15 septembre 2012

Evangile du jour

samedi 15 septembre 2012
Notre-Dame des Douleurs, mémoire

Ste Catherine de Gênes, veuve (1447-1510)



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : Mère de l'espérance

Les lectures du jour

Jn 19,25-27.


Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Encyclique « Spe salvi » § 50 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)

Mère de l'espérance

      Sainte Marie..., le vieillard Syméon t'a parlé de l'épée qui
transpercerait ton cœur (Lc 2,35), du signe de contradiction que ton Fils
serait dans ce monde. Quand ensuite l'activité publique de Jésus a
commencé, tu as dû te mettre à l'écart, afin que puisse grandir la nouvelle
famille...de ceux qui écouteraient et observeraient sa parole (Lc 11,27).
Malgré toute la grandeur et la joie des débuts de l'activité de Jésus, déjà
dans la synagogue de Nazareth, tu as dû faire l'expérience de la vérité de
la parole sur le « signe de contradiction » (cf Lc 4,28s). Ainsi tu as vu
le pouvoir grandissant de l'hostilité et du refus qui progressivement
allait s'affirmant autour de Jésus jusqu'à l'heure de la croix, où tu
devais voir le Sauveur du monde, l'héritier de David, le Fils de Dieu,
mourir comme quelqu'un qui a échoué, exposé à la risée, parmi les
malfaiteurs.

      Tu as alors accueilli la parole : « Femme, voici ton fils ». De la
croix tu as reçu une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue
mère d'une manière nouvelle : mère de tous ceux qui veulent croire en ton
Fils Jésus et le suivre. L'épée de douleur a transpercé ton cœur.
L'espérance était-elle morte ? Le monde était-il resté définitivement sans
lumière, la vie sans but ? À cette heure, probablement, au plus intime de
toi-même, tu as écouté de nouveau la parole de l'ange, par laquelle il
avait répondu à ta crainte au moment de l'Annonciation : « Sois sans
crainte, Marie » (Lc 1,30). Que de fois le Seigneur, ton fils, avait dit la
même chose à ses disciples !...

      À l'heure de Nazareth l'ange t'avait dit aussi : « Son règne n'aura
pas de fin » (Lc 1,33). Il était peut-être fini avant de commencer ? Non,
près de la croix...tu es devenue la mère des croyants. Dans cette foi...,
tu es allée à la rencontre du matin de Pâques ; la joie de la résurrection
a touché ton cœur et t'a unie de manière nouvelle aux disciples... Le règne
de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce règne
commençait à cette heure et n'aura jamais de fin. Ainsi tu demeures au
milieu des disciples (cf Ac 1,14) comme leur Mère, comme Mère de
l'espérance.




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