23 juillet 2011

Evangile du jour

samedi 23 juillet 2011
Fête de sainte Brigitte de Suède, copatronne de l'Europe

Ste Brigitte de Suède, veuve et fondatrice († 1373) - Fête en Europe



Commentaire du jour
Bienheureux Jean-Paul II : Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe

Les lectures du jour

Jn 15,1-8.


À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous ai dite :
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit : ainsi, vous serez pour moi des disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux Jean-Paul II
Lettre apostolique « Spes aedificandi », 1/10/99 (trad. DC n° 2213 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

Sainte Brigitte de Suède, co-patronne de l'Europe

      Pour édifier la nouvelle Europe sur des bases solides, il ne suffit
certes pas de lancer un appel aux seuls intérêts économiques qui, s'ils
rassemblent parfois, d'autres fois divisent, mais il est nécessaire de
s'appuyer plutôt sur les valeurs authentiques, qui ont leur fondement dans
la loi morale universelle, inscrite dans le cœur de tout homme. Une Europe
qui remplacerait les valeurs de tolérance et de respect universel par
l'indifférentisme éthique et le scepticisme en matière de valeurs
inaliénables, s'ouvrirait aux aventures les plus risquées et verrait tôt ou
tard réapparaître sous de nouvelles formes les spectres les plus
effroyables de son histoire.

      Pour conjurer cette menace, le rôle du christianisme, qui désigne
inlassablement l'horizon idéal, s'avère encore une fois vital. À la lumière
des nombreux points de rencontre avec les autres religions que le Concile
Vatican II a reconnues (cf. Nostra Aetate), on doit souligner avec force
que l'ouverture au Transcendant est une dimension vitale de l'existence. Il
est donc essentiel que tous les chrétiens présents dans les différents pays
du continent s'engagent à un témoignage renouvelé. Il leur appartient de
nourrir l'espérance de la plénitude du salut par l'annonce qui leur est
propre, celle de l'Évangile, à savoir la « bonne nouvelle » que Dieu s'est
fait proche de nous et que, en son Fils Jésus Christ, il nous a offert la
rédemption et la plénitude de la vie divine. Par la force de l'Esprit Saint
qui nous a été donné, nous pouvons lever les yeux vers Dieu et l'invoquer
avec le doux nom d' « Abba », Père (Rm 8,15 ;Ga 4,6).

      C'est justement cette annonce d'espérance que j'ai voulu confirmer en
proposant à une dévotion renouvelée, dans une perspective « européenne »,
ces trois figures de femmes : sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de
Sienne, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, qui, à des époques diverses,
ont apporté une contribution très significative à la croissance non
seulement de l'Église, mais de la société elle-même.




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