02 mars 2009

Evangile du jour

lundi 02 mars 2009
Le lundi de la 1re semaine de Carême

Bx Charles le Bon, martyr (+ 1127), Saint Nicolas Owen, martyr (+ 1606)



Commentaire du jour
Saint Césaire d'Arles : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous »

Les lectures du jour

Mt 25,31-46.
« Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec
lui, alors il siégera sur son trône de gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes
les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres :
il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : 'Venez, les bénis de mon
Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création
du monde.
Car j'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous
m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli ;
j'étais nu, et vous m'avez habillé ; j'étais malade, et vous m'avez visité
; j'étais en prison, et vous êtes venus jusqu'à moi ! '
Alors les justes lui répondront : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons
vu. . . ? tu avais donc faim, et nous t'avons nourri ? tu avais soif, et
nous t'avons donné à boire ?
tu étais un étranger, et nous t'avons accueilli ? tu étais nu, et nous
t'avons habillé ?
tu étais malade ou en prison. . . Quand sommes-nous venus jusqu'à toi ? '
Et le Roi leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous
l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous
l'avez fait. '
Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : 'Allez-vous-en loin de moi,
maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges.
Car j'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et
vous ne m'avez pas donné à boire ;
j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous
ne m'avez pas habillé ; j'étais malade et en prison, et vous ne m'avez pas
visité. '
Alors ils répondront, eux aussi : 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons
vu avoir faim et soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous
mettre à ton service ? '
Il leur répondra : 'Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l'avez
pas fait à l'un de ces petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait. '
Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie
éternelle. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Césaire d'Arles (470-543), moine et évêque
Sermon 25 (trad. SC 243, p. 75)

« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous »

      Si nous faisons bien attention, frères, le fait que le Christ a faim
dans les pauvres nous est profitable... Regarde : un sou d'un côté et le
Royaume de l'autre. Quelle comparaison y a-t-il ? Tu donnes un sou au
pauvre et du Christ tu reçois le Royaume ; tu donnes un morceau de pain et
du Christ tu reçois la vie éternelle ; tu donnes un vêtement et du Christ
tu reçois la rémission de tes péchés.

      Ne méprisons donc pas les pauvres, mais désirons-les plutôt et
hâtons-nous d'aller au devant d'eux, parce que la misère des pauvres est le
médicament des riches, comme le Seigneur lui-même l'a dit : « Donnez plutôt
en aumônes ce que vous avez, et tout sera pur pour vous », et encore : «
Vendez ce que vous possédez et donnez-le en aumônes » (Lc 11,41;12,33). Et
l'Esprit Saint s'écrie par le prophète : « Comme l'eau éteint le feu, ainsi
l'aumône éteint le péché » (Si 3,30)... Faisons donc miséricorde, frères,
et avec l'aide du Christ, tenons le lien de sa garantie, celle surtout que
je vous ai rappelée quand il dit : « Donnez et on vous donnera » (Lc 6,38)
et encore : « Bienheureux les miséricordieux, car eux-mêmes obtiendront
miséricorde » (Mt 5,7).

      Que chacun s'applique, selon ses moyens, à ne pas venir à l'église
les mains vides : celui qui désire recevoir doit en effet offrir quelque
chose. Que celui qui le peut couvre le pauvre d'un vêtement neuf ; que
celui qui ne le peut pas en offre au moins un vieux. Quant à celui qui ne
se juge pas assez à l'aise pour cela, qu'il offre un morceau de pain, qu'il
accueille un voyageur, qu'il lui prépare un lit, qu'il lui lave les pieds,
pour mériter d'entendre le Christ lui dire : « Venez, les bénis, prenez
possession du Royaume ; car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ;
j'étais étranger et vous m'avez accueilli. » Personne, frères très chers,
ne pourra s'excuser de ne pas faire l'aumône, quand le Christ a promis de
donner une récompense en échange d'un verre d'eau fraîche (Mt 10,42).




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