage découvert, contempler comme en un
miroir la gloire du Seigneur, et être nous-mêmes transfigurés de gloire en
gloire » (2Co 3,18), par la grâce de notre Seigneur Jésus Christ et son
amour pour les hommes.




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24 décembre 2008

Venite adoremus, Christus natus est nobis !

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"Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle." Jn 6, 68


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Madame, Monsieur,


Chers abonnés,


 


Toute l’équipe de l’Evangile au Quotidien vous souhaite une très heureuse et très sainte fête de Noël !


 


« Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonae voluntatis ! » En cette sainte nuit de Noël, les Anges vont entonner ce cantique autour de l'autel tout comme ils étaient autour de la crèche. Ils chantent notre bonheur : Gloire à Dieu ! Paix aux hommes !  


La nuit enveloppait le monde entier avant que se lève la lumière véritable, avant la naissance du Christ. Aujourd'hui, les merveilles abondent, les richesses se multiplient, car le trésor est ouvert : celle qui enfante est mère et vierge, celui qui est enfanté est Dieu et homme...


 


Que cette fête de Noël soit l'occasion de partager des réjouissances familiales et amicales et d'approfondir notre compréhension du mystère du Christ !


 


Vous remerciant très vivement pour votre fidélité et votre soutien, recevez, chers abonnés, l'assurance de nos sentiments dévoués et fraternels.


 


L'Equipe française de l'Evangile au Quotidien,


Sr. Anne-Emmanuel, Isabelle, Bertrand, Eric, Thérèse et Grégor.



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Evangile du jour

mercredi 24 décembre 2008
Nativité du Seigneur Jésus-Christ (messe de la nuit)

ce soir : NATIVITE DU SEIGNEUR , solennité
Ste Adèle, veuve et abbesse (+ 735), Sts Martyrs d'Antioche en Syrie



Commentaire du jour
Saint Bernard : « La gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière »

Les lectures du jour

Lc 2,1-14.
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser
toute la terre -
ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de
Syrie. -
Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en
Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et
de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait
enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha
dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle
commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les
champs pour garder leurs troupeaux.
L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa
lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte,
mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous
annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le
Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né
emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait
Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes
qu'il aime. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Bernard (1091-1153), moine cistercien au 12e siècle et docteur de l'Église
5e Sermon pour la Vigile de Noël

« La gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière »

      La nuit enveloppait le monde entier avant que se lève la lumière
véritable, avant la naissance du Christ ; la nuit régnait aussi en chacun
de nous, avant notre conversion et notre régénération intérieure.
N'était-ce pas la nuit la plus profonde, les ténèbres les plus épaisses sur
la face de la terre quand nos pères honoraient des faux dieux ?... Et une
autre nuit sombre n'était-t-elle pas en nous quand nous vivions sans Dieu
en ce monde, suivant nos passions et les attraits de ce monde, faisant des
choses dont nous rougissons aujourd'hui comme d'autant d'oeuvres de
ténèbres ?...

      Mais maintenant vous êtes sortis de votre sommeil, vous vous êtes
sanctifiés, devenus enfants de la lumière, enfants du jour, et non plus des
ténèbres et de la nuit (1Th 5,5)... « Demain vous verrez la majesté de Dieu
en vous. » Aujourd'hui, le Fils s'est fait pour nous justice venue de Dieu
; demain, il se manifestera comme notre vie, pour que nous paraissions avec
lui dans la gloire. Aujourd'hui un petit enfant est né pour nous, pour nous
empêcher de nous élever dans la vaine gloire et, en nous convertissant,
devenir comme de petits enfants (Mt 18,3). Demain il va se montrer en sa
grandeur pour nous pousser à la louange et pour que nous aussi nous
puissions être glorifiés et loués lorsque Dieu décernera à chacun sa
gloire... « Nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel
qu'il est » (1Jn 3,2). Aujourd'hui, en effet, nous ne le voyons pas en
lui-même, mais comme en un miroir (1Co 13,12) ; maintenant il reçoit ce qui
relève de nous. Mais demain nous le verrons en nous, lorsqu'il nous donnera
ce qui relève de lui, quand il se montrera tel qu'il est en lui-même et
nous prendra pour nous élever jusqu'à lui.




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23 décembre 2008

Evangile du jour

mardi 23 décembre 2008
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (23 déc.)

Semaine préparatoire à Noël 7
St Jean de Kenty (+ 1473), St Servule (+ 570)



Commentaire du jour
Saint Irénée de Lyon : « Sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu »

Les lectures du jour

Lc 1,57-66.
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un
fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa
miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils
voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean.
» Et tout le monde en fut étonné.
A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il
bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de
Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera
donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Irénée de Lyon (vers 130-vers 208), évêque, théologien et martyr
Contre les hérésies III, 10, 1 (trad. Cerf 1984, p. 301 ; cf SC 211)

« Sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu »

À propos de Jean le Baptiste, nous lisons chez Luc : « Il sera grand
devant le Seigneur, et il ramènera beaucoup des fils d'Israël au Seigneur
leur Dieu, et lui-même marchera devant lui dans l'esprit et la puissance
d'Élie, afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé »
(1,15-17). Pour qui donc a-t-il préparé un peuple, et devant quel Seigneur
a-t-il été grand ? Sans aucun doute devant Celui qui a dit que Jean avait
quelque chose de « plus qu'un prophète » et que « personne d'entre les
enfants des femmes n'était plus grand que Jean Baptiste » (Mt 11,9.11). Car
il préparait un peuple en annonçant d'avance à ses compagnons de servitude
la venue du Seigneur et en leur prêchant la pénitence, afin que, lorsque le
Seigneur serait présent, ils soient tous en état de recevoir son pardon,
pour être revenus à Celui auquel ils s'étaient rendus étrangers par leurs
péchés... Oui, « dans sa miséricorde », Dieu « nous a visités,
Soleil levant venu d'en haut ; il a brillé pour ceux qui étaient assis dans
les ténèbres et l'ombre de la mort, et il a dirigé nos pas sur le chemin de
la paix » (Lc 1,78-79). C'est en ces termes que Zacharie, délivré du
mutisme qu'il s'était attiré par son incrédulité et rempli d'un Esprit
nouveau, bénissait Dieu d'une manière nouvelle. Car tout était dorénavant
nouveau, du fait que le Verbe, par un processus nouveau, venait d'accomplir
1e dessein de sa venue dans la chair, afin que l'homme, qui s'en était allé
hors de Dieu, soit réintégré par lui dans l'amitié de Dieu. Et c'est
pourquoi cet homme apprenait à honorer Dieu d'une manière nouvelle.




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22 décembre 2008

Evangile du jour

lundi 22 décembre 2008
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (22 déc.)

Ste Françoise-Xavière Cabrini, fondatrice (+ 1917), Bse Marie Mancini de Pise, veuve et o.p. (+ 1431)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : « Marie rendit grâce au Seigneur »

Les lectures du jour

Lc 1,46-56.
Marie rendit grâce au Seigneur en disant : « Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront
bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à
jamais. »
Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna
chez elle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Encyclique « Deus caritas est », § 41 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Marie rendit grâce au Seigneur »

Le Magnificat de Marie –- portrait, pour ainsi dire, de son âme –-
est entièrement brodé de fils de l'Écriture Sainte, de fils tirés de la
Parole de Dieu. On voit ainsi apparaître que, dans la Parole de Dieu, Marie
est vraiment chez elle, elle en sort et elle y rentre avec un grand
naturel. Elle parle et pense au moyen de la Parole de Dieu ; la Parole de
Dieu devient sa parole, et sa parole naît de la Parole de Dieu. De plus, se
manifeste ainsi que ses pensées sont au diapason des pensées de Dieu, que
sa volonté consiste à vouloir avec Dieu. Étant profondément pénétrée par la
Parole de Dieu, elle peut devenir la mère de la Parole incarnée.
Enfin, Marie est une femme qui aime. Comment pourrait-il en être autrement
? Comme croyante qui, dans la foi, pense avec les pensées de Dieu et veut
avec la volonté de Dieu, elle ne peut qu'être une femme qui aime. Nous le
percevons à travers ses gestes silencieux, auxquels se réfèrent les récits
des évangiles de l'enfance. Nous le voyons à travers la délicatesse avec
laquelle, à Cana, elle perçoit les besoins dans lesquels sont pris les
époux et elle les présente à Jésus. Nous le voyons dans l'humilité avec
laquelle elle accepte d'être délaissée durant la période de la vie publique
de Jésus, sachant que son fils doit fonder une nouvelle famille et que
l'heure de sa mère arrivera seulement au moment de la croix... À l'heure de
la Pentecôte, ce seront les disciples qui se rassembleront autour d'elle
dans l'attente de l'Esprit Saint (Ac 1,14).




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21 décembre 2008

Evangile du jour

dimanche 21 décembre 2008
Quatrième Dimanche de l'Avent

Sts Pierre Thi et André Dung, martyrs au Tonkin (+ 1839), St Pierre Canisius, docteur de l'Eglise (+ 1597)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : Marie, femme de foi, d'espérance et d'amour

Les lectures du jour

Lc 1,26-38.
Au sixième mois d'Elisabeth, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une
ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison
de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le
Seigneur est avec toi. »
A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que
pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce
auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de
Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui
donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de
fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis
vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du
Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître
sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa
vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la
femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour
moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Encyclique « Deus caritas est », § 41 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Marie, femme de foi, d'espérance et d'amour

Les saints sont les vrais porteurs de lumière dans l'histoire, parce
qu'ils sont des hommes et des femmes de foi, d'espérance et d'amour. Parmi
les saints, il y a par excellence Marie, Mère du Seigneur et miroir de
toute sainteté. Dans l'évangile de Luc, nous la trouvons engagée dans un
service de charité envers sa cousine Élisabeth, auprès de laquelle elle
demeure « environ trois mois » (1,56), pour l'assister dans la phase finale
de sa grossesse. « Magnificat anima mea Dominum », dit-elle à l'occasion de
cette visite : « Mon âme exalte le Seigneur » (1,46). Elle exprime
ainsi tout le programme de sa vie : ne pas se mettre elle-même au centre,
mais faire place à Dieu, rencontré tant dans la prière que dans le service
du prochain –- alors seulement le monde devient bon. Marie est grande
précisément parce qu'elle ne veut pas se rendre elle-même grande, mais elle
veut rendre Dieu grand. Elle est humble : elle ne veut être rien d'autre
que la servante du Seigneur (Lc 1,38.48). Elle sait qu'elle contribue au
salut du monde, non pas en accomplissant son oeuvre, mais seulement en se
mettant pleinement à la disposition des initiatives de Dieu. Elle est une
femme d'espérance : uniquement parce qu'elle croit aux promesses de Dieu et
qu'elle attend le salut d'Israël ; l'ange peut venir chez elle et l'appeler
au service décisif de ces promesses. C'est une femme de foi : « Heureuse
celle qui a cru », lui dit Élisabeth.




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20 décembre 2008

Evangile du jour

samedi 20 décembre 2008
Férie de l'Avent : semaine avant Noël (20 déc.)

St Dominique de Silos, abbé (+ 1073)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] : « Mère de tous les vivants » (Gn 3,20)

Les lectures du jour

Lc 1,26-38.
Au sixième mois d'Elisabeth, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une
ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison
de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le
Seigneur est avec toi. »
A cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que
pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce
auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de
Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui
donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de
fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis
vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du
Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître
sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa
vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la
femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour
moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
Les Noces de l'Agneau (trad. Source cachée, p. 261)

« Mère de tous les vivants » (Gn 3,20)

      « J'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la
Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux »
(Ap 21, 2). Comme le Christ lui-même est descendu du ciel sur la terre, son
épouse, la sainte Église, a aussi son origine dans le ciel ; elle est née
de la grâce de Dieu, elle est descendue avec le Fils de Dieu lui-même et
lui est indissolublement unie. Elle est construite de pierres vivantes (1P
2,5) ; et sa pierre de fondation (Ep 2,20) a été posée quand le Verbe de
Dieu a assumé la nature humaine dans le sein de la Vierge. En cet
instant-là s'est noué entre l'âme de l'enfant divin et l'âme de sa mère
virginale le lien de l'union la plus intime, que nous appelons nuptiale.

      Cachée du monde entier, la Jérusalem céleste était descendue sur la
terre. De cette première union nuptiale devaient naître toutes les pierres
qui s'ajouteraient à la puissante construction, toutes les âmes que la
grâce éveillerait à la vie. La mère épouse devait ainsi devenir la mère de
tous les rachetés.




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17 janvier 2008

Evangile du jour

jeudi 17 janvier 2008
Le jeudi de la 1re semaine du temps ordinaire

Sainte Roseline (+ 1329), Saint Antoine (+ 356)



Commentaire du jour
Jean Paul II : « Jésus étendit la main et le toucha »

Les lectures du jour

Mc 1,40-45.
Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si
tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit
: « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne
pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera
pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de
sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une
ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on
venait à lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean Paul II
Homélie prononcée devant des jeunes

« Jésus étendit la main et le toucha »

Le geste affectueux de Jésus qui s'approche des lépreux, les
réconfortant et les guérissant, a son expression pleine et mystérieuse dans
la Passion. Supplicié et défiguré par la sueur de sang, par la
flagellation, par le couronnement d'épines, par la crucifixion, abandonné
par la population oublieuse de ses bienfaits, dans sa Passion Jésus
s'identifie avec les lépreux ; il devient leur image et leur symbole, comme
le prophète Isaïe en avait eu l'intuition en contemplant le mystère du
Serviteur du Seigneur : « Il n'avait ni beauté ni éclat, il était méprisé,
abandonné des hommes, semblable à quelqu'un devant qui on cache son
visage... Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu et
humilié » (Is 53,2-4). Mais c'est précisément des plaies du corps
supplicié de Jésus et de la puissance de sa résurrection que jaillissent la
vie et l'espérance pour tous les hommes frappés du mal et des infirmités.
L'Eglise a toujours été fidèle à sa mission d'annoncer la parole du
Christ, unie au geste concret de miséricorde solidaire à l'égard des plus
humbles, des derniers. Au cours des siècles, il y a eu un crescendo de
dévouement bouleversant et extraordinaire en faveur de ceux qui étaient
frappés par les maladies humainement les plus répugnantes. L'histoire met
nettement en lumière le fait que les chrétiens ont été les premiers à se
préoccuper du problème des lépreux. L'exemple du Christ avait fait école ;
il a été fécond en gestes de solidarité, de dévouement, de générosité et de
charité désintéressée.




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ouverte et l'Etoile de la mer, secourez ce peuple qui tombe, mais qui
désire se relever. Au grand étonnement de la nature, vous avez donné
naissance à votre divin Auteur. Vierge dans la conception, Vierge après
l'enfantement, vous à qui Gabriel adresse le salut, daignez prendre pitié
des pauvres pécheurs.

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16 janvier 2008

Evangile du jour

mercredi 16 janvier 2008
Le mercredi de la 1re semaine du temps ordinaire

Saint Marcel (+310), Saint Honorat (+ 429), Bienheureuse Stéphanie Quinzani (+1530)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Dans un endroit désert, il priait »

Les lectures du jour

Mc 1,29-39.
En quittant la synagogue, Jésus, accompagné de Jacques et de Jean, alla
chez Simon et André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit avec de la fièvre. Sans plus
attendre, on parle à Jésus de la malade.
Jésus s'approcha d'elle, la prit par la main, et il la fit lever. La fièvre
la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous les malades,
et ceux qui étaient possédés par des esprits mauvais.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais et
il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un
endroit désert, et là il priait.
Simon et ses compagnons se mirent à sa recherche.
Quand ils l'ont trouvé, ils lui disent : « Tout le monde te cherche. »
Mais Jésus leur répond : « Partons ailleurs, dans les villages voisins,
afin que là aussi je proclame la Bonne Nouvelle ; car c'est pour cela que
je suis sorti. »
Il parcourut donc toute la Galilée, proclamant la Bonne Nouvelle dans leurs
synagogues, et chassant les esprits mauvais.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Discours sur le psaume 85, CCL 30, 1176

« Dans un endroit désert, il priait »

Dieu n'aurait pas pu faire aux hommes un plus grand don que son
Verbe, sa Parole, par qui il a créé toutes choses. Il l'a fait leur chef,
c'est-à-dire leur tête, et d'eux il fait ses membres (Ep 5,23.30), pour que
lui il soit à la fois Fils de Dieu et Fils de l'homme : un seul Dieu avec
le Père, un seul homme avec les hommes. Il nous a fait ce don pour qu'en
parlant à Dieu dans la prière nous ne séparions pas de lui son Fils, et
pour qu'en priant, le corps du Fils ne se sépare pas de son chef -- pour
que ce soit l'unique sauveur de son corps, notre Seigneur Jésus Christ,
Fils de Dieu, qui en même temps prie pour nous, prie en nous et est prié
par nous. Il prie pour nous comme notre prêtre, il prie en nous comme
notre chef, la tête du corps, il est prié par nous comme notre Dieu.
Reconnaissons donc nos paroles en lui et ses paroles en nous... Il n'a pas
hésité à s'unir à nous. Toute la création lui est assujettie parce que
toute la création a été faite par lui : « Au commencement était le Verbe,
la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était
Dieu. Par lui, tout s'est fait et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait
sans lui » (Jn 1,1s)... Mais par la suite, si dans les Ecritures nous
entendons la voix du même Christ gémissant, priant, confessant, n'hésitons
pas à lui attribuer ces paroles. Que nous contemplions celui « qui était
dans la condition de Dieu » prendre « la condition de serviteur, se faire
semblable aux hommes et s'abaisser, en devenant obéissant jusqu'à mourir »
(Ph 2,6s). Que nous l'entendions, suspendu sur la croix, faire sienne la
prière d'un psaume... Nous prions le Christ donc dans sa condition de Dieu,
et lui il prie dans sa condition de serviteur ; d'un côté, le Créateur, de
l'autre, un homme uni à la création, formant un seul homme avec nous -- la
tête et le corps. Nous le prions donc, et nous prions par lui et en lui.




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15 janvier 2008

Evangile du jour

mardi 15 janvier 2008
Le mardi de la 1re semaine du temps ordinaire

Saint Rémi (+ 533), Saint Paul (+ 342)



Commentaire du jour
Saint Jérôme : « Es-tu venu pour nous perdre ? »

Les lectures du jour

Mc 1,21-28.
Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaüm. Aussitôt, le jour
du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a
autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit
mauvais, qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je
sais fort bien qui tu es : le Saint, le Saint de Dieu. »
Jésus l'interpella vivement : « Silence ! Sors de cet homme. »
L'esprit mauvais le secoua avec violence et sortit de lui en poussant un
grand cri.
Saisis de frayeur, tous s'interrogeaient : « Qu'est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même
aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. »
Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la région de la Galilée.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jérôme (347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Marc, 2 ; PLS 2, 125s (trad. DDB 1986, p. 47)

« Es-tu venu pour nous perdre ? »

      « Il y avait dans leur synagogue un homme, tourmenté par un esprit
mauvais ». Cet esprit ne pouvait pas supporter la présence du Seigneur ; il
s'agissait de cet esprit impur qui avait conduit tous les hommes à
l'idolâtrie... « Quelle entente entre le Christ et Satan ? » (2Co 6,15) ;
le Christ et Satan ne pouvaient pas être associés l'un à l'autre. « Il cria
en disant : ' Que nous veux-tu ? ' » Celui qui s'exclame ainsi est un
individu qui s'exprime au nom de plusieurs personnes ; cela prouve qu'il a
conscience d'avoir été vaincu, lui et les siens.

      « Il cria en disant...: ' Que nous veux-tu, Jésus le Nazaréen ? Es-tu
venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu ' ». En plein
tourment et malgré l'intensité des souffrances qui le font crier, il n'a
pas abandonné son hypocrisie. Il est contraint de dire la vérité, la
souffrance le presse, mais la malice l'empêche de dire toute la vérité : «
Que nous veux-tu, Jésus le Nazaréen ? » Pourquoi ne reconnais-tu pas le
Fils de Dieu ? Est-ce le Nazaréen qui te torture, et non pas le Fils de
Dieu ?...

      Moïse n'était-il pas un saint de Dieu ? Et Isaïe et Jérémie n'ont-ils
pas été des saints de Dieu ?... Pourquoi ne leur dis-tu pas : « Je sais qui
tu es, saint de Dieu » ?... Ne dis pas « Saint de Dieu » mais « Dieu Saint
». Tu t'imagines que tu sais, mais tu ne sais pas ; ou si tu sais, tu te
tais par duplicité. Car il n'est pas seulement le Saint de Dieu, mais Dieu
Saint.




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14 janvier 2008

Evangile du jour

lundi 14 janvier 2008
Le lundi de la 1re semaine du temps ordinaire

Sainte Nina (IVème siècle)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] : « Les temps sont accomplis... Venez derrière moi »

Les lectures du jour

Mc 1,14-20.
Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée
proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait :
« Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. »
Passant au bord du lac de Galilée, il vit Simon et son frère André en train
de jeter leurs filets : c'étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez derrière moi. Je ferai de vous des pêcheurs
d'hommes. »
Aussitôt, laissant là leurs filets, ils le suivirent.
Un peu plus loin, Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient aussi dans leur barque et préparaient leurs filets.
Jésus les appela aussitôt. Alors, laissant dans la barque leur père avec
ses ouvriers, ils partirent derrière lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, co-patronne de l'Europe
Das Weihnachtsgeheimnis (trad. La Crèche et la croix, Ad Solem 1995, p. 35)

« Les temps sont accomplis... Venez derrière moi »

      L'enfant de la crèche est le Roi des rois, celui qui règne sur la vie
et la mort. Il dit : « Suis-moi », et qui n'est pas pour lui est contre lui
(Lc 11,23). Il le dit aussi pour nous et nous place devant le choix entre
lumière et ténèbres. Nous ignorons où l'Enfant divin veut nous conduire sur
cette terre, et nous n'avons pas à le demander avant le temps. Tout ce que
nous savons, c'est que pour ceux qui aiment le Seigneur toute chose aboutit
au bien (Rm 8,28), et que les chemins tracés par le Seigneur mènent au-delà
de cette terre.

      En prenant un corps, le Créateur du genre humain nous offre sa
divinité. Dieu s'est fait homme pour que les hommes puissent devenir fils
de Dieu. « O admirable échange ! » C'est pour cette oeuvre que le Sauveur
est venu dans le monde. Un d'entre nous avait rompu le lien de notre
filiation à Dieu ; l'un d'entre nous devait le renouer et expier la faute.
Aucun rejeton de la vieille souche, malade et dégénérée, n'aurait pu le
faire ; il fallait que sur ce tronc soit greffé un plant nouveau, sain et
noble. Il est ainsi devenu l'un de nous et en même temps plus que cela : un
avec nous. C'est bien là ce qu'il y a de merveilleux dans le genre humain :
que nous soyons tous un... Il est venu pour former avec nous un corps
mystérieux : lui le Chef, la tête, et nous ses membres (Ep 5,23.30).

      Si nous acceptons de mettre nos mains dans celles de l'Enfant divin,
si nous répondons « Oui » à son « Suis-moi », alors nous sommes siens et la
voie est libre pour que passe en nous sa vie divine. Tel est le
commencement de la vie éternelle en nous. Ce n'est pas encore la vision
béatifique dans la lumière de gloire, c'est encore l'obscurité de la foi ;
mais ce n'est plus l'obscurité de ce monde -- c'est être déjà dans le
Royaume de Dieu.




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13 janvier 2008

Evangile du jour

dimanche 13 janvier 2008
Fête du Baptême du Seigneur

Le Baptême du Seigneur (fête)
Saint Hilaire (+ 367), Sainte Véronique de Binasco (+ 1497)



Commentaire du jour
Saint Cyrille de Jérusalem : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour »

Les lectures du jour

Mt 3,13-17.
Alors Jésus, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il
vient à Jean pour se faire baptiser par lui.
Jean voulait l'en empêcher et disait : « C'est moi qui ai besoin de me
faire baptiser par toi, et c'est toi qui viens à moi ! »
Mais Jésus lui répondit : « Pour le moment, laisse-moi faire ; c'est de
cette façon que nous devons accomplir parfaitement ce qui est juste. »
Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux
s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et
venir sur lui.
Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui
j'ai mis tout mon amour. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem, docteur de l'Église
Catéchèses baptismales, n° 11 (trad. Eds. Soleil Levant 1962, p. 212s rev.)

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour »

      Crois en Jésus Christ, Fils du Dieu vivant, mais selon l'Évangile,
fils unique : « Dieu a tant aimé le monde qu'il lui a donné son Fils
unique, afin que celui qui croit en lui ne périsse pas mais qu'il ait la
vie éternelle » (Jn 3,16)…

      Il est le Fils de Dieu par nature et non par adoption, puisqu'il est
né du Père… Car le Père, étant Dieu véritable, a engendré le Fils semblable
à lui-même, Dieu véritable… Le Christ est fils par nature, un vrai fils,
non pas un fils adoptif comme vous, les nouveaux baptisés, qui maintenant
devenez enfants de Dieu. Car vous devenez vous aussi fils, mais par
adoption, selon la grâce, comme il est écrit : « Tous ceux qui l'ont reçu,
il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient
en son nom…» (Jn 1,12). Nous, nous sommes engendrés de l'eau et de l'esprit
(Jn 3,5), mais ce n'est pas de la même manière que le Christ a été engendré
du Père. Car au moment du baptême ce dernier élève la voix et dit : «
Celui-ci est mon Fils ». Il ne dit pas : « Celui-ci maintenant est devenu
mon Fils » mais : « Celui-ci est mon Fils », pour montrer qu'avant même
l'action de son baptême il était Fils.

      Le Père a engendré le Fils autrement que, chez les hommes, l'esprit
engendre la parole. Car l'esprit en nous subsiste, tandis que la parole,
une fois prononcée et diffusée dans l'air, s'évanouit. Mais nous savons que
le Christ a été engendré Verbe, Parole non pas proférée mais parole
subsistante et vivante, non pas prononcée et sortie de lèvres mais née du
Père éternellement, de manière substantielle et ineffable. Car « au
commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était près de
Dieu, et le Verbe était Dieu » (Jn 1,1), siégeant à sa droite (Ps 109,1).
Il est la Parole qui comprend la volonté du Père et produit toutes choses
par son ordre, Parole qui descend et qui remonte (Ep 4,10)…, Parole qui
parle et dit : « Ce que j'ai vu chez mon Père, voilà ce que je dis » (Jn
8,38). Parole pleine d'autorité (Mc 1,27) et qui régit tout, car « le Père
a tout remis au Fils» (Jn 3,35).




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12 janvier 2008

Evangile du jour

samedi 12 janvier 2008
Samedi du temps de Noël après l'Epiphanie

Sainte Marguerite Bourgeoys (+ 1700)



Commentaire du jour
Missel romain : La sainteté et la fécondité de l'Eglise, l'Epouse du Christ

Les lectures du jour

Jn 3,22-30.
Jésus se rendit en Judée, accompagné de ses disciples ; il y séjourna avec
eux, et il baptisait.
Jean, de son côté, baptisait à Aïnone, près de Salim, où l'eau était
abondante. On venait là pour se faire baptiser.
En effet, Jean n'avait pas encore été mis en prison.
Or, les disciples de Jean s'étaient mis à discuter avec un Juif à propos
des bains de purification.
Ils allèrent donc trouver Jean et lui dirent : « Rabbi, celui qui était
avec toi de l'autre côté du Jourdain, celui à qui tu as rendu témoignage,
le voilà qui baptise, et tous vont à lui ! »
Jean répondit : « Un homme ne peut rien s'attribuer, sauf ce qu'il a reçu
du Ciel.
Vous-mêmes pouvez témoigner que j'ai dit : Je ne suis pas le Messie, je
suis celui qui a été envoyé devant lui.
L'époux, c'est celui à qui l'épouse appartient ; quant à l'ami de l'époux,
il se tient là, il entend la voix de l'époux, et il en est tout joyeux.
C'est ma joie, et j'en suis comblé.
Lui, il faut qu'il grandisse ; et moi, que je diminue.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Missel romain
Préface de la fête de la dédicace d'une église

La sainteté et la fécondité de l'Eglise, l'Epouse du Christ

Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t'offrir notre action
de grâce, toujours et en tout lieu,à toi, Père très saint, Dieu éternel et
tout-puissant.Dans ta bonté pour ton peuple,tu veux habiter cette maison de
prière,afin que ta grâce toujours offerte fasse de nous un temple de
l'Esprit resplendissant de ta sainteté.De jour en jour, tu sanctifies
l'Épouse du Christ,l'Église dont nos églises d'ici-bas sont
l'image,jusqu'au jour où elle entrera dans la gloire du ciel, heureuse de
t'avoir donné tant de fils.C'est pourquoi, avec les anges et tous les
saints,nous chantons et proclamons :Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur,
Dieu de l'univers.




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11 janvier 2008

Evangile du jour

vendredi 11 janvier 2008
Vendredi du temps de Noël après l'Epiphanie

Saint Paulin (+ 804), Saint Théodose (+ 529)



Commentaire du jour
Saint Ephrem : « Je le veux, sois purifié »

Les lectures du jour

Lc 5,12-16.
Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ;
celui-ci, en voyant Jésus, tomba la face contre terre et lui demanda : «
Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer
au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ta
guérison sera pour les gens un témoignage. »
On parlait de lui de plus en plus. De grandes foules accouraient pour
l'entendre et se faire guérir de leurs maladies.
Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ephrem (vers 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Hymnes sur le paradis, IV, 3-5 (trad. SC 137, p. 64-65)

« Je le veux, sois purifié »

Dieu, dans le peuple hébreu, en donna la figure :
Quiconque dans le camp était atteint de lèpre
En était expulsé et banni au-dehors.
Mais si, guérie sa lèpre, il avait trouvé grâce,
Alors, avec l'hysope, avec le sang et l'eau purifié par le prêtre,
Il retournait chez lui, rentrant en héritage.

Adam était tout pur dans le Jardin splendide,
Mais il eut lèpre affreuse au souffle du Serpent.
Le Jardin pur le rejeta, le chassa de son sein,
Mais le Grand Prêtre alors (Hé 9,11) de là-haut le voyant
Jeté dehors, daigna descendre jusqu'à lui,
Le purifia par son hysope (cf. Jn 19,29), et le fit rentrer en Paradis.

Adam nu était beau : mais sa femme diligente
Peina à lui tisser un habit de souillures.
Le Jardin le voyant, et le trouvant hideux, dehors le repoussa.
Mais pour lui par Marie fut faite une tunique neuve.
Vêtu de cette parure et selon la promesse, le Larron resplendit :
Et le Jardin, revoyant en son image Adam, l'embrassa (Lc 23,42).




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10 janvier 2008

Evangile du jour

jeudi 10 janvier 2008
Jeudi du temps de Noël après l'Epiphanie

Saint Guillaume (+ 1209), Bienheureuse Maria-Dolorès Rodriguez Sopeña (1848-1918)



Commentaire du jour
Rupert de Deutz : « L'Esprit du Seigneur est sur moi »

Les lectures du jour

Lc 4,14-22.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, revint en Galilée, sa
renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son
éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l'habitude, il
entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la
lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le
passage où il est écrit :
L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par
l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux
prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière,
apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la
synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez
d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Tous lui rendaient témoignage ; et ils s'étonnaient du message de grâce qui
sortait de sa bouche. Ils se demandaient : « N'est-ce pas là le fils de
Joseph ? »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Rupert de Deutz (vers 1075-1130), moine bénédictin
De la sainte Trinité, 42 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 154)

« L'Esprit du Seigneur est sur moi »

      « Aujourd'hui s'accomplit cette parole de l'Écriture que vous venez
d'entendre : ' L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce que le Seigneur m'a
consacré par l'onction ' » (Is 61,1). C'est comme si le Christ disait :
Parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction, j'ai dit, oui, j'ai
vraiment dit, et je le dis encore maintenant : L'Esprit du Seigneur est sur
moi. Où donc, à quel moment le Seigneur m'a t-il donné l'onction ? Il me
l'a donnée quand j'ai été conçu, ou mieux, il me l'a donnée afin que je
sois conçu dans le sein de ma mère. Car ce n'est pas de la semence d'un
homme qu'une femme m'a conçu, mais une vierge m'a conçu de l'onction de
l'Esprit Saint. C'est alors que le Seigneur m'a marqué de l'onction royale
; il m'a consacré roi par l'onction et, au même moment, il m'a consacré
prêtre. Une deuxième fois, dans le Jourdain, le Seigneur m'a consacré par
ce même Esprit…

      Et pourquoi l'Esprit du Seigneur est-il sur moi ?… « Il m'a envoyé
porter la bonne nouvelle aux pauvres, panser les coeurs gémissants et
meurtris » (Is 61,1). Il ne m'a pas envoyé pour les fiers et « les bien
portants », mais comme « un médecin, pour les malades » et les coeurs
meurtris. Il ne m'a pas envoyé « pour les justes » mais « pour les pécheurs
» (Mc 2,17). Il a fait de moi « un homme de douleurs, un homme ayant
l'expérience de la faiblesse » (Is 53,3), un homme « doux et humble de
coeur » (Mt 11,29). « Il m'a envoyé annoncer aux prisonniers la délivrance,
aux captifs la liberté »… A quels prisonniers ou plutôt de quelle prison
dois-je annoncer la délivrance ? A quels captifs annoncer la liberté ?
Depuis que « par un seul homme, le péché est entré dans le monde et, par le
péché, la mort » (Rm 5,12) tous les hommes sont prisonniers du péché, tous
les hommes sont captifs de la mort... « J'ai été envoyé pour consoler tous
les affligés de Sion, tous ceux qui s'affligent d'avoir été, à cause de
leurs péchés, sevrés et séparés de leur mère, la Sion d'en haut (Ga 4,26)…
Oui, je les consolerai en leur donnant « un diadème de gloire au lieu des
cendres » de la pénitence, « l'huile de joie », c'est-à-dire la consolation
de l'Esprit Saint « au lieu de la douleur » de se trouver orphelin et
exilé, et « un habit de fête », c'est-à-dire « au lieu du désespoir », la
gloire de la résurrection (Is 61,3).




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