22 avril 2013

Evangile du jour

lundi 22 avril 2013
Le lundi de la 4e semaine de Pâques

St Soter, pape (12e) de 166 à 175 et martyr ,  St Caïus, pape (28e) de 283 à 296 et martyr



Commentaire du jour
Bienheureux John Henry Newman : « Il marche à leur tête, et elles le suivent »

Les lectures du jour

Jn 10,1-10.


Jésus parlait ainsi aux pharisiens : " Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »
Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis.
Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre
Sermon « The Shepherd of Our Souls », PPS, t. 8, n° 16

« Il marche à leur tête, et elles le suivent »

      « Voyant les foules, Jésus eut pitié d'elles parce qu'elles étaient
fatiguées et abattues comme des brebis sans berger » (Mt 9,36)... Les
brebis ont été dispersées parce qu'il n'y avait pas de berger... Ainsi en
était-il dans le monde entier quand le Christ est venu dans sa miséricorde
infinie « pour rassembler dans l'unité les enfants de Dieu dispersés » (Jn
11,52). Et si pour un moment ils ont été à nouveau laissés sans guide,
lorsque dans sa lutte contre l'ennemi le bon berger a donné sa vie pour ses
brebis — selon la prophétie : « Frappez le berger, et les brebis seront
dispersées » (Za 13,7) — bientôt cependant, il est ressuscité d'entre les
morts pour vivre à jamais, selon cette autre prophétie : « Celui qui a
dispersé Israël le rassemblera comme un berger son troupeau » (Jr 31,10).

      Comme il le dit lui-même dans la parabole qu'il nous propose, « il
appelle ses propres brebis par leur nom et les mène dehors, et il marche
devant elles, et les brebis le suivent car elles connaissent sa voix ».
Ainsi, le jour de sa résurrection, comme Marie pleurait, il l'a appelée par
son nom (Jn 20,16), et elle s'est retournée et a reconnu par l'oreille
celui qu'elle n'avait pas reconnu par la vue. De même, il a dit à
Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? », et il a ajouté : «
Suis-moi » (Jn 21,15.19). Et de même, lui et son ange ont dit aux femmes :
« Il vous précède en Galilée » ; « Allez dire à mes frères qu'ils doivent
se rendre en Galilée, et là ils me verront » (Mt 28,7.10). Depuis ce
temps-là le bon pasteur, qui a pris la place de ses brebis et qui est mort
pour qu'elles puissent vivre à jamais, les précède et elles « suivent
l'Agneau partout où il va » (Ap 14,4).




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