10 mai 2009

Evangile du jour

dimanche 10 mai 2009
Cinquième dimanche de Pâques

Saint Isidore le Laboureur (+ 1170), Ste Solange (+ 880), Bienheureux Ivan Merz (1896-1928)



Commentaire du jour
Saint Augustin : « Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments »

Les lectures du jour

Jn 15,1-8.
Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père
l'enlève ; tout sarment qui donne du fruit, il le nettoie, pour qu'il en
donne davantage.
Mais vous, déjà vous voici nets et purifiés grâce à la parole que je vous
ai dite :
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas
porter du fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous
non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et
en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi,
vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment qu'on a jeté
dehors, et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette
au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez
tout ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez.
Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous donniez beaucoup de fruit
: ainsi, vous serez pour moi des disciples.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Jean, 80, 1; 81, 1.3-4; CCL 36, 527-531.

« Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments »

      Dans le passage de l'Evangile où notre Seigneur dit qu'il est la
vigne et ses disciples les sarments, il parle en tant que Tête de l'Église
et nous ses membres (Ep 5,25), en tant que « le médiateur entre Dieu et les
hommes » (lTm 2,5). En effet, la vigne et les sarments sont de même nature
; voilà pourquoi celui qui était Dieu, d'une autre nature que nous, s'est
fait homme : afin qu'en lui la nature humaine soit comme une vigne dont
nous pourrions être les sarments...

      Il disait aux disciples : « Demeurez en moi, comme moi en vous. » Ils
n'étaient pas en lui de la même manière que lui était en eux. Cette union
réciproque ne lui procure aucun profit ; c'est pour eux qu'elle est un
avantage. Les sarments sont étroitement unis à la vigne mais ne lui
communiquent rien ; c'est d'elle qu'ils reçoivent le principe de leur vie.
La vigne, au contraire, est unie aux sarments pour leur communiquer sa sève
vivifiante, sans rien recevoir d'eux. C'est ainsi que le Christ demeure
dans ses disciples...

      Si le Christ n'avait pas été un homme, il n'aurait pas pu être la
vigne ; cependant, s'il n'était pas également Dieu, il ne fournirait pas
cette grâce aux sarments. Parce qu'on ne peut pas vivre sans cette grâce et
parce que la mort est au pouvoir de notre libre arbitre, notre Seigneur
ajoute : « Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est comme un sarment
qu'on a jeté dehors et qui se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse,
on les jette au feu, et ils brûlent. » (Jn 15,6) C'est pourquoi, si le bois
de la vigne n'a plus de valeur lorsqu'il ne demeure pas uni à la vigne, il
est d'autant plus glorieux quand il le demeure.




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