17 mars 2009

Evangile du jour

mardi 17 mars 2009
Le mardi de la 3e semaine de Carême

St Joseph d'Arimathie (1er s.), St Patrick d'Irlande, évêque (+ 461)



Commentaire du jour
Sainte Faustine Kowalska : « Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? »

Les lectures du jour

Mt 18,21-35.
Pierre s'approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère
commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ?
Jusqu'à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à
soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler
ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille
talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent).
Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le
vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de
sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait :
'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout. '
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa
dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait
cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant :
'Rembourse ta dette ! '
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience
envers moi, et je te rembourserai. '
Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait
remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent
tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais
remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même
j'avais eu pitié de toi ? '
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout
remboursé.
C'est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne
pardonne pas à son frère de tout son coeur. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, § 1570 (trad. Eds. Parole et dialogue 2002, p. 521)

« Ne devais-tu pas...avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? »

      Ô Dieu de grande miséricorde, Bonté infinie, voilà qu'aujourd'hui
l'humanité tout entière appelle de l'abîme de sa misère ta miséricorde, ta
pitié, ô Dieu ; et elle appelle avec la voix puissante de la misère. Dieu
bienveillant, ne rejette pas les prières des exilés de cette terre. Ô
Seigneur, Bonté inconcevable, tu connais à fond notre misère et tu sais que
nous ne pourrions pas de nos propres forces nous élever jusqu'à toi. C'est
pourquoi, nous t'en supplions, devance-nous de ta grâce et augmente sans
cesse en nous ta miséricorde, afin que nous accomplissions fidèlement ta
sainte volonté durant toute notre vie, ainsi qu'à l'heure de notre mort.
Que la toute-puissance de ta miséricorde nous abrite des attaques des
ennemis de notre salut, afin que nous attendions avec confiance, comme tes
enfants, ta venue dernière, dont le jour est connu de toi seul. Et nous,
nous attendons à recevoir tout ce qui nous est promis par Jésus, malgré
toute notre misère, car Jésus est notre espérance ; par son coeur
miséricordieux nous passons comme par les portes ouvertes du ciel.




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