03 mai 2009

Evangile du jour

dimanche 03 mai 2009
Quatrième dimanche de Pâques

Saint Philippe et Saint Jacques le Mineur, apôtres (1er s.)



Commentaire du jour
Saint Antoine de Padoue : « Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »

Les lectures du jour

Jn 10,11-18.
Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour
ses brebis.
Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les brebis ne lui
appartiennent pas : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et
s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse.
Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment
pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me
connaissent,
comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie
pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là
aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un
seul troupeau et un seul pasteur.
Le Père m'aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite.
Personne n'a pu me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de
la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j'ai
reçu de mon Père. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), franciscain, docteur de l'Eglise
Sermons pour le dimanche et les fêtes des saints (trad. Bayart, Eds. franciscaines 1944, p. 140)

« Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis »

      « Je suis le bon pasteur. » Le Christ peut dire à bon droit : « Je
suis. » Pour lui, rien n'est passé ni futur ; tout lui est présent. C'est
ce qu'il dit de lui-même dans l'Apocalypse : « Je suis l'alpha et l'oméga,
le principe et la fin ; celui qui est, qui était et qui viendra, le
Tout-Puissant » (Ap 1,8). Et dans l'Exode : « Je suis celui qui est. Tu
diras aux fils d'Israël : ' Celui qui est m'a envoyé vers vous ' » (Ex
3,14).

      « Je suis le bon pasteur. » Le mot « pasteur » vient du mot « paître
». Le Christ nous repaît de sa chair et de son sang, chaque jour, dans le
sacrement de l'autel. Jessé, le père de David, a dit à Samuel : « Mon
dernier fils est un enfant et il paît les brebis » (1S 16,11). Notre David
à nous, petit et humble, comme un bon pasteur, paît aussi ses brebis...

      On lit aussi dans Isaïe : « Comme un pasteur, il paîtra son troupeau
; dans ses bras il rassemblera les agneaux, il les portera dans son sein ;
il portera lui-même les brebis mères (Is 40,11)... Le bon berger, en effet,
quand il mène son troupeau au pâturage, ou qu'il l'en ramène, rassemble les
tout petits agneaux qui ne peuvent pas encore marcher ; il les prend en ses
bras, les porte en son sein ; il porte aussi les mères, celles qui doivent
mettre bas ou celles qui viennent d'être délivrées. Ainsi fait Jésus Christ
: chaque jour, il nous nourrit des enseignements de l'Évangile et des
sacrements de l'Église. Il nous rassemble dans ses bras, qu'il a étendus
sur la croix « pour réunir en un seul corps les enfants de Dieu qui étaient
dispersés » (Jn 11,52). Il nous a recueillis dans le sein de sa
miséricorde, comme une mère recueille son enfant.




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