15 juillet 2011

Evangile du jour

vendredi 15 juillet 2011
Le vendredi de la 15e semaine du temps ordinaire

St Bonaventure, évêque et docteur de l'Église (1221-1274) - Mémoire



Commentaire du jour
Aphraate : « Un repos, celui du septième jour, est réservé au peuple de Dieu » (He 4,9)

Les lectures du jour

Mt 12,1-8.


En ce temps-là, Jésus passait, un jour de sabbat, à travers les champs de blé, et ses disciples eurent faim ; ils se mirent à arracher des épis et à les manger.
En voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu'il n'est pas permis de faire le jour du sabbat ! »
Mais il leur répondit : « N'avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, ainsi que ses compagnons ?
Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l'offrande ; or, cela n'était permis ni à lui, ni à ses compagnons, mais aux prêtres seulement.
Ou bien encore, n'avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre aucune faute ?
Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple.
Si vous aviez compris ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices,
vous n'auriez pas condamné ceux qui n'ont commis aucune faute. Car le Fils de l'homme est maître du sabbat. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Aphraate (?-v. 345), moine et évêque près de Mossoul, saint des Églises orthodoxes
Les Exposés, n° 13, 1.3.9

« Un repos, celui du septième jour, est réservé au peuple de Dieu » (He 4,9)

      Le sabbat n'a pas été établi comme une épreuve permettant un
discernement entre la vie et la mort, entre justice et péché, ainsi que
d'autres préceptes par lesquels « l'homme trouve la vie » (Lv 18,5) ou la
mort s'il ne les observe pas. Non, le sabbat, en son temps, a été donné au
peuple en vue du repos ; avec les hommes, les bêtes devaient cesser le
travail (Ex 23,12)...

      Si le sabbat n'avait pas été institué pour le repos de tout être qui
exerce un travail corporel, les créatures qui ne travaillent pas auraient
dû, dès l'origine, elles aussi, observer le sabbat afin d'être justifiées.
Au contraire, nous voyons, sans répit, le soleil s'avancer, la lune
parcourir son orbite, les étoiles poursuivre leur course, les vents
souffler, les nuages voguer dans le ciel, les oiseaux voler, les ruisseaux
sourdre des sources, les vagues s'agiter, les éclairs tomber et illuminer
la création, le tonnerre éclater violemment en son temps, les arbres porter
leurs fruits, et chaque créature grandir et se fortifier. Nous ne voyons en
vérité aucun être se reposer le jour du sabbat, sauf les hommes et les
bêtes de somme qui sont soumis à la loi du travail.

      A aucun des justes de l'Ancien Testament le sabbat n'a été donné pour
qu'il y trouve la vie... Mais la fidélité au sabbat a été prescrite afin
que se reposent serviteurs, servantes, mercenaires, étrangers, bêtes de
somme, afin que puissent se refaire ceux qui sont accablés par leur
travail. Car Dieu a soin de toute sa création, des bêtes de somme comme des
bêtes féroces, des oiseaux comme des animaux sauvages. Écoute maintenant
quel est le sabbat qui plaît à Dieu. Isaïe l'a dit : « Voici mon repos :
faites reposer celui qui est fatigué » (28,12)... Nous donc, gardons
fidèlement le sabbat de Dieu ; faisons ce qui plaît à son cœur. Nous
entrerons ainsi dans le sabbat du grand repos où ciel et terre se
reposeront, où toute créature est recréée.




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