08 mars 2009

Evangile du jour

dimanche 08 mars 2009
Deuxième dimanche de Carême

St Jean de Dieu (+ 1550)



Commentaire du jour
Saint Ambroise : « Il fut transfiguré devant eux ; ses vêtements devinrent resplendissants »

Les lectures du jour

Mc 9,2-10.
Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les
emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré
devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne
sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est heureux que
nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse
et une pour Élie. »
De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se
fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoutez-le. »
Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.

En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce
qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les
morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant
entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d'entre les morts ».


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Ambroise (vers 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église
Commentaire sur l'évangile de Luc, VII, 9s (trad. Brésard, 2000 ans B, p. 92 rev.)

« Il fut transfiguré devant eux ; ses vêtements devinrent resplendissants »

      Trois sont choisis pour gravir la montagne, deux pour apparaître avec
le Seigneur... Pierre monte, lui qui a reçu les clés du Royaume des cieux,
et Jean à qui sera confiée la Mère de Jésus, et Jacques qui montera le
premier à la dignité d'évêque. Puis apparaissent Moïse et Élie, la Loi et
la prophétie, avec le Verbe... Nous aussi, gravissons la montagne,
implorons le Verbe de Dieu pour qu'il nous apparaisse dans sa « splendeur
et sa beauté », qu'il « soit fort, s'avance en majesté et règne » (Ps
99,4)...

      Car si tu ne gravis pas la cime d'un savoir plus élevé, la Sagesse ne
t'apparaît pas, la connaissance des mystères ne t'apparaît pas. Il ne
t'apparaît pas quelle splendeur, quelle beauté est contenue dans le Verbe
de Dieu, mais le Verbe de Dieu t'apparaît comme dans un corps « sans grâce
ni beauté » (Is 53,2). Il t'apparaît comme un homme meurtri, capable de
souffrir nos infirmités (v.5) ; il t'apparaît comme une parole née de
l'homme, couverte du voile de la lettre, ne resplendissant pas de la force
de l'Esprit (cf 2Co 3,6-17)...

      Ses vêtements sont autres en bas de la montagne, autres là-haut.
Peut-être que les vêtements du Verbe sont les paroles des Écritures,
habillant pour ainsi dire la pensée divine , et comme il est apparu à
Pierre, Jacques et Jean sous un autre aspect, son vêtement resplendissant
de blancheur, de même, aux yeux de ton esprit, s'éclaire déjà le sens des
divines Écritures. Les paroles divines deviennent donc comme neige, les
vêtements du Verbe « d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut
obtenir »...

      Une nuée survint et les prit sous son ombre. Cette ombre est celle de
l'Esprit divin ; elle ne voile pas le coeur des hommes, mais révèle ce qui
est caché... Tu le vois : non seulement pour les commençants, mais aussi
pour les parfaits et même pour les habitants des cieux, la foi parfaite
c'est de connaître le Fils de Dieu.




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