17 avril 2013

Evangile du jour

mercredi 17 avril 2013
Le mercredi de la 3e semaine de Pâques

Ste Kateri Tekakwitha, Ière sainte amérindienne,  Bse Claire (Chiara) Gambacorti, dominicaine († 1420)



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Moi, je suis le pain de la vie »

Les lectures du jour

Jn 6,35-40.


Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif.
Mais je vous l'ai déjà dit : vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas.
Tous ceux que le Père me donne viendront à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.
Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé.
Or, la volonté de celui qui m'a envoyé, c'est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour.
Car la volonté de mon Père, c'est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Light (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322 rev.)

« Moi, je suis le pain de la vie »

      Vous avez demandé à passer trois mois seul avec Jésus [en retraite] ;
cela vous ressemble bien. Mais si pendant ce temps la faim de Jésus dans le
cœur de quelques membres de son peuple est plus grande que la vôtre, vous
ne devriez pas rester seul avec Jésus tout le temps. Vous devez permettre à
Jésus de vous transformer en pain pour être mangé par ceux avec qui vous
êtes en contact. Laissez les gens vous dévorer ; par la parole et la
présence vous proclamez Jésus... Même Dieu ne pouvait pas offrir de plus
grand amour qu'en se donnant lui-même comme Pain de vie — pour être rompu,
pour être mangé afin que vous et moi puissions manger et vivre, que nous
puissions manger et satisfaire ainsi notre faim d'amour.

      Et pourtant il ne semblait pas satisfait, car lui aussi avait faim
d'amour. Il s'est donc fait l'affamé, l'assoiffé, le nu, le sans-logis et
n'a cessé d'appeler : « J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis. C'est
à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l'affamé, mais
un seul amour : seulement Jésus.




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