05 septembre 2012

Evangile du jour

mercredi 05 septembre 2012
Le mercredi de la 22e semaine du temps ordinaire

Bse Mère Teresa de Calcutta (1910-1997),  St Laurent Justinien, évêque (1381-1455)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « Il sortit et se retira dans un endroit désert »

Les lectures du jour

Lc 4,38-44.


En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur.
Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait.
Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.
Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »
Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Le Chemin de la perfection, ch. 24 (trad. Seuil 1961, p.152)

« Il sortit et se retira dans un endroit désert »

      Comment ne pas nous rappeler un Maître comme celui qui nous a appris
la prière, qui nous l'a enseignée avec tant d'amour et avec un si vif désir
qu'elle nous soit profitable ? ... Vous savez qu'il nous enseigne à prier
dans la solitude. C'est ainsi que notre Seigneur faisait toujours, quand il
priait, non que cela lui soit nécessaire, mais parce qu'il voulait nous
donner l'exemple. Nous avons déjà dit qu'on ne saurait parler en même temps
à Dieu et au monde. Or ils ne font pas autre chose, ceux qui récitent des
prières et par ailleurs écoutent ce qui se dit autour d'eux, ou s'arrêtent
aux pensées qui se présentent sans se préoccuper de les repousser.

      Je ne parle pas de ces indispositions qui surviennent parfois, ni,
surtout de la mélancolie ou de la faiblesse d'esprit qui affligent
certaines personnes et les empêchent, malgré leurs efforts, de se
recueillir. Il en est de même pour ces orages intérieurs qui peuvent
troubler quelquefois les fidèles serviteurs de Dieu, mais que celui-ci
permet pour leur plus grand bien. Dans leur affliction, ils cherchent en
vain le calme. Quoi qu'ils fassent, ils ne peuvent pas être attentifs aux
prières qu'ils prononcent. Leur esprit, loin de se fixer à rien, s'en va
tellement à l'aventure qu'il semble en proie à une sorte de frénésie. A la
peine qu'ils en éprouvent, ils verront que ce n'est pas de leur faute ;
qu'ils ne se tourmentent donc pas... Puisque leur âme est malade, qu'ils
s'appliquent à lui procurer quelque repos et s'occupent de quelque autre
œuvre de vertu. Voilà ce que doivent faire les personnes qui veillent sur
eux-mêmes et qui comprennent que l'on ne saurait parler à Dieu et au monde
en même temps.

      Ce qui dépend de nous, c'est d'essayer d'être dans la solitude pour
prier. Et plaise à Dieu que cela suffise, je le répète, pour comprendre en
présence de qui nous sommes et quelle réponse le Seigneur fait à nos
demandes ! Pensez-vous qu'il se taise, bien que nous ne l'entendions pas ?
Non, certes. Il parle au cœur quand c'est le cœur qui le prie.




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