18 septembre 2012

Evangile du jour

mardi 18 septembre 2012
Le mardi de la 24e semaine du temps ordinaire

St Joseph de Cupertino (1603-1663),  St Thomas de Villeneuve, évêque (1488-1555)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »

Les lectures du jour

Lc 7,11-17.


Jésus se rendait dans une ville appelée Naïm. Ses disciples faisaient route avec lui, ainsi qu'une grande foule.
Il arriva près de la porte de la ville au moment où l'on transportait un mort pour l'enterrer ; c'était un fils unique, et sa mère était veuve. Une foule considérable accompagnait cette femme.
En la voyant, le Seigneur fut saisi de pitié pour elle, et lui dit : « Ne pleure pas. »
Il s'avança et toucha la civière ; les porteurs s'arrêtèrent, et Jésus dit : « Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi. »
Alors le mort se redressa, s'assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
La crainte s'empara de tous, et ils rendaient gloire à Dieu : « Un grand prophète s'est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Et cette parole se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Sermon 98

« Jeune homme, je te l'ordonne, lève-toi »

      Que personne ne doute, s'il est chrétien, que même maintenant des
morts ressuscitent. Certes, tout homme a des yeux par lesquels il peut voir
des morts ressusciter de la manière qu'est ressuscité le fils de cette
veuve dont il vient d'être question dans l'évangile. Mais tous ne peuvent
pas voir ressusciter ceux qui sont morts spirituellement ; pour cela il
faut être déjà ressuscité intérieurement. Il est plus grand de ressusciter
quelqu'un qui doit vivre pour toujours que de ressusciter quelqu'un qui
doit mourir à nouveau.

      La mère de ce jeune homme, cette veuve, a été transportée de joie de
voir son fils ressusciter. Notre mère, l'Église, se réjouit aussi en voyant
tous les jours la résurrection spirituelle de ses enfants. Le fils de la
veuve était mort de la mort du corps ; mais ceux-là, de la mort de l'âme.
On répandait des larmes sur la mort visible du premier ; mais on ne se
souciait pas de la mort invisible des derniers, on ne la voyait même pas.
Le seul qui n'y est pas resté indifférent, c'est celui qui connaissait ces
morts ; seul connaissait ces morts celui qui pouvait leur rendre la vie. En
effet si le Seigneur n'était pas venu pour ressusciter les morts, l'apôtre
Paul n'aurait pas dit : « Lève-toi, toi qui dors, relève-toi d'entre les
morts et le Christ t'illuminera ! » (Ep 5,14)




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