17 septembre 2012

Evangile du jour

lundi 17 septembre 2012
Le lundi de la 24e semaine du temps ordinaire

St Robert Bellarmin, cardinal et docteur de l'Église (1542-1621),  St Lambert, évêque et martyr († 696)



Commentaire du jour
Saint François d'Assise : « Je ne suis pas digne de te recevoir »

Les lectures du jour

Lc 7,1-10.


Après avoir achevé tout son discours devant le peuple, Jésus entra dans la ville de Capharnaüm.
Un centurion de l'armée romaine avait un esclave auquel il tenait beaucoup ; celui-ci était malade, sur le point de mourir.
Le centurion avait entendu parler de Jésus ; alors il lui envoya quelques notables juifs pour le prier de venir sauver son esclave.
Arrivés près de Jésus, ceux-ci le suppliaient : « Il mérite que tu lui accordes cette guérison.
Il aime notre nation : c'est lui qui nous a construit la synagogue. »
Jésus était en route avec eux, et déjà il n'était plus loin de la maison, quand le centurion lui fit dire par des amis : « Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
Moi-même, je ne me suis pas senti le droit de venir te trouver. Mais dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri.
Moi qui suis un subalterne, j'ai des soldats sous mes ordres ; à l'un, je dis : 'Va', et il va ; à l'autre : 'Viens', et il vient ; et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. »
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration. Il se tourna vers la foule qui le suivait : « Je vous le dis, même en Israël, je n'ai pas trouvé une telle foi ! »
De retour à la maison, les envoyés trouvèrent l'esclave en bonne santé.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint François d'Assise (1182-1226), fondateur des Frères mineurs
Première Règle, 17 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, p. 70)

« Je ne suis pas digne de te recevoir »

Dans l'amour qu'est Dieu, je supplie tous mes frères -- ceux qui
prêchent, ceux qui prient, ceux qui travaillent manuellement, clercs et
laïcs -- de s'appliquer à l'humilité en tout : de ne pas se glorifier,
trouver sa joie ou s'enorgueillir intérieurement des bonnes paroles et des
bonnes actions que Dieu dit ou accomplit parfois en eux ou par eux. Selon
la parole du Seigneur : « Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits
mauvais vous sont soumis » (Lc 10,20). Soyons-en fermement convaincus :
nous n'avons à nous que les fautes et les péchés. Réjouissons-nous plutôt
dans les épreuves lorsque nous avons à supporter, dans notre âme et dans
notre corps, toutes sortes d'angoisses et de tribulations en ce monde pour
la vie éternelle.

Frères, gardons-nous donc de tout orgueil et de toute vaine gloire ;
gardons-nous de la sagesse de ce monde et de la prudence égoïste. Celui qui
est esclave de ses tendances égoïstes met beaucoup d'application à tenir
des discours, mais beaucoup moins à passer aux actes. Au lieu de rechercher
la religion et la sainteté intérieures de l'esprit, il désire une religion
et une sainteté extérieures bien visibles aux yeux des hommes. C'est d'eux
que le Seigneur dit : « Je vous le dis en vérité, ils ont reçu leur
récompense » (Mt 6,2). Celui, au contraire, qui est docile à l'esprit du
Seigneur veut mortifier et humilier ce qui est égoïste, vil et abject dans
cette chair. Il s'applique à l'humilité et à la patience, à la pure
simplicité et à la paix véritable de l'esprit ; ce qu'il désire toujours et
par-dessus tout, c'est la crainte filiale de Dieu, la sagesse de Dieu, et
l'amour de Dieu, Père, Fils et Saint Esprit.




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