30 juin 2010

Evangile du jour

mercredi 30 juin 2010
Le mercredi de la 13e semaine du temps ordinaire

Premiers Martyrs du siège de Rome (Ier siècle)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Les gens le supplièrent de partir de leur région »

Les lectures du jour

Mt 8,28-34.
Comme Jésus arrivait sur l'autre rive du lac, dans le pays des Gadaréniens,
deux possédés sortirent du cimetière à sa rencontre ; ils étaient si
méchants que personne ne pouvait passer par ce chemin.
Et voilà qu'ils se mirent à crier : « Que nous veux-tu, Fils de
Dieu ? Es-tu venu pour nous faire souffrir avant le moment
fixé ? »
Or, il y avait au loin un grand troupeau de porcs qui cherchait sa
nourriture.
Les démons suppliaient Jésus : « Si tu nous expulses, envoie-nous
dans le troupeau de porcs. »
Il leur répondit : « Allez-y. » Ils sortirent et ils s'en
allèrent dans les porcs ; et voilà que, du haut de la falaise, tout le
troupeau se précipita dans la mer, et les porcs moururent dans les flots.
Les gardiens prirent la fuite et s'en allèrent en ville annoncer tout cela,
avec l'affaire des possédés.
Et voilà que toute la ville sortit à la rencontre de Jésus ; et
lorsqu'ils le virent, les gens le supplièrent de partir de leur région.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution sur l'Église dans le monde de ce temps (Gaudium et spes), 9-10 - Copyright © Libreria Editrice Vaticana

« Les gens le supplièrent de partir de leur région »

      Le monde actuel apparaît à la fois comme puissant et faible, capable
du meilleur et du pire ; le chemin qui s'ouvre devant lui est celui de la
liberté ou de la servitude, du progrès ou de la régression, de la
fraternité ou de la haine. En outre, l'homme découvre qu'il lui appartient
de bien diriger les forces qu'il a mises en mouvement et qui peuvent
l'écraser ou le servir. C'est pourquoi il s'interroge.

      En vérité, les déséquilibres dont souffre le monde actuel sont liés à
un déséquilibre plus fondamental, qui a sa racine dans le cœur même de
l'homme. C'est en l'homme lui-même, en effet, que de nombreux éléments se
combattent. D'une part, comme créature, il fait l'expérience de ses
multiples limites ; d'autre part, il se sent illimité dans ses désirs et
appelé à une vie supérieure. Sollicité par tant d'appels, il est sans cesse
contraint de choisir entre eux et d'en abandonner quelques-uns. En outre,
faible et pécheur, il accomplit souvent ce qu'il ne veut pas et n'accomplit
pas ce qu'il voudrait (Rm 7,15). C'est donc en lui-même qu'il souffre
division, et c'est de là que naissent au sein de la société des discordes
si nombreuses et si profondes...

      Néanmoins, il y a de plus en plus de personnes qui, devant
l'évolution présente du monde, se posent les questions les plus
fondamentales ou les perçoivent avec une acuité nouvelle : Qu'est-ce que
l'homme ? Que signifient la souffrance, le mal, la mort, qui subsistent
malgré tant de progrès ? À quoi bon ces victoires payées d'un si grand
prix ? Qu'est-ce que l'homme peut apporter à la société ? Que peut-il
attendre d'elle ? Qu'arrivera-t-il après cette vie terrestre ?

      L'Église, quant à elle, croit que par son Esprit le Christ, mort et
ressuscité pour tous, offre à l'homme lumière et forces pour lui permettre
de répondre à sa très haute vocation. Elle croit qu' « il n'est pas sous
le ciel d'autre nom donné aux hommes par lequel ils doivent être sauvés »
(Ac 4,12). Elle croit aussi que l'on trouve la clé, le centre et la fin de
toute histoire humaine en son Maître et Seigneur. Elle affirme en outre
qu'à travers tous les changements bien des choses demeurent qui ont leur
fondement ultime dans le Christ, « le même hier, aujourd'hui et à jamais
» (He 13,8).




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29 juin 2010

Evangile du jour

mardi 29 juin 2010
Saint Pierre et saint Paul, Apôtres, solennité

St Pierre et St Paul, apôtres et martyrs - Solennité



Commentaire du jour
Aelred de Rielvaux : « Sur cette pierre, je bâtirai mon Église »

Les lectures du jour

Mt 16,13-19.
Jésus était venu dans la région de Césarée-de-Philippe, et il demandait à
ses disciples : « Le Fils de l'homme, qui est-il, d'après ce que
disent les hommes ? »
Ils répondirent : « Pour les uns, il est Jean Baptiste ;
pour d'autres, Élie ; pour d'autres encore, Jérémie ou l'un des
prophètes. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui
suis-je ? »
Prenant la parole, Simon-Pierre déclara : « Tu es le Messie, le
Fils du Dieu vivant ! »
Prenant la parole à son tour, Jésus lui déclara : « Heureux
es-tu, Simon fils de Yonas : ce n'est pas la chair et le sang qui
t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je
bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l'emportera pas sur
elle.
Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras
lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur
la terre sera délié dans les cieux. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Aelred de Rielvaux (1110-1167), moine cistercien
Sermon 16, pour la fête de Saints Pierre et Paul ; PL 195, 298-302 (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 451-452).

« Sur cette pierre, je bâtirai mon Église »

      Colonnes de la terre (Ps 74,4), tous les apôtres le sont, mais en
premier lieu les deux dont nous célébrons la fête. Ils sont les deux
colonnes qui portent l'Église par leur enseignement, leur prière et
l'exemple de leur constance. Ces colonnes, c'est le Seigneur lui-même qui
les a fondées. D'abord, ils étaient faibles et ne pouvaient se porter, ni
eux, ni les autres. Et ici apparaît le grand dessein du Seigneur : s'ils
avaient été toujours forts, on aurait pu penser que leur force venait
d'eux. Aussi le Seigneur, avant de les affermir, a voulu montrer de quoi
ils étaient capables afin que tous sachent que leur force vient de
Dieu.      C'est le Seigneur qui a fondé ces colonnes de la terre,
c'est-à-dire de la Sainte Église. C'est pourquoi nous devons louer de tout
cœur nos saints pères qui ont supporté tant de peines pour le Seigneur et
qui ont persévéré avec tant de force. Ce n'est rien de persévérer dans la
joie, dans la prospérité et la patience. Mais voilà qui est grand, d'être
lapidé, flagellé, frappé pour le Christ, et en tout cela persévérer avec le
Christ (2Co 11,25). Il est grand avec Paul d'être maudit et de bénir...,
d'être comme le rebut du monde et d'en tirer gloire (1Co 4,12-13)... Et que
dire de Pierre ? Même s'il n'avait rien supporté pour le Christ, il
suffirait pour le fêter qu'aujourd'hui il ait été crucifié pour lui. La
croix a été sa route.




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28 juin 2010

Evangile du jour

lundi 28 juin 2010
Le lundi de la 13e semaine du Temps Ordinaire

St Irénée, Évêque et martyr (120-202) - Mémoire



Commentaire du jour
Sainte Claire : « Maître, je te suivrai partout où tu iras »

Les lectures du jour

Mt 8,18-22.
Jésus, voyant la foule autour de lui, donna l'ordre de partir vers l'autre
rive du lac.
Un scribe s'approcha et lui dit : « Maître, je te suivrai partout
où tu iras. »
Mais Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les
oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas
d'endroit où reposer sa tête. »
Un autre de ses disciples lui dit : « Seigneur, permets-moi
d'aller d'abord enterrer mon père. »
Jésus lui dit : « Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs
morts. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Claire (1193-1252), moniale franciscaine
1ère lettre à Agnès de Prague, §15-23 (trad. Vorreux rev. ; cf SC 325)

« Maître, je te suivrai partout où tu iras »

      Bienheureuse pauvreté, qui prodigue des richesses éternelles à ceux
qui l'aiment et qui l'embrassent ! Sainte pauvreté -– à ceux qui la
possèdent et la désirent Dieu promet sûrement le Royaume des cieux et
donnent la gloire éternelle et la vie bienheureuse. Chère pauvreté, que le
Seigneur Jésus Christ a daigné préférer à toute autre chose, lui qui
régnait et qui règne sur le ciel et la terre, « et par sa parole tout a été
fait » (Ps 32,9). « Les renards, dit-il en effet, ont leur tanière et les
oiseaux du ciel leur nid, mais le Fils de l'homme (c'est a dire le Christ)
n'a pas trouvé où reposer sa tête. » Quand enfin il a laissé reposer sa
tête [sur la croix], il a remis l'esprit (Jn 19,30).

      Puisqu'un si grand Seigneur a voulu descendre dans le sein de la
Vierge, puisqu'il a voulu apparaître au monde méprisé, indigent et pauvre
afin que les hommes, indigents, pauvres et affamés de nourriture céleste,
deviennent riches en lui en entrant en possession du Royaume des cieux,
exultez de joie. Réjouissez-vous d'un grand bonheur et d'une allégresse
spirituelle. Si vous préférez le mépris aux honneurs, et la pauvreté aux
richesses de ce monde, si vous confiez vos trésors non pas à la terre mais
au ciel, où la rouille ne ronge pas, « la mite ne détruit pas, et les
voleurs ne peuvent s'approcher » (Mt 6,20), « votre récompense sera grande
dans les cieux » (Mt 5,12).





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27 juin 2010

Evangile du jour

dimanche 27 juin 2010
Treizième dimanche du temps ordinaire

St Cyrille d'Alexandrie, Évêque et Docteur de l'Église (370-444)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] : « Suis-moi »

Les lectures du jour

Lc 9,51-62.
Comme le temps approchait où Jésus allait être enlevé de ce monde, il prit
avec courage la route de Jérusalem.
Il envoya des messagers devant lui ; ceux-ci se mirent en route et
entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
Mais on refusa de le recevoir, parce qu'il se dirigeait vers Jérusalem.
Devant ce refus, les disciples Jacques et Jean intervinrent :
« Seigneur, veux-tu que nous ordonnions que le feu tombe du ciel pour
les détruire ? »
Mais Jésus se retourna et les interpella vivement.
Et ils partirent pour un autre village.
En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout
où tu iras. »
Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux
du ciel ont des nids ; mais le Fils de l'homme n'a pas d'endroit où
reposer la tête. »
Il dit à un autre : « Suis-moi. » L'homme répondit :
« Permets-moi d'aller d'abord enterrer mon père. »
Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts.
Toi, va annoncer le règne de Dieu. »
Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais
laisse-moi d'abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
Jésus lui répondit : « Celui qui met la main à la charrue et
regarde en arrière n'est pas fait pour le royaume de Dieu. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), carmélite, martyre, copatronne de l'Europe
Méditation pour la fête de l'Exaltation de la croix (trad. Source cachée, Cerf 1999, p. 277)

« Suis-moi »

Le Sauveur nous a précédés sur le chemin de la pauvreté. Tous
les biens du ciel et de la terre lui appartenaient. Ils ne présentaient
pour lui aucun danger ; il pouvait en faire usage tout en gardant son cœur
entièrement libre. Mais il savait qu'il est presque impossible à un être
humain de posséder des biens sans s'y subordonner et en devenir esclave.
C'est pourquoi il a tout abandonné et nous a montré ainsi par son exemple
plus encore que par ses paroles que seul possède tout celui qui ne possède
rien. Sa naissance dans une étable et sa fuite en Egypte montraient déjà
que le Fils de l'homme ne devait pas avoir d'endroit où reposer la tête.
Qui veut le suivre doit savoir que nous n'avons pas ici-bas de demeure
permanente. Plus vivement nous en prendrons conscience, plus ardemment nous
tendrons vers notre demeure future et nous exulterons à la pensée que nous
avons droit de cité au ciel.




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26 juin 2010

Evangile du jour

samedi 26 juin 2010
Le samedi de la 12e semaine du Temps Ordinaire

St Josemaría Escrivá, prêtre (1902-1975), St Jean et St Paul, martyrs (+ 362)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « Il guérit beaucoup de malades »

Les lectures du jour

Mt 8,5-17.
Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l'armée romaine vint
à lui et le supplia :
« Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il
souffre terriblement. »
Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. »
Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu
entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera
guéri.
Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes
ordres ; je dis à l'un : 'Va', et il va, à un autre :
'Viens', et il vient, et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le
fait. »
A ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le
suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël,
je n'ai trouvé une telle foi.
Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident
et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du Royaume des
cieux
, et les héritiers du Royaume seront jetés dehors dans les ténèbres ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe
pour toi selon ta foi. » Et le serviteur fut guéri à cette heure même.

Comme Jésus entrait chez Pierre, il vit sa belle-mère couchée avec de la
fièvre.
Il lui prit la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le
servait.
Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; il chassa les
esprits par sa parole et il guérit tous les malades.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Eglise
Homélies sur saint Matthieu, 27,1 (trad. Véricel, l'Evangile commenté, p. 98)

« Il guérit beaucoup de malades »

       « Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; par sa parole il
en chassa les esprits, et guérit tous ceux qui étaient malades. » Vois-tu
comme la foi de la foule grandit peu à peu ? Malgré l'heure avancée, ils
n'ont pas voulu quitter le Seigneur ; ils ont pensé que le soir permettait
de lui amener des malades. Songe au nombre de guérisons que les
évangélistes laissent de côté ; ils ne les racontent pas toutes une à une,
mais en une seule phrase ils nous font voir un océan infini de miracles.
Pour que la grandeur du prodige ne nous entraîne pas à l'incrédulité, pour
qu'on ne soit pas troublé à la pensée d'une telle foule frappée de maux si
divers et guérie en un moment, l'évangile apporte le témoignage du
prophète, aussi extraordinaire et aussi surprenant que les faits eux-mêmes
: « Ainsi devait s'accomplir l'oracle du prophète Isaïe : Il a pris nos
infirmités et s'est chargé de nos maladies » (53,4). Il ne dit pas : « Il a
détruit », mais : « Il a pris » et « Il s'est chargé », marquant ainsi, à
mon avis, que le prophète parle plus du péché que des maladies du corps, ce
qui est conforme à la parole de Jean Baptiste : « Voici l'Agneau de Dieu,
voici celui qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29).




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25 juin 2010

Evangile du jour

vendredi 25 juin 2010
Le vendredi de la 12e semaine du Temps Ordinaire

St Guillaume de Verceil (+ 1142), St Prosper d'Aquitaine (+ 466)



Commentaire du jour
Syméon le Nouveau Théologien : « Jésus le toucha et lui dit : ' Je le veux ; sois purifié ' »

Les lectures du jour

Mt 8,1-4.
Lorsque Jésus descendit de la montagne, de grandes foules se mirent à le
suivre.
Et voici qu'un lépreux s'approcha, se prosterna devant lui et dit :
« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois
purifié. » Aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te
montrer au prêtre. Et donne l'offrande que Moïse a prescrite dans la
Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Hymne 30 (trad. SC 174, p. 357)

« Jésus le toucha et lui dit : ' Je le veux ; sois purifié ' »

Avant que brille la lumière divine,
je ne me connaissais pas moi-même.
Me voyant alors dans les ténèbres et en prison,
enfermé dans un bourbier,
couvert de saleté, blessé, ma chair enflée...,
je suis tombé aux pieds de celui qui m'avait illuminé.

Et celui qui m'avait illuminé touche de ses mains
mes liens et mes blessures ;
là où touche sa main et où son doigt s'approche,
aussitôt tombent mes liens,
les blessures disparaissent, et toute saleté.
La souillure de ma chair disparaît...
si bien qu'il la rend semblable à sa main divine.
Merveille étrange : ma chair, mon âme et mon corps
participent à la gloire divine.

Dès que j'ai été purifié et débarrassé de mes liens,
le voici qui me tend une main divine,
il me retire du bourbier entièrement,
il m'embrasse, il se jette à mon cou,
il me couvre de baisers (Lc 15,20).
Et moi qui étais totalement épuisé
et qui avais perdu mes forces,
il me prend sur ses épaules (Lc 15,5),
et il m'emmène hors de mon enfer...
C'est la lumière qui m'emporte et me soutient ;
elle m'entraîne vers une grande lumière...
Il me donne à contempler par quel étrange remodelage
lui-même m'a repétri (Gn 2,7) et m'a arraché à la corruption.
Il m'a fait don d'une vie immortelle
et m'a revêtu d'une robe immatérielle et lumineuse
et m'a donné des sandales, un anneau et une couronne
incorruptibles et éternels (Lc 15,22).




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24 juin 2010

Evangile du jour

jeudi 24 juin 2010
Nativité de saint Jean Baptiste, solennité

Nativité de saint Jean-Baptiste (1er s.)



Commentaire du jour
Origène : « J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé » (Is 49,1)

Les lectures du jour

Lc 1,57-66.80.
Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un
fils.
Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa
miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils
voulaient le nommer Zacharie comme son père.
Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. »
On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce
nom-là ! »
On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler.
Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom
est Jean. » Et tout le monde en fut étonné.
A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait
et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de
Judée on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient :
« Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur
était avec lui.
L'enfant grandit et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert
jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur St Luc, n° 4, 4-6 (trad. SC 87, p. 133)

« J'étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m'a appelé » (Is 49,1)

      La naissance de Jean le Baptiste est pleine de miracles. Un archange
a annoncé l'avènement de notre Seigneur et Sauveur Jésus ; de même, un
archange annonce la naissance de Jean (Lc 1,13) et dit : « Il sera
rempli du Saint Esprit dès le sein de sa mère. » Le peuple juif ne voyait
pas que notre Seigneur accomplissait « des miracles et des prodiges » et
guérissait leurs maladies, mais Jean exulte de joie alors qu'il est encore
dans le sein maternel. On ne peut pas le retenir et, à l'arrivée de la mère
de Jésus, l'enfant tente déjà de sortir du sein d'Élisabeth. « Dès
l'instant que ta salutation a frappé mes oreilles, dit Élisabeth, l'enfant
a tressailli de joie dans mon sein » (Lc 1,44). Encore dans le sein de sa
mère Jean avait déjà reçu le Saint Esprit...

      L'Écriture dit ensuite « qu'il ramènera de nombreux fils d'Israël
au Seigneur leur Dieu » (Lc 1,16). Jean en a ramené « un grand nombre
» ; le Seigneur, non pas un grand nombre, mais tous. C'est son œuvre en
effet de ramener tous les hommes à Dieu le Père...

      Pour ma part, je pense que le mystère de Jean s'accomplit dans le
monde jusqu'à maintenant. Quiconque est destiné à croire au Christ Jésus,
il faut qu'auparavant l'esprit et la puissance de Jean viennent en son âme
pour « préparer au Seigneur un peuple parfait » (Lc 1,17) et, dans les
aspérités du cœur, « aplanir les chemins et redresser les sentiers »
(Lc 3,5). Ce n'est pas seulement en ce temps-là que « les routes furent
aplanies et les sentiers redressés », mais aujourd'hui encore l'esprit et
la puissance de Jean précèdent l'avènement du Seigneur Sauveur. Ô grandeur
du mystère du Seigneur et de son dessein sur le monde !




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23 juin 2010

Evangile du jour

mercredi 23 juin 2010
Le mercredi de la 12e semaine du Temps Ordinaire

Ste Audrey (Etheldrede), abbesse, fondatrice d'Ély (+ 679), St. Joseph Cafasso, prêtre (1811-1860)



Commentaire du jour
Saint Ignace d'Antioche : Nous serons reconnus par nos fruits

Les lectures du jour

Mt 7,15-20.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait : " Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous
déguisés en brebis, mais au-dedans ce sont des loups voraces.
C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne cueille pas du raisin
sur des épines, ni des figues sur des chardons.
C'est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l'arbre
mauvais donne des fruits détestables.
Un arbre bon ne peut pas porter des fruits détestables, ni un arbre mauvais
porter de beaux fruits.
Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu.
C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ignace d'Antioche (?-v. 110), évêque et martyr
Lettre aux Ephésiens, 13-15

Nous serons reconnus par nos fruits

Efforcez-vous de vous réunir plus fréquemment pour rendre à
Dieu actions de grâces et louange. Car, quand vous vous rassemblez souvent,
les puissances de Satan sont abattues et son œuvre de ruine détruite par
l'unanimité de votre foi. Rien ne surpasse la paix, qui triomphe de tous
les assauts que nous font les puissances célestes et terrestres.
Rien de tout cela ne vous est caché, si vous portez à Jésus Christ une foi
et un amour parfaits, qui sont le commencement et la fin de la vie : le
commencement, c'est la foi, et la fin, la charité. Les deux réunies, c'est
Dieu. Toutes les autres vertus qui mènent à la perfection découlent de ces
deux premières. Nul, s'il professe la foi, ne pèche ; nul, s'il possède la
charité, ne hait. « On connaît l'arbre à ses fruits » ; de même, c'est à
leurs œuvres qu'on reconnaîtra ceux qui font profession d'être du Christ.
Car aujourd'hui l'œuvre qui nous est demandée n'est pas une simple
profession de foi, mais d'être trouvés dans la pratique de la foi jusqu'à
la fin. Mieux vaut se taire et être, que de parler sans être. Il
est bon d'enseigner, si celui qui enseigne agit. Nous n'avons qu'un seul
maître, celui qui « a dit et tout a été fait » (Ps 32,9) ; même les œuvres
qu'il a faites dans le silence sont dignes de son Père. Celui qui comprend
véritablement la parole de Jésus peut entendre même son silence ; c'est
alors qu'il sera parfait : il agira par sa parole et se fera connaître par
son silence. Rien n'est caché au Seigneur ; même nos secrets lui sont
familiers. Faisons donc tout dans la pensée qu'il demeure en nous ; nous
serons ainsi ses temples et lui-même sera en nous notre Dieu.




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22 juin 2010

Evangile du jour

mardi 22 juin 2010
Le mardi de la 12e semaine du Temps Ordinaire

St Thomas More, martyr (1487-1535), St Paulin de Nole, évêque (+ 431)



Commentaire du jour
Saint Vincent de Paul : « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux »

Les lectures du jour

Mt 7,6.12-14.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus sur la montagne,
il leur disait: "Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens; vos perles,
ne les jetez pas aux cochons, pour éviter qu'ils les piétinent puis se
retournent pour vous déchirer.
Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le
pour eux, vous aussi, voilà ce que dit toute l'Écriture : la Loi et les
Prophètes.
« Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le
chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s'y
engagent.
Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à
la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés religieuses
Entretien du 30/5/1659 (trad. Seuil 1960 p. 682 rev.)

« Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux »

      Quel est le premier acte de la charité ? Quelle production fait un
cœur qui en est animé ? Qu'est-ce qui sort de lui, à la différence d'un
homme qui en est dépourvu ? C'est de bien faire à chacun comme nous
voudrions raisonnablement qu'il nous soit fait ; c'est en cela que consiste
le précis de la charité. Est-il vrai que je fais à mon prochain ce que je
souhaite de lui ? Ah! c'est un grand examen à faire...

      Regardons le Fils de Dieu : quel cœur de charité, quelle flamme
d'amour ! Mon Jésus, dites-nous un peu, s'il vous plaît, qu'est-ce qui vous
a tiré du ciel pour venir souffrir la malédiction de la terre, tant de
persécutions et de tourments que vous y avez reçus ? Ô Sauveur, ô source de
l'amour, humilié jusqu'à nous, jusqu'à un supplice infâme, qui a plus aimé
le prochain que vous-même ? Vous êtes venu vous exposer à toutes nos
misères, prendre la forme de pécheur, mener une vie souffrante, et souffrir
une mort honteuse pour nous. Y a-t-il un amour pareil ?... Il n'y a que
Notre Seigneur qui soit si épris de l'amour des créatures, que de quitter
le trône de son Père pour venir prendre un corps sujet aux infirmités.

      Et pourquoi ? Pour établir entre nous par son exemple et sa parole,
la charité du prochain... Ô mes amis, si nous avions un peu de cet amour,
demeurerions-nous les bras croisés ?... Oh non ! la charité ne peut pas
demeurer oisive ; elle nous applique au salut et à la consolation des
autres.




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21 juin 2010

Evangile du jour

lundi 21 juin 2010
Le lundi de la 12e semaine du Temps Ordinaire

St Louis de Gonzague, Jésuite (+ 1591) - Mémoire



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous »

Les lectures du jour

Mt 7,1-5.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait: "Ne jugez pas, pour ne pas être jugés;
le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous
; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.
Qu'as-tu à regarder la paille dans l'œil de ton frère, alors que la poutre
qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
Comment vas-tu dire à ton frère : 'Laisse moi retirer la paille de ton
œil', alors qu'il y a une poutre dans ton œil à toi ?
Esprit faux ! Enlève d'abord la poutre de ton œil, alors tu verras clair
pour retirer la paille qui est dans l'œil de ton frère.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Joy (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 55)

« La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous »

Pour chaque maladie, il existe plusieurs médicaments et traitements.
Mais tant qu'une main douce prompte à servir et un cœur généreux prompt à
chérir ne s'offrent pas, je ne crois pas que l'on puisse jamais guérir de
cette maladie terrible qu'est le manque d'amour. Aucun d'entre nous
n'a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous
voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous
invite-t-il pas à ne pas juger? Peut-être que nous avons participé à rendre
ces gens tels qu'ils sont. Nous devons comprendre qu'ils sont nos frères et
nos sœurs. Ce lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce que eux
aussi ont été créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais
l'oublier. Jésus Christ lui-même s'identifie à eux lorsqu'il dit: « Ce que
vous avez fait aux plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez
fait » (Mt 25,40). Et peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue,
dépourvus de tout amour et de tout soin, parce que nous leur avons refusé
notre sollicitude, notre affection. Sois doux, infiniment doux à l'égard du
pauvre qui souffre. Nous comprenons si peu ce qu'il traverse. Le plus
difficile c'est de ne pas être accepté.




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20 juin 2010

Evangile du jour

dimanche 20 juin 2010
Douzième dimanche du temps ordinaire

St Silvère, pape et martyr (536-537)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Eglise Catholique : « Qu'il prenne sa croix et qu'il me suive »

Les lectures du jour

Lc 9,18-24.
Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les
interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un
prophète d'autrefois qui serait ressuscité. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. »
Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne,
en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il
soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il
soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »
Il leur disait à tous : « Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce
à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie
pour moi la sauvera.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 306-308

« Qu'il prenne sa croix et qu'il me suive »

      Dieu est le Maître souverain de son dessein. Mais pour sa
réalisation, il se sert aussi du concours des créatures. Ce n'est pas là un
signe de faiblesse, mais de la grandeur et de la bonté du Dieu
tout-puissant. Car Dieu ne donne pas seulement à ses créatures d'exister,
mais aussi la dignité d'agir elles-mêmes...et de coopérer ainsi à
l'accomplissement de son dessein.      Aux hommes, Dieu accorde même de
pouvoir participer librement à sa providence en leur confiant la
responsabilité de « soumettre la terre et de la dominer » (Gn 1,26-28).
Dieu donne ainsi aux hommes d'être causes intelligentes et libres afin de
compléter l'œuvre de la création, en parfaire l'harmonie pour leur bien et
celui de leur prochain. Coopérateurs souvent inconscients de la volonté
divine, les hommes peuvent entrer délibérément dans le plan divin, par
leurs actions, par leurs prières, mais aussi par leurs souffrances. Ils
deviennent alors pleinement « collaborateurs de Dieu » (1Co 3,9 ; 1Th 3,2)
et de son Royaume.      C'est une vérité inséparable de la foi en Dieu le
Créateur : Dieu agit en tout agir de ses créatures. Il est la cause
première qui opère dans et par les causes secondes : « Car c'est Dieu qui
opère en nous à la fois le vouloir et l'opération même, au profit de ses
bienveillants desseins » (Ph 2,13).




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19 juin 2010

Evangile du jour

samedi 19 juin 2010
Le samedi de la 11e semaine du Temps Ordinaire

St Romuald, abbé (c. 952-1027)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Eglise Catholique : « Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie »

Les lectures du jour

Mt 6,24-34.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres : ou bien il
détestera l'un et aimera l'autre, ou bien il s'attachera à l'un et
méprisera l'autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent.
C'est pourquoi je vous dis : Ne vous faites pas tant de souci pour votre
vie, au sujet de la nourriture, ni pour votre corps, au sujet des
vêtements. La vie ne vaut-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus
que les vêtements ?
Regardez les oiseaux du ciel : ils ne font ni semailles ni moisson, ils ne
font pas de réserves dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit.
Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ?
D'ailleurs, qui d'entre vous, à force de souci, peut prolonger tant soit
peu son existence ?
Et au sujet des vêtements, pourquoi se faire tant de souci ? Observez
comment poussent les lis des champs : ils ne travaillent pas, ils ne filent
pas.
Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'était pas
habillé comme l'un d'eux.
Si Dieu habille ainsi l'herbe des champs, qui est là aujourd'hui, et qui
demain sera jetée au feu, ne fera-t-il pas bien davantage pour vous, hommes
de peu de foi ?
Ne vous faites donc pas tant de souci ; ne dites pas : 'Qu'allons-nous
manger ? ' ou bien : 'Qu'allons-nous boire ? ' ou encore : 'Avec quoi nous
habiller ? '
Tout cela, les païens le recherchent. Mais votre Père céleste sait que vous
en avez besoin.
Cherchez d'abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné
par-dessus le marché.
Ne vous faites pas tant de souci pour demain : demain se souciera de
lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Eglise Catholique
§ 302-305

« Ne vous faites pas tant de souci pour votre vie »

      La création a sa bonté et sa perfection propres, mais elle n'est pas
sortie tout achevée des mains du Créateur. Elle est créée dans un état de
cheminement vers une perfection ultime encore à atteindre, à laquelle Dieu
l'a destinée. Nous appelons divine providence les dispositions par
lesquelles Dieu conduit sa création vers cette perfection...

      Le témoignage de l'Écriture est unanime : la sollicitude de la divine
providence est concrète et immédiate, elle prend soin de tout, des moindres
petites choses jusqu'aux grands événements du monde et de l'histoire. Avec
force, les livres saints affirment la souveraineté absolue de Dieu dans le
cours des événements : « Notre Dieu, au ciel et sur la terre, tout ce qui
lui plaît, il le fait » (Ps 115,3) ; et du Christ il est dit : « S'il
ouvre, nul ne fermera, et s'il ferme, nul n'ouvrira » (Ap 3,7). « Il y a
beaucoup de pensées dans le coeur de l'homme, seul le dessein de Dieu se
réalisera » (Pr 19,21)...

      Jésus demande un abandon filial à la providence du Père céleste qui
prend soin des moindres besoins de ses enfants : « Ne vous inquiétez donc
pas en disant : qu'allons-nous manger ? qu'allons-nous boire ?... Votre
Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d'abord son
Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît ».





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18 juin 2010

Evangile du jour

vendredi 18 juin 2010
Le vendredi de la 11e semaine du Temps Ordinaire

St Marc et St Marcellien, martyrs (286), St Léonce de Tripoli, martyr (Ier siècle)



Commentaire du jour
Saint Basile : « Ne vous faites pas de trésor sur la terre »

Les lectures du jour

Mt 6,19-23.
« Ne vous faites pas de trésors sur la terre, là où les mites et la
rouille les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler.
Mais faites-vous des trésors dans le ciel, là où les mites et la rouille ne
dévorent pas, où les voleurs ne percent pas les murs pour voler.
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.
La lampe du corps, c'est l'oeil. Donc, si ton oeil est vraiment clair, ton
corps tout entier sera dans la lumière ;
mais si ton oeil est mauvais, ton corps tout entier sera plongé dans les
ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres
y aura-t-il !


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Basile (v. 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église
Homélie sur la charité : PG 31, 266 - 267; 275

« Ne vous faites pas de trésor sur la terre »

Pourquoi te tourmenter et faire tant d'efforts pour mettre ta
richesse à l'abri derrière le mortier et les briques ? « Le bon renom
l'emporte sur de grandes richesses. » (Pr 22,1) Tu aimes l'argent à cause
de la considération qu'il te procure. Songe combien plus grande sera ta
renommée si l'on peut t'appeler le père, le protecteur de milliers
d'enfants, plutôt que de garder dans tes sacs des milliers de pièces d'or.
Que tu le veuilles ou non, tu devras bien un jour laisser là ton argent ;
au contraire, la gloire de tout le bien que tu auras fait, tu l'emporteras
avec toi jusque devant le souverain Maître, quand tout un peuple, se
pressant pour te défendre auprès du juge commun, t'appellera des noms qui
diront que tu l'as nourri, que tu l'as assisté, que tu as été bon.
Combien tu devrais être reconnaissant, heureux et fier de l'honneur qui
t'est fait : ce n'est pas toi qui dois aller importuner les autres à leur
porte, ce sont les autres qui se pressent à la tienne. Mais à ce moment tu
t'assombris, tu deviens inabordable, tu fuis les rencontres de peur de
devoir lâcher un peu de ce que tu gardes si jalousement. Et tu ne connais
qu'un seul mot : « Je n'ai rien, je ne vous donnerai rien, car je suis
pauvre. » Pauvre, tu l'es en réalité, et pauvre de tout bien : pauvre
d'amour, pauvre de bonté, pauvre de confiance en Dieu, pauvre d'espérance
éternelle.




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17 juin 2010

Evangile du jour

jeudi 17 juin 2010
Le jeudi de la 11e semaine du Temps Ordinaire

St Hervé (4ème s.)



Commentaire du jour
Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI] : « Vous donc, priez ainsi : ' Notre Père...' »

Les lectures du jour

Mt 6,7-15.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait: "Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens: ils
s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant
même que vous l'ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit
sanctifié.
Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au
ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui
nous devaient.
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous
pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne
pardonnera pas vos fautes.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
Der Gott Jesu Christi (trad. Le Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977, p.29)

« Vous donc, priez ainsi : ' Notre Père...' »

Sans Jésus nous ne savons pas ce qu'un « Père » est vraiment. C'est
dans sa prière que cela est devenu clair, et cette prière lui appartient
intrinsèquement. Un Jésus qui ne serait pas perpétuellement plongé dans le
Père, ou qui ne serait pas dans une permanente communication intime avec
lui, serait un être totalement différent du Jésus de la Bible et du
véritable Jésus de l'histoire. Sa vie part du noyau de la prière ; c'est à
partir d'elle qu'il a compris Dieu, le monde et les hommes... Surgit
alors une nouvelle question : cette communication... est-elle également
essentielle au Père qu'il invoque, de telle sorte que lui aussi serait
différent s'il n'était pas invoqué sous ce nom ? Ou bien cela
l'effleure-t-il sans pénétrer en lui ? La réponse est la suivante : il
appartient au Père de dire « Fils » comme il appartient à Jésus de dire «
Père ». Sans cette invocation, lui non plus ne serait pas lui-même. Jésus
n'a pas seulement un contact extérieur à lui ; il est partie prenante de
l'être divin de Dieu en tant que Fils. Avant même que le monde soit créé,
Dieu est déjà l'Amour du Père et du Fils. Et s'il peut devenir notre Père
et la mesure de toute paternité, c'est parce qu'il est lui-même Père de
toute éternité. Dans la prière de Jésus donc l'intériorité même de Dieu
devient visible ; nous voyons comment est Dieu. La foi au Dieu trinitaire
n'est rien d'autre que l'explication de ce qui se passe dans la prière de
Jésus. Dans cette prière, la Trinité apparaît dans toute sa clarté...
Etre chrétien signifie alors : participer à la prière de Jésus, entrer dans
son modèle de vie, c'est-à-dire dans son modèle de prière. Etre chrétien
signifie : dire avec lui « Père » et devenir ainsi enfant, fils de Dieu, --
Dieu -- dans l'unité de l'Esprit qui nous fait être nous-mêmes et par là
nous agrège à l'unité de Dieu. Etre chrétien signifie : regarder le monde à
partir de ce noyau, et par là devenir libre, plein d'espoir, décidé et
confiant.




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16 juin 2010

Evangile du jour

mercredi 16 juin 2010
Le mercredi de la 11e semaine du Temps Ordinaire

St Jean-François Régis, prêtre de la Compagnie de Jésus (1597-1640)



Commentaire du jour
Saint Jean de la Croix : « Prie ton Père dans le secret »

Les lectures du jour

Mt 6,1-6.16-18.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir
devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de
récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant
toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les
rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare
: ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta
main droite,
afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais
dans le secret : il te le revaudra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle :
quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les
synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous
le déclare : ceux-là ont touché leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte,
et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu
fais dans le secret : il te le revaudra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se
donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer
aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché
leur récompense.
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ;
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père
qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le
secret : il te le revaudra.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean de la Croix (1542-1591), Carme, docteur de l'Église
Cantique spirituel B,1, 8-9 (trad. Cerf 1990)

« Prie ton Père dans le secret »

Que cherches-tu au dehors, ô belle âme, puisque tu possèdes en
toi-même tes richesses, ta jouissance, ton rassasiement et ton royaume,
c'est-à-dire le Bien Aimé auquel tu aspires et que tu poursuis ?... La
seule difficulté c'est que, tout en résidant en toi, il y demeure
caché...

Tu élèves une objection : « Puisque celui que j'aime habite en moi,
comment se fait-il que je ne le trouve ni le sente ? » En voici la raison.
C'est qu'il y est caché et que tu ne te caches pas comme lui pour le
trouver et le sentir. Celui qui veut trouver un objet caché doit pénétrer
jusqu'à la profondeur où il se cache, et lorsqu'il l'aura trouvé, lui aussi
sera caché. Ton Époux bien-aimé est le trésor caché dans le champ de ton
cœur, ce trésor pour lequel le sage marchand a donné tous ses biens
(Mt 13,44). Il te faudra donc pour le trouver oublier tout ce qui
t'appartient, t'éloigner de toutes les créatures et te cacher dans la
retraite intérieure de l'esprit.

Là, fermant la porte sur toi, c'est-à-dire renonçant par la volonté
à toutes choses, « tu prieras ton Père dans le secret ». Si tu demeures
ainsi cachée avec lui, tu le sentiras en secret, tu l'aimeras et tu en
jouiras en secret ; tu prendras secrètement en lui tes délices,
c'est-à-dire d'une manière qui surpasse toute parole et tout sentiment.




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15 juin 2010

Evangile du jour

mardi 15 juin 2010
Le mardi de la 11e semaine du Temps Ordinaire

Ste Germaine Cousin, vierge (+ 1601)



Commentaire du jour
Grégoire de Narek : « Afin d'être vraiment les enfants de votre Père..., car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons »

Les lectures du jour

Mt 5,43-48.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait: "Vous avez appris qu'il a été dit: Tu aimeras ton prochain
et tu haïras ton ennemi.
Eh bien moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous
persécutent,
afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est dans les cieux ; car il
fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie
sur les justes et sur les injustes.
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les
publicains eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les
païens eux-mêmes n'en font-ils pas autant ?
Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Grégoire de Narek (v. 944-v. 1010), moine et poète arménien
Livre de prières, n°74 (trad. SC 78, p. 389)

« Afin d'être vraiment les enfants de votre Père..., car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons »

Nombreuses sont mes dettes et dépassant tout chiffre,
cependant elles ne sont pas si étonnantes que ta miséricorde.
Multiples sont mes péchés,
mais ils sont toujours moindres, comparés à ton pardon...
Que pourra faire un peu de ténèbres
à ta lumière divine ?
Comment une petite obscurité peut-elle rivaliser
avec tes rayons, toi qui es grand !
Comment la concupiscence de mon corps fragile
pourra-t-elle être mise en balance
avec la Passion de ta croix ?
Que peuvent paraître aux yeux de ta bonté, ô Tout-Puissant,
les péchés de tout l'univers ?
Voici qu'ils sont...comme une bulle d'eau
qui par la chute de ta pluie abondante,
disparaît aussitôt...

C'est toi qui donnes le soleil
aux méchants et aux bons,
et fais pleuvoir pour tous deux indistinctement.
Pour les uns la paix est grande à cause de l'attente de la récompense
;...
mais à ceux qui ont préféré la terre,
tu pardonnes par miséricorde :
tu leur donnes aussi un remède de vie avec les premiers ;
tu attends toujours leur retour à toi.




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14 juin 2010

Evangile du jour

lundi 14 juin 2010
Le lundi de la 11e semaine du Temps Ordinaire

St Méthode le Confesseur, patriarche de Constantinople (790-847), St Élisée (IXème av. JC)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Laisse-lui encore ton manteau »

Les lectures du jour

Mt 5,38-42.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait : « Vous avez appris qu'il a été dit : oeil pour oeil, dent
pour dent.
Eh bien moi, je vous dis de ne pas riposter au méchant ; mais si quelqu'un
te gifle sur la joue droite, tends-lui encore l'autre.
Et si quelqu'un veut te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui
encore ton manteau.
Et si quelqu'un te réquisitionne pour faire mille pas, fais-en deux mille
avec lui.
Donne à qui te demande ; ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Poésies « Vivre d'amour » et « Pourquoi je t'aime, ô Marie » (OC, Cerf DDB 1996, p. 668)

« Laisse-lui encore ton manteau »

Vivre d'Amour, c'est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas.
Ah ! sans compter je donne, étant bien sûre
Que lorsqu'on aime, on ne calcule pas !
Au Coeur Divin, débordant de tendresse,
J'ai tout donné.... légèrement je cours
Je n'ai plus rien que ma seule richesse :
Vivre d'Amour.

Vivre d'Amour, c'est bannir toute crainte,
Tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l'amour a tout brûlé !
Flamme divine, ô très douce fournaise,
En ton foyer je fixe mon séjour.
C'est en tes feux que je chante à mon aise (cf Dn 3,51) :
« Je vis d'Amour ! »...

« Vivre d'Amour, quelle étrange folie ! »
Me dit le monde. « Ah ! cessez de chanter,
« Ne perdez pas vos parfums, votre vie :
« Utilement sachez les employer ! »
T'aimer, Jésus, quelle perte féconde !
Tous mes parfums sont à toi sans retour,
Je veux chanter en sortant de ce monde :
« Je meurs d'Amour ! »

Aimer c'est tout donner et se donner soi-même.




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13 juin 2010

Evangile du jour

dimanche 13 juin 2010
Onzième dimanche du temps ordinaire

St Antoine de Padoue, religieux et docteur de l'Église (1195-1231)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix »

Les lectures du jour

Lc 7,36-50.8,1-3.
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et
prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus
mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de
parfum.
Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes
mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les
couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : «
Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche,
et ce qu'elle est : une pécheresse. »
Jésus prit la parole : « Simon, j'ai quelque chose à te dire. - Parle,
Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait
cinq cents pièces d'argent, l'autre cinquante.
Comme ni l'un ni l'autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur
dette. Lequel des deux l'aimera davantage ? »
Simon répondit : « C'est celui à qui il a remis davantage, il me semble. -
Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je
suis entré chez toi, et tu ne m'as pas versé d'eau sur les pieds ; elle,
elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux.
Tu ne m'as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n'a pas cessé
d'embrasser mes pieds.
Tu ne m'as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m'a versé un parfum
précieux sur les pieds.
Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c'est à
cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu
d'amour. »
Puis il s'adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu'à pardonner les
péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t'a sauvée. Va en paix ! »
Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne
Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient,
ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de
leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept
démons),
Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup
d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
La Pénitence, II, 8 (trad. SC 179, p. 175)

« Ta foi t'a sauvée. Va en paix »

      « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin,
mais les malades. » (Mt 9,12) Montre donc au médecin ta blessure, de façon
à pouvoir être guéri. Même si tu ne la montres pas, il la connaît, mais il
exige de toi que tu lui fasses entendre ta voix. Nettoie tes plaies avec
tes larmes. C'est ainsi que cette femme dont parle l'Évangile s'est
débarrassée de son péché et de la mauvaise odeur de son égarement ; c'est
ainsi qu'elle s'est purifiée de sa faute, en lavant les pieds de Jésus avec
ses larmes.

      Puisses-tu me réserver à moi aussi, Jésus, le soin de laver tes
pieds, que tu as salis tandis que tu marchais en moi !... Mais où
trouverai-je l'eau vive avec laquelle je pourrai laver tes pieds ? Si je
n'ai pas d'eau, j'ai mes larmes. Fais qu'en lavant tes pieds avec elles, je
puisse me purifier moi-même ! Comment faire en sorte que tu dises de moi :
« Ses nombreux péchés lui sont remis, parce qu'il a beaucoup aimé » ?
J'avoue que ma dette est considérable et qu'il m'a été « remis davantage »,
à moi qui ai été arraché au bruit des querelles de la place publique et aux
responsabilités du gouvernement pour être appelé au sacerdoce. Je crains,
par conséquent, d'être considéré comme un ingrat si j'aime moins, alors
qu'il m'a été remis davantage.

      Je ne peux pas comparer à n'importe qui cette femme qui, a juste
titre, a été préférée au pharisien Simon qui recevait le Seigneur à
déjeuner. Cependant, à tous ceux qui veulent mériter le pardon, elle
dispense un enseignement en baisant les pieds du Christ, en les lavant avec
ses larmes, en les essuyant avec ses cheveux, en les oignant avec du
parfum... Si nous ne pouvons pas l'égaler, le Seigneur Jésus sait venir en
aide aux faibles. Là où il n'y a personne qui sache préparer un repas,
amener du parfum, apporter avec soi une fontaine d'eau vive (Jn 4,10), il
vient lui-même.




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12 juin 2010

Evangile du jour

samedi 12 juin 2010
Mémoire du Cœur immaculé de Marie, mémoire

Coeur immaculé de Marie - Mémoire
St Léon III, Pape (+ 816)



Commentaire du jour
Bienheureuse Élisabeth de la Trinité : « Marie retenait tous ces évènements et les méditait dans son coeur » (Lc 2,19)

Les lectures du jour

Lc 2,41-51.
Chaque année, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la
Pâque.
Quand il eut douze ans, ils firent le pèlerinage suivant la coutume.
Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à
Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent.
Pensant qu'il était avec leurs compagnons de route, ils firent une journée
de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils revinrent à Jérusalem en continuant à le chercher.
C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au
milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des
questions,
et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur
ses réponses.
En le voyant, ses parents furent stupéfaits, et sa mère lui dit : « Mon
enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme nous avons souffert en
te cherchant, ton père et moi ! »
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne le
saviez-vous pas ? C'est chez mon Père que je dois être. »
Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait.
Il descendit avec eux pour rentrer à Nazareth, et il leur était soumis. Sa
mère gardait dans son coeur tous ces événements.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Élisabeth de la Trinité (1880-1906), carmélite
Dernière retraite, 15ème jour (OC, Cerf 1991, p. 184)

« Marie retenait tous ces évènements et les méditait dans son coeur » (Lc 2,19)

      « La Vierge conservait ces choses en son coeur. » Toute son histoire
peut se résumer en ces quelques mots ! C'est en son coeur qu'elle vécut, et
en une telle profondeur que le regard humain ne peut la suivre. Quand je
lis en l'Evangile « que Marie parcourut en toute diligence les montagnes de
Judée » (Lc 1,39) pour aller remplir son office de charité près de sa
cousine Elisabeth, je la vois passer si belle, si calme, si majestueuse, si
recueillie au-dedans avec le Verbe de Dieu. Comme lui sa prière fut
toujours celle-ci : «... Me voici. » Qui ? « La servante du Seigneur » (Lc
1,38), la dernière de ses créatures : elle, sa Mère ! Elle fut si vraie en
son humilité, parce qu'elle fut toujours oublieuse, ignorante, délivrée
d'elle-même. Aussi elle pouvait chanter : « Le Tout-Puissant a fait en moi
de grandes choses ; désormais toutes les nations m'appelleront
bienheureuse. » (Lc 1,49.48)      Cette Reine des vierges est aussi Reine
des martyrs. Mais c'est encore en son coeur que le glaive la transperça (Lc
2,35), car chez elle tout se passe au-dedans... Oh ! qu'elle est belle à
contempler durant son long martyre, si sereine, enveloppée dans une sorte
de majesté qui respire à la fois la force et la douceur ! C'est qu'elle
avait appris du Verbe lui-même comment doivent souffrir ceux que le Père a
choisis comme victimes, ceux qu'il a résolu d'associer au grand oeuvre de
rédemption, ceux qu'il « a connus et prédestinés pour être conformes à son
Christ » (Rm 8,29), crucifié par amour. Elle est là au pied de la croix,
debout, dans la force et la vaillance.




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11 juin 2010

Evangile du jour

vendredi 11 juin 2010
Sacré-Coeur de Jésus, solennité

Solennité du Sacré-Cœur de Jésus
St Barnabé, apôtre (1er s.)



Commentaire du jour
Bienheureux Jean XXIII : « Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue »

Les lectures du jour

Lc 15,3-7.
Jésus disait cette parabole :
« Si l'un de vous a cent brebis et en perd une, ne laisse-t-il pas les
quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui
est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ?
Quand il l'a retrouvée, tout joyeux, il la prend sur ses épaules,
et, de retour chez lui, il réunit ses amis et ses voisins ; il leur dit :
'Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était
perdue ! '
Je vous le dis : C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un
seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes
qui n'ont pas besoin de conversion. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean XXIII (1881-1963), pape
Journal de l'âme, 1901-1903 (trad. Cerf, 1964, p. 242 )

« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue »

      Je sens que mon Jésus se fait toujours plus proche de moi. Il a
permis ces jours-ci que je tombe à la mer et que je me noie dans la
considération de ma misère et de mon orgueil, pour me faire comprendre à
quel point j'ai besoin de lui. Au moment où je risque d'être submergé,
Jésus, marchant sur les eaux, vient à ma rencontre en souriant pour me
sauver. Je voudrais lui dire avec Pierre : « Éloignez-vous de moi,
Seigneur, car je suis un pécheur » (Lc 5,8), mais je suis devancé par la
tendresse de son cœur et par la douceur de ses paroles : « N'aie pas
peur » (Lc 5,10).

        Oh ! je ne crains plus rien à côté de vous ! Je repose tout contre
vous ; pareil à la brebis perdue, j'entends les battements de votre
cœur ; Jésus, je suis à vous une fois de plus, à vous pour toujours.
Avec vous je suis vraiment grand ; sans vous je ne suis qu'un faible
roseau, mais appuyé à vous je suis une colonne. Je ne dois jamais oublier
ma misère, non pour trembler sans cesse, mais pour que, malgré mon humilité
et ma confusion, je m'approche de votre cœur avec toujours plus de
confiance, car ma misère est le trône de votre miséricorde et de votre
amour.




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10 juin 2010

Evangile du jour

jeudi 10 juin 2010
Le jeudi de la 10e semaine du Temps Ordinaire

St Landry, Évêque de Paris (+ c. 656), Bx. Edward Joannes Maria Poppe, prêtre (1890-1924)



Commentaire du jour
Saint Césaire d'Arles : « Va d'abord te réconcilier avec ton frère »

Les lectures du jour

Mt 5,20-26.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait : « Je vous le déclare : Si votre justice ne surpasse pas
celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume
des cieux.
Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de
meurtre, et si quelqu'un commet un meurtre, il en répondra au tribunal.
Eh bien moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère
en répondra au tribunal. Si quelqu'un insulte son frère, il en répondra au
grand conseil. Si quelqu'un maudit son frère, il sera passible de la
géhenne de feu.
Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te
souviens que ton frère a quelque chose contre toi,
laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton
frère, et ensuite viens présenter ton offrande.
Accorde-toi vite avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui,
pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et
qu'on ne te jette en prison.
Amen, je te le dis : tu n'en sortiras pas avant d'avoir payé jusqu'au
dernier sou.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque


« Va d'abord te réconcilier avec ton frère »

      Vous savez ce que nous dirons à Dieu dans la prière, avant d'en
arriver à la communion : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons
aussi à ceux qui nous ont offensés. » Préparez-vous intérieurement à
pardonner, car ces paroles, vous allez les rencontrer dans la prière.
Comment allez-vous les dire ? Peut-être ne les direz-vous pas ? Finalement,
telle est bien ma question : direz-vous ces paroles, oui ou non? Tu
détestes ton frère, et tu prononces : « Pardonne-nous comme nous
pardonnons. » J'évite ces mots, diras-tu. Mais alors, est-ce que tu pries ?
Faites bien attention, mes frères. Dans un instant, vous allez prier ;
pardonnez de tout votre cœ ur!

Tu veux, toi, faire un procès à ton ennemi ? Fais d'abord le procès
de ton cœur. Dis à ce cœur : « cesse de haïr »... Mais alors,
comme tu ne veux pas pardonner, ton âme s'attriste quand tu lui dis : «
cesse de haïr ». Eh bien, réponds-lui : « Pourquoi es-tu triste, mon âme ?
et pourquoi me troubles-tu ? Espère en Dieu » (Ps 41,6). Tu es mal à
l'aise, tu soupires, ton mal te blesse, tu n'arrives pas à te débarrasser
de la haine. Espère en Dieu, c'est le médecin. Il a été pendu pour toi sur
la croix, sans en venir encore à la vengeance. Et toi, c'est ta vengeance
que tu cherches, car tel est bien le sens de ta rancœur. Regarde ton
Dieu sur sa croix : c'est pour toi qu'il souffre, pour que son sang
devienne ton remède. Tu veux te venger ? Regarde le Christ pendu, écoute-le
prier : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc
23,34).




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09 juin 2010

Evangile du jour

mercredi 09 juin 2010
Le mercredi de la 10e semaine du Temps Ordinaire

St Éphrem, diacre et docteur de l'Église (+ 373), Sts Prime et Félicien, martyrs (+ 286)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Eglise catholique : L'accomplissement de la Loi

Les lectures du jour

Mt 5,17-19.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les
Prophètes :je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une
lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu'à ce que
tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui
enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le
Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera
déclaré grand dans le Royaume des cieux.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Eglise catholique
§ 577-581

L'accomplissement de la Loi

Jésus a fait une mise en garde solennelle au début du Sermon sur la
Montagne où il a présenté la Loi donnée par Dieu au Sinaï lors de la
première alliance à la lumière de la grâce de la Nouvelle Alliance : «
N'allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les prophètes : je ne
suis pas venu abolir mais accomplir »... Jésus, le Messie d'Israël,
le plus grand donc dans le Royaume des cieux, se devait d'accomplir la Loi
en l'exécutant dans son intégralité jusque dans ses moindres préceptes
selon ses propres paroles. Il est même le seul à avoir pu le faire
parfaitement... L'accomplissement parfait de la Loi ne pouvait être
l'oeuvre que du divin Législateur né sujet de la Loi (Ga 4,4) en la
personne du Fils. En Jésus, la Loi n'apparaît plus gravée sur des tables de
pierre mais « au fond du coeur » (Jr 31,33) du Serviteur qui, parce qu'il «
apporte fidèlement le droit » (Is 42,3) est devenu « l'alliance du peuple »
(Is 42,6). Jésus accomplit la Loi jusqu'à prendre sur lui « la malédiction
de la Loi » (Ga 3,13) encourue par ceux qui ne « pratiquent pas tous les
préceptes de la Loi » (Ga 3,10) car « la mort du Christ a eu lieu pour
racheter les transgressions de la première alliance » (He 9,15)...
Jésus « enseignait comme quelqu'un qui a autorité et non pas comme les
scribes » (Mt 7,29). En lui, c'est la même Parole de Dieu qui avait retenti
au Sinaï pour donner à Moise la Loi écrite et qui se fait entendre de
nouveau sur la montagne des Béatitudes. Elle n'abolit pas la Loi mais
l'accomplit en fournissant de manière divine son interprétation ultime : «
Vous avez appris qu'il a été dit aux ancêtres,... moi je vous dis » (Mt
5,33-34). Avec cette même autorité divine, il désavoue certaines «
traditions humaines » des Pharisiens qui « annulent la Parole de Dieu. »
(Mc 7,8.13)




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08 juin 2010

Evangile du jour

mardi 08 juin 2010
Le mardi de la 10e semaine du Temps Ordinaire

St Médard de Noyon, évêque (+ 560)



Commentaire du jour
Saint Augustin : La lumière du Christ sur son lampadaire

Les lectures du jour

Mt 5,13-16.
Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne,
il leur disait : « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel se dénature,
comment redeviendra-t-il du sel ? Il n'est plus bon à rien : on le jette
dehors et les gens le piétinent.
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut
être cachée.
Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau ; on la met
sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
De même, que votre lumière brille devant les hommes : alors en voyant ce
que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux
cieux.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 289, 6 ; PL 38, 1311-1312 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 64)

La lumière du Christ sur son lampadaire

Les apôtres, mes frères, sont des lampes qui nous permettent
d'attendre la venue du jour du Christ. Le Seigneur leur déclare : « Vous
êtes la lumière du monde. » Et pour qu'ils ne puissent se croire une
lumière semblable à celle dont il est dit : « Il était la lumière véritable
qui éclaire tout homme » (Jn 1,9), il leur enseigne aussitôt quelle est la
vraie lumière. Après leur avoir annoncé: « Vous êtes la lumière du monde »,
il poursuit : « Personne n'allume une lampe pour la mettre sous le
boisseau. » Je vous ai appelé lumière, dit-il, mais je précise : vous
n'êtes qu'une lampe. Ne vous laissez donc pas aller aux tressaillements de
l'orgueil, si vous ne voulez pas voir s'éteindre cette flammèche. Je ne
vous mets pas sous le boisseau, mais je vous place sur le lampadaire pour
tout illuminer de vos rayons. Quel est ce chandelier qui porte cette
lumière ? Je vais vous l'apprendre. Soyez vous-mêmes des lampes, et vous
aurez une place sur ce lampadaire. La croix du Christ est un immense
lampadaire. Qui veut rayonner ne doit pas rougir de ce chandelier de bois.
Écoute et tu vas le comprendre : le chandelier, c'est la croix du Christ...
« Ainsi que votre lumière brille devant les hommes ; qu'ils voient vos
bonnes oeuvres et qu'ils rendent gloire. » Qu'ils rendent gloire à qui ?
Non pas à toi, car chercher la gloire, c'est vouloir t'éteindre ! « Qu'ils
glorifient votre Père qui est aux cieux. » Oui, qu'ils le glorifient, lui,
le Père des cieux, en voyant vos bonnes oeuvres... Écoute l'apôtre Paul : «
Que jamais je ne me glorifie, sinon dans la croix de Notre Seigneur Jésus
Christ qui a fait du monde un crucifié pour moi, et de moi un crucifié pour
le monde » (Ga 6,14).




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