16 juillet 2011

Evangile du jour

samedi 16 juillet 2011
Le samedi de la 15e semaine du temps ordinaire

Notre-Dame du Mont Carmel



Commentaire du jour
Philoxène de Mabboug : « Il ne protestera pas, il ne criera pas »

Les lectures du jour

Mt 12,14-21.


Les pharisiens se réunirent contre Jésus pour voir comment le faire périr.
Jésus, l'ayant appris, quitta cet endroit ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous.
Mais Jésus leur défendit vivement de le faire connaître.
Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe :
Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui j'ai mis toute ma joie. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement.
Il ne protestera pas, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques.
Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement.
Les nations païennes mettent leur espoir en son nom.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Philoxène de Mabboug (?-v. 523), évêque en Syrie
Homélie n°5, Sur la simplicité, 137-139 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la Bible, t. 6, p. 138)

« Il ne protestera pas, il ne criera pas »

      Écoute le prophète annoncer notre Seigneur. Il le compare à l'agneau,
à la brebis, les plus innocents des animaux : « Il a été conduit à
l'abattoir comme un agneau, il se taisait comme une brebis devant le
tondeur » (Is 53,7)... Notre Seigneur n'a pas été comparé à un lion quand
il a été conduit à la mort... Comme un agneau, une brebis, il gardait le
silence quand il a été conduit à la Passion et à la mort : « Il se taisait
comme une brebis devant le tondeur. Il n'a pas ouvert la bouche » dans son
humiliation.

      Confirmant la parole de la prophétie par sa conduite, il a gardé le
silence quand ils l'ont emmené, il s'est tu quand ils l'ont jugé, il ne
s'est pas plaint quand ils l'ont flagellé, il n'a pas discuté quand ils
l'ont condamné, il ne s'est pas irrité quand ils l'ont ligoté. Il n'a pas
murmuré quand ils lui ont frappé les joues, il n'a pas crié quand il a été
dépouillé de ses vêtements, comme une brebis de sa toison. Il ne les a pas
maudits quand ils lui ont donné le fiel et le vinaigre ; il ne s'est pas
irrité contre eux quand ils l'ont cloué sur le bois.




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