04 juillet 2011

Evangile du jour

lundi 04 juillet 2011
Le lundi de la 14e semaine du temps ordinaire

Ste Élisabeth du Portugal, reine (1271-1336),  Ste Berthe, o.s.b. (644-723)



Commentaire du jour
Saint Hilaire : « La jeune fille n'est pas morte, elle dort »

Les lectures du jour

Mt 9,18-26.


Tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean Baptiste, voilà qu'un chef s'approcha; il se prosternait devant lui en disant : " Ma fille est morte à l'instant; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. "
Jésus se leva et se mit à le suivre, ainsi que ses disciples.
Et voilà qu'une femme souffrant d'hémorragies depuis douze ans s'approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Jésus se retourna, la vit et lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t'a sauvée. » Et la femme fut sauvée à l'heure même.
Jésus, arrivé à la maison du chef, dit, en voyant les joueurs de flûte et l'agitation de la foule :
« Retirez-vous. La jeune fille n'est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui. Quand il eut mis la foule dehors, il entra et saisit la main de la jeune fille, qui se leva.
Et la nouvelle se répandit dans tout ce pays.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Hilaire (v. 315-367), évêque de Poitiers et docteur de l'Église
Commentaire de l'évangile de Matthieu, 9, 5-8 (trad. cf SC 254, p 209s)

« La jeune fille n'est pas morte, elle dort »

Ce chef [de synagogue] peut être compris comme représentant la Loi de
Moïse qui, priant à l'intention de la foule qu'elle avait nourrie pour le
Christ en prêchant l'attente de sa venue, demande au Seigneur de rendre la
vie à une morte... Le Seigneur lui a promis son aide et pour la lui
assurer, l'a suivi. Mais d'abord, la foule des païens pécheurs est
sauvée avec les apôtres. Le don de la vie revenait en premier lieu à
l'élection prédestinée par la Loi, mais au préalable, dans l'image de la
femme, le salut est rendu aux publicains et aux pécheurs. Voilà pourquoi
cette femme a confiance qu'en venant sur le passage du Seigneur, elle sera
guérie de son flux de sang par le contact du vêtement du Seigneur... Elle a
hâte dans sa foi de toucher la frange du vêtement, c'est-à-dire d'atteindre
en compagnie des apôtres le don de l'Esprit Saint qui sort du corps du
Christ à la manière d'une frange. En peu de temps elle est guérie. Ainsi,
la santé destinée à l'une est rendue aussi à une autre, dont le Seigneur a
loué la foi et la persévérance, parce que ce qui était préparé pour Israël
a été accueilli par les peuples des nations... La puissance guérissante du
Seigneur, contenue dans son corps, gagnait jusqu'aux franges de ses
vêtements. En effet, Dieu n'était pas divisible ni saisissable pour être
enfermé dans un corps ; il divise lui-même ses dons dans l'Esprit, mais
n'est pas divisé dans ses dons. Sa puissance est atteinte par la foi
partout, parce qu'elle est partout et n'est absente nulle part. Le corps
qu'il a pris n'a pas enfermé sa puissance, mais sa puissance a pris la
fragilité d'un corps pour le racheter... Le Seigneur entre ensuite
dans la maison du chef, autrement dit dans la synagogue..., et beaucoup se
moquent de lui. En effet ils n'ont pas cru en Dieu dans un homme ; ils ont
ri d'entendre prêcher la résurrection d'entre les morts. Prenant la main de
la jeune fille, le Seigneur a ramené à la vie celle dont la mort n'était
auprès de lui qu'un sommeil.




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