15 avril 2013

Evangile du jour

lundi 15 avril 2013
Le lundi de la 3e semaine de Pâques

St Damien de Molokai, prêtre ss.cc. (1840-1995),  St Paterne, évêque d'Avranches († v. 565)



Commentaire du jour
Saint Jean Chrysostome : « La nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que donne le Fils de l'homme »

Les lectures du jour

Jn 6,22-29.


Jésus avait traversé le lac en marchant sur les eaux. Le lendemain, la foule restée sur l'autre rive du lac se rendit compte qu'il n'y avait eu là qu'une seule barque, et que Jésus n'y était pas monté avec ses disciples, qui étaient partis sans lui.
Cependant, d'autres barques, venant de Tibériade, étaient arrivées près de l'endroit où l'on avait mangé le pain après que le Seigneur eut rendu grâce.
La foule s'était aperçue que Jésus n'était pas là, ni ses disciples non plus. Alors les gens prirent les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus.
L'ayant trouvé sur l'autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et que vous avez été rassasiés.
Ne travaillez pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui se garde jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l'homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son empreinte. »
Ils lui dirent alors : « Que faut-il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit :
« L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l'évangile de Matthieu, n°82, 5 ; PG 58, 743

« La nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que donne le Fils de l'homme »

      Les juifs mangeaient la Pâque debout, les sandales aux pieds, le
bâton à la main, avec empressement (Ex 12,11). À combien plus forte raison
dois-tu te tenir en éveil ! Eux s'apprêtaient à partir pour la Terre
Promise et se comportaient donc en voyageurs ; toi, tu es en marche vers le
ciel. C'est pourquoi il faut que nous restions toujours sur nos gardes...
Les ennemis du Christ ont frappé son corps très saint sans savoir ce qu'ils
faisaient (Lc 23,34) ; et toi, tu le recevrais dans une âme impure après
tant de bienfaits ! Car il ne s'est pas contenté de se faire homme, d'être
flagellé et d'être mis à mort : en son amour il a voulu encore s'unir à
nous, s'identifier à nous non par la foi seulement, mais réellement par la
participation à son propre corps...

     Considère quel grand honneur tu reçois, et de quelle table tu es le
convive. Celui que les anges ne voient qu'en tremblant, celui qu'ils
n'osent pas regarder sans crainte à cause de la splendeur de la gloire qui
rayonne de sa face, nous en faisons notre nourriture et nous devenons avec
lui un seul corps et une seule chair. « Qui dira les exploits du Seigneur,
qui proclamera toutes ses louanges ? » (Ps 105,2) Quel berger a jamais
nourri ses brebis de sa propre chair ?... Il arrive souvent que des mères
confient à des nourrices leurs enfants. Le Christ n'agit pas de la sorte :
il nous nourrit de son propre sang, il nous fait devenir un seul corps avec
lui.    




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