07 septembre 2012

Evangile du jour

vendredi 07 septembre 2012
Le vendredi de la 22e semaine du temps ordinaire

St Cloud (Clodoald), moine (515-560)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ces jours-là ils jeûneront »

Les lectures du jour

Lc 5,33-39.


On disait un jour à Jésus : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières ; de même ceux des pharisiens. Au contraire, tes disciples mangent et boivent ! »
Jésus leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités de la noce, pendant que l'Époux est avec eux ?
Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ces jours-là, ils jeûneront. »
Et il dit pour eux une parabole : « Personne ne déchire un morceau à un vêtement neuf pour le coudre sur un vieux vêtement. Autrement, on aura déchiré le neuf, et le morceau ajouté, qui vient du neuf, ne s'accordera pas avec le vieux.
Et personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, le vin nouveau fera éclater les outres, il se répandra et les outres seront perdues.
Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves.
Jamais celui qui a bu du vieux ne désire du nouveau. Car il dit : 'C'est le vieux qui est bon. ' »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 210, 5

« Un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ces jours-là ils jeûneront »

Que « nos reins soient ceints et nos lampes allumées » ; soyons comme
« des serviteurs qui attendent que leur maître revienne des noces » (Lc
12,35). Ne soyons pas comme ces impies qui disent : « Mangeons et buvons,
car nous mourrons demain » (1Co 15,32). Plus le jour de notre mort est
incertain, plus les épreuves de cette vie sont douloureuses ; et plus aussi
nous devons jeûner et prier, car effectivement, nous mourrons demain. «
Encore un peu de temps, disait le Seigneur à ses disciples, et vous ne me
verrez plus, et encore un peu de temps et vous me verrez » (Jn 16,16).
Maintenant, c'est l'heure dont il a dit : « Vous serez dans la tristesse,
mais le monde sera dans la joie » (v. 20) ; c'est le temps de cette vie
remplie d'épreuves, où nous voyageons loin de lui. « Mais, ajoute-t-il, je
vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous
enlèvera votre joie » (v. 22). Dès maintenant l'espérance que nous
donne ainsi celui qui est fidèle dans ses promesses ne nous laisse pas sans
quelque joie, jusqu'à ce que nous soyons comblés de la joie surabondante du
jour où « nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il
est » (1Jn 3,2), et où « personne ne pourra nous enlever cette joie »... «
Une femme qui enfante, dit notre Seigneur, est dans la peine parce que son
heure est venue. Mais quand l'enfant est né, elle éprouve une grande joie
parce qu'un être humain est né dans le monde » (Jn 16,21). C'est cette joie
que personne ne pourra nous enlever et dont nous serons comblés lorsque
nous passerons de la conception présente de la foi à la lumière éternelle.
Jeûnons donc maintenant, et prions, puisque nous sommes dans les jours de
l'enfantement.




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