08 avril 2013

Evangile du jour

lundi 08 avril 2013
Solennité de l'Annonciation du Seigneur

Ste Julie Billiart, vierge et fondatrice (1751-1816),  Bx August Czartoryski, prêtre s.d.b. (1858-1893)



Commentaire du jour
Concile Vatican II : « Voici la servante du Seigneur »

Les lectures du jour

Lc 1,26-38.


L'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »
Marie dit à l'ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? »
L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé Fils de Dieu.
Et voici qu'Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu'on l'appelait : 'la femme stérile'.
Car rien n'est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. » Alors l'ange la quitta.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l'Église « Lumen gentium », § 56

« Voici la servante du Seigneur »

      Le Père des miséricordes a voulu que l'Incarnation soit précédée
d'une acceptation de la part de celle qui était prédestinée à être la Mère.
Il voulait ainsi que, de même qu'une femme avait contribué à l'œuvre de la
mort (Gn 3), de même une femme contribue à donner la vie. Cela vaut d'une
manière extraordinaire pour la Mère de Jésus : elle a donné au monde la
vie, la vie même qui renouvelle toutes choses, et elle a été favorisée par
Dieu de dons dignes d'une si grande tâche. Par conséquent, il n'est pas
étonnant que les saints Pères appellent couramment la Mère de Dieu la Toute
Sainte, celle qui est indemne de toute tache du péché, celle qui est
façonnée et formée comme une nouvelle créature par l'Esprit Saint. Ornée
dès le premier instant de sa conception des splendeurs d'une sainteté tout
à fait singulière, la Vierge de Nazareth est saluée par l'ange de
l'Annonciation, sur l'ordre de Dieu, comme « pleine de grâce ». Et elle
répond au messager céleste : « Voici la servante du Seigneur. Qu'il me soit
fait selon ta parole ».

      Ainsi Marie, fille d'Adam, en donnant son consentement à la parole de
Dieu, est devenue mère de Jésus ; embrassant de plein cœur, sans être
entravée par aucun péché, la volonté de Dieu de réaliser le salut, elle
s'est consacrée totalement comme servante du Seigneur à la personne et à
l'œuvre de son Fils, toute au service du mystère de la Rédemption, en
dépendance de son Fils, et en union avec lui, par la grâce du Dieu tout-
puissant. C'est donc à juste titre que les saints Pères estiment que Marie
n'a pas été un instrument purement passif dans les mains de Dieu, mais
qu'elle a coopéré au salut de l'homme dans la liberté de sa foi et de son
obéissance, « devenant ainsi cause de salut pour elle et pour le genre
humain » (S. Irénée).




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