01 avril 2013

Evangile du jour

lundi 01 avril 2013
Lundi de Pâques

St Hugues, évêque de Grenoble (1053-1132),  BBx José Anacleto...et 3 comp., martyrs († 1927)



Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : « Allez annoncer à mes frères...qu'ils me verront »

Les lectures du jour

Mt 28,8-15.


Quand les femmes eurent entendu les paroles de l'ange, vite, elles quittèrent le tombeau, tremblantes et toutes joyeuses, et elles coururent porter la nouvelle aux disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s'approchèrent et, lui saisissant les pieds, elles se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu'ils doivent se rendre en Galilée : c'est là qu'ils me verront. »
Tandis qu'elles étaient en chemin, quelques-uns des hommes chargés de garder le tombeau allèrent en ville annoncer aux chefs des prêtres tout ce qui s'était passé.
Ceux-ci, après s'être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme
en leur disant : « Voilà ce que vous raconterez : 'Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions. '
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l'argent et suivirent la leçon. Et cette explication s'est propagée chez les Juifs jusqu'à ce jour.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 76,2-3 ; CCL 24A, 465-467

« Allez annoncer à mes frères...qu'ils me verront »

           L'ange avait dit aux femmes : « Vite, allez dire à ses
disciples : ' Il est ressuscité d'entre les morts ; il vous précède en
Galilée : c'est là que vous le verrez ' » (Mt 28,7). En disant cela, l'ange
ne s'adressait pas à Marie Madeleine et à l'autre Marie, mais, en ces deux
femmes, c'est l'Église qu'il envoyait en mission, c'est l'Épouse que l'ange
envoyait vers l'Époux.

           Tandis qu'elles s'en vont, le Seigneur vient à leur rencontre et
les salue en disant : « Je vous salue, réjouissez-vous » (grec)... Il avait
dit à ses disciples : « Ne saluez personne en chemin » (Lc 10,4) ; comment
se fait-il que sur le chemin il accoure à la rencontre de ces femmes et les
salue si joyeusement ? Il n'attend pas d'être reconnu, il ne cherche pas à
être identifié, il ne se laisse pas questionner, mais il s'empresse, plein
d'élan, vers cette rencontre... Voilà ce que fait la puissance de l'amour ;
elle est plus forte que tout, elle déborde tout. En saluant l'Église, c'est
lui-même que le Christ salue, car il l'a faite sienne, elle est devenue sa
chair, elle est devenue son corps, comme l'atteste l'apôtre Paul : « Il est
la tête du corps, c'est-à-dire l'Église » (Col 1,18). Oui, c'est bien
l'Église en sa plénitude que personnifient ces deux femmes...

           Il trouve ces femmes déjà parvenues à la maturité de la foi :
elles ont dominé leurs faiblesses et elles se hâtent vers le mystère, elles
cherchent le Seigneur avec toute la ferveur de leur foi. C'est pourquoi
elles méritent qu'il se donne à elles lorsqu'il va à leur rencontre et leur
dit : « Je vous salue, réjouissez- vous ». Il les laisse non seulement le
toucher, mais le saisir à la mesure de leur amour... Ces femmes sont, dans
l'Église, les modèles des messagers de la Bonne Nouvelle.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: