18 avril 2013

Evangile du jour

jeudi 18 avril 2013
Le jeudi de la 3e semaine de Pâques

Bse Marie de l'Incarnation, veuve et carmélite



Commentaire du jour
Bienheureuse Teresa de Calcutta : « Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

Les lectures du jour

Jn 6,44-51.


Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs : " Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.
Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
Lettre à un prêtre, 17/02/1978, in Come, Be My Lignt (trad. Viens, sois ma lumière, Lethielleux 2008, p. 322)

« Ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas »

      « J'avais faim, j'étais nu, j'étais sans logis. C'est à moi que vous
l'avez fait » (Mt 25,40). Le Pain de vie et l'affamé, mais un seul amour :
seulement Jésus. Son humilité est tellement merveilleuse. Je peux
comprendre sa majesté, sa grandeur parce qu'il est Dieu — mais son humilité
dépasse ma compréhension, parce qu'il se fait Pain de vie afin que même un
enfant aussi petit que moi puisse le manger et vivre.

      Il y a quelques jours alors que je donnais la sainte communion à nos
sœurs dans la maison mère, soudain je me suis rendu compte que je tenais
Dieu entre mes deux doigts. La grandeur de l'humilité de Dieu. Vraiment «
pas de plus grand amour » — pas de plus grand amour que l'amour du Christ
(Jn 15,13). Vous devez souvent, j'en suis sûre, éprouver cette impression
qu'à votre parole, entre vos mains, le pain devient le corps de Jésus, le
vin devient le sang de Jésus. Comme il doit être grand votre amour du
Christ ! Pas de plus grand amour que l'amour du prêtre pour le Christ, «
son Seigneur et son Dieu » (Jn 20,28).




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