26 juillet 2011

Evangile du jour

mardi 26 juillet 2011
Ste Anne et S. Joachim, parents de la Vierge Marie, mémoire

Ste Anne, mère de la Sainte Vierge (1er s.),  St Joachim, père de la Sainte Vierge (1er s.)



Commentaire du jour
La Lettre à Diognète : La patience de Dieu

Les lectures du jour

Mt 13,36-43.


Laissant la foule, Jésus vint à la maison. Ses disciples s'approchèrent et lui dirent : " Explique-nous clairement la parabole de l'ivraie dans le champ."
Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c'est le Fils de l'homme ;
le champ, c'est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L'ennemi qui l'a semée, c'est le démon ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l'on enlève l'ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l'homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume tous ceux qui font tomber les autres et ceux qui commettent le mal,
et ils les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu'il entende !


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

La Lettre à Diognète (v. 200)
Ch 8 ; SC 33 (trad. Orval rev. ; cf SC p. 71)

La patience de Dieu

      Le Maître et le Créateur de l'univers, Dieu, qui a fait toutes choses
et les a disposées avec ordre, s'est montré non seulement plein d'amour
pour les hommes, mais plein de patience. Lui, il a toujours été, il est et
il restera le même : secourable, bon, doux, véridique -- lui seul est bon.
Pourtant lorsqu'il a conçu son dessein d'une grandeur inexprimable, il n'en
a fait part qu'à son Fils unique. Tant qu'il maintenait dans le mystère et
réservait le plan de sa sagesse, il semblait nous négliger et ne pas se
soucier de nous. Mais quand il a révélé par son Fils bien-aimé et manifesté
ce qu'il avait préparé depuis le commencement, il nous a offert tout en
même temps : participer à ses bienfaits, voir, et comprendre la largesse de
ses dons. Qui de nous aurait jamais pu s'y attendre ?

      Dieu avait donc déjà tout disposé à part lui avec son Fils ; mais,
jusqu'à ces derniers temps, il nous a permis de nous laisser emporter au
gré de nos penchants désordonnés, entraînés par les plaisirs et les
passions. Non qu'il ait pris le moins du monde plaisir à nos péchés ; il
tolérait seulement ce temps où sévissait le mal sans y consentir. Il
préparait le règne actuel de la justice. Durant cette période, nos propres
œuvres nous montraient indignes de la vie ; nous en devenons dignes
maintenant par l'effet de la bonté de Dieu. Nous nous sommes montrés
incapables d'accéder par nous-mêmes au Royaume de Dieu ; c'est sa puissance
qui nous en rend capables maintenant... Dieu ne nous a pas haïs, ni
repoussés, il n'a pas tenu rancune, mais il a patienté longtemps.




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