24 mars 2009

Evangile du jour

mardi 24 mars 2009
Le mardi de la 4e semaine de Carême

Ste Catherine de Suède, brig. (+ 1381)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »

Les lectures du jour

Jn 5,1-16.
Après cela, à l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on
appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades,
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et
paralysés.

Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans.
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis
longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans
la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un
autre descend avant moi. »
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. »
Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait !
Or, ce jour-là était un jour de sabbat.
Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu
n'as pas le droit de porter ton brancard. »
Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit :
'Prends ton brancard, et marche ! ' »
Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et
marche' ? »
Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était
éloigné, car il y avait foule à cet endroit.
Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en
bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. »
L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la
santé.
Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le
jour du sabbat.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Sur les mystères, 24s (trad. bréviaire rev.)

« Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »

      Le paralytique de la piscine de Bézatha attendait un homme [pour
l'aider à descendre dans la piscine]. Lequel, sinon le Seigneur Jésus, né
de la Vierge ? Avec sa venue, il n'y avait plus seulement une simple
préfiguration qui guérissait quelques individus, mais la vérité elle-même
qui guérissait tous les hommes. C'est donc lui dont on attendait qu'il
descende, lui de qui Dieu le Père a dit à Jean Baptiste: « Celui sur qui tu
verras l'Esprit descendre du ciel et demeurer, c'est celui-là qui baptise
dans l'Esprit Saint » (Jn 1,32)... Pourquoi l'Esprit est-il descendu alors
comme une colombe, sinon pour que tu voies, pour que tu reconnaisses que la
colombe envoyée hors de l'arche par Noé le juste était l'image de cette
colombe-là, et pour que tu y reconnaisses la préfiguration du sacrement du
baptême ?...

      Est-ce que tu peux encore hésiter dans le doute, alors que le Père
proclame pour toi de façon indubitable dans l'Évangile : « Celui-ci est mon
Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour » (Mt 3,17) ; alors que le
Fils le proclame, lui sur qui l'Esprit Saint s'est manifesté sous la forme
d'une colombe ; alors que l'Esprit Saint le proclame aussi, lui qui est
descendu sous la forme d'une colombe ; alors que David le proclame : « La
voix du Seigneur sur les eaux, le Dieu de gloire a tonné, le Seigneur sur
les eaux innombrables » (Ps 28,3) ? L'Écriture atteste aussi qu'aux prières
de Gédéon, le feu est descendu du ciel et, de nouveau, à la prière d'Élie,
le feu a été envoyé pour consacrer le sacrifice (Jg 6,21; 1R 18,38).

      Ne considère pas le mérite personnel des prêtres, mais leur
fonction... Crois donc que le Seigneur Jésus est là, invoqué par la prière
des prêtres, lui qui a dit : « Quand deux ou trois sont réunis, je suis là,
moi aussi » (Mt 18,20). À plus forte raison, là où est l'Église, là où sont
les mystères, c'est là qu'il daigne nous accorder sa présence. Tu es donc
descendu dans le baptistère. Rappelle-toi ce que tu as dit : que tu crois
au Père, que tu crois au Fils, que tu crois en l'Esprit Saint... Par un
même engagement de ta parole, tu es tenu de croire au Fils de la même
manière que tu crois au Père, de croire en l'Esprit Saint de la même
manière que tu crois au Fils, avec cette seule différence que tu professes
qu'il faut croire en la croix du seul Seigneur Jésus.




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