23 septembre 2012

Evangile du jour

dimanche 23 septembre 2012
Vingt-cinquième dimanche du temps ordinaire

St Pio de Petrelcina (Padre Pio), capucin (1895-1968) - Mémoire,  St Lin, pape et martyr († 67)



Commentaire du jour
Saint Maxime de Turin : « Celui qui accueille en mon nom un enfant, c'est moi qu'il accueille »

Les lectures du jour

Mc 9,30-37.


Jésus traversait la Galilée avec ses disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache.
Car il les instruisait en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles et ils avaient peur de l'interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient, car, sur la route, ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand.
S'étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et leur dit :
« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas moi, mais Celui qui m'a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 58 ; PL 57, 363 (trad. coll. Icthus, t. 10, p. 259 rev.)

« Celui qui accueille en mon nom un enfant, c'est moi qu'il accueille »

Nous, tous les chrétiens, sommes le corps du Christ et ses membres,
dit l'apôtre Paul (1Co 12,27). A la résurrection du Christ, tous ses
membres ont ressuscité avec lui, et tandis qu'il passait des enfers à la
terre, il nous fait passer de la mort à la vie. Le mot « pâque » en hébreu
veut dire passage ou départ. Ce mystère n'est-il pas le passage du mal au
bien ? Et quel passage ! Du péché à la justice, du vice à la vertu, de la
vieillesse à l'enfance. Je parle ici de l'enfance qui tient à la
simplicité, non à l'âge. Car les vertus, elles aussi, ont leurs âges. Hier
la décrépitude du péché nous mettait sur notre déclin. Mais la résurrection
du Christ nous fait renaître dans l'innocence des tout-petits. La
simplicité chrétienne fait sienne l'enfance. L'enfant est sans
rancœur, il ne connaît pas la fraude, il n'ose pas frapper. Ainsi, cet
enfant qu'est le chrétien ne s'emporte pas si on l'insulte, il ne se défend
pas si on le dépouille, il ne rend pas les coups si on le frappe. Le
Seigneur exige même qu'il prie pour ses ennemis, qu'il abandonne tunique et
manteau aux voleurs, et qu'il présente l'autre joue à ceux qui le giflent
(Mt 5,39s). L'enfance du Christ dépasse l'enfance des hommes...
Celle-ci doit son innocence à sa faiblesse, celle-là à sa vertu. Et elle
est digne de plus d'éloges encore : sa haine du mal émane de sa volonté,
non de son impuissance.




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