28 septembre 2012

Evangile du jour

vendredi 28 septembre 2012
Le vendredi de la 25e semaine du temps ordinaire

St Simón de Rojas, o.ss.t. (1552-1624),  St Wenceslas, martyr († 936)



Commentaire du jour
Julienne de Norwich : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup..., qu'il soit tué et que, le troisième jour, il ressuscite »

Les lectures du jour

Lc 9,18-22.


Un jour, Jésus priait à l'écart. Comme ses disciples étaient là, il les interrogea : « Pour la foule, qui suis-je ? »
Ils répondirent : « Jean Baptiste ; pour d'autres, Élie ; pour d'autres, un prophète d'autrefois qui serait ressuscité. »
Jésus leur dit : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre prit la parole et répondit : « Le Messie de Dieu. »
Et Jésus leur défendit vivement de le révéler à personne,
en expliquant : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté par les anciens, les chefs des prêtres et les scribes, qu'il soit tué, et que, le troisième jour, il ressuscite. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Julienne de Norwich (1342-après 1416), recluse anglaise
Révélations de l'amour divin, ch. 27 (trad. Cerf, 1992, p. 105 rev.)

« Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup..., qu'il soit tué et que, le troisième jour, il ressuscite »

      Dans ma sottise, je m'étonnais que la sagesse profonde de Dieu n'ait
pas empêché le début du péché, car s'il avait fait ainsi, me semblait-il,
alors tout aurait été bien... Jésus m'a répondu : « Le péché était
inéluctable, mais tout finira bien, tout finira bien, toute chose, quelle
qu'elle soit, finira bien ».

      Dans ce simple mot « péché » notre Seigneur m'a présenté à l'esprit
tout ce qui n'est pas bon : le mépris ignoble et les épreuves extrêmes
qu'il a soufferts pour nous, durant sa vie et à sa mort ; toutes les
souffrances et les douleurs, corporelles et spirituelles, de toutes ses
créatures... Je contemplais toutes les souffrances qui ont jamais existé ou
existeront, et j'ai compris que la Passion du Christ a été la plus grande,
la plus douloureuse de toutes et les surpasse toutes... Mais je n'ai pas vu
le péché. Je sais en effet, par la foi, qu'il n'a ni substance ni aucune
sorte d'être ; on ne saurait le connaître autrement que par la souffrance
qu'il cause. J'ai compris que cette souffrance n'est que pour un temps :
elle nous purifie ; elle nous amène à nous connaître nous-mêmes et à crier
miséricorde. La Passion de notre Seigneur nous fortifie contre le péché et
la souffrance : telle est sa sainte volonté. En son tendre amour pour tous
ceux qui seront sauvés, notre bon Seigneur les réconforte promptement et
aimablement, comme s'il leur disait : « Il est vrai que le péché est la
cause de toutes ces douleurs, mais tout finira bien : toute chose, quelle
qu'elle soit, finira bien ». Ces paroles, il me les a dites très
tendrement, sans le moindre blâme...

      Dans ces paroles, j'ai vu un mystère profond et merveilleux caché en
Dieu. Ce mystère, il nous le dévoilera et fera connaître pleinement au
ciel. Lorsque nous en aurons connaissance, nous verrons en toute vérité
pour quelle raison il a permis la venue du péché en ce monde. Et voyant
cela, nous nous réjouirons éternellement.




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