14 avril 2013

Evangile du jour

dimanche 14 avril 2013
Troisième dimanche de Pâques

St Bénezet (Benoît), jeune berger (1165-1184),  St Pierre (Pedro) Gonzalez, prêtre o.p. (1190-1246),  Ste Lidwine (Liduina), laïque et mystique (1380-1433)



Commentaire du jour
Saint Grégoire le Grand : « Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage »

Les lectures du jour

Jn 21,1-19.


Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples.
Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais à la pêche. » Ils lui répondent : « Nous allons avec toi. » Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, ils passèrent la nuit sans rien prendre.
Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c'était lui.
Jésus les appelle : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? » Ils lui répondent : « Non. »
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. » Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener, tellement il y avait de poisson.
Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre : « C'est le Seigneur ! » Quand Simon-Pierre l'entendit déclarer que c'était le Seigneur, il passa un vêtement, car il n'avait rien sur lui, et il se jeta à l'eau.
Les autres disciples arrivent en barque, tirant le filet plein de poissons ; la terre n'était qu'à une centaine de mètres.
En débarquant sur le rivage, ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus, et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre. »
Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré.
Jésus dit alors : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui demander : « Qui es-tu ? » Ils savaient que c'était le Seigneur.
Jésus s'approche, prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.
C'était la troisième fois que Jésus ressuscité d'entre les morts se manifestait à ses disciples.
Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux. »
Il lui dit une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. » Jésus lui dit : « Sois le pasteur de mes brebis. »
Il lui dit, pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? » Pierre fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répondit : « Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes brebis.
Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller. »
Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : « Suis-moi. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Grégoire le Grand (v. 540-604), pape et docteur de l'Église
Homélies sur l'Évangile, n°24 (trad. Le Barroux rev.)

« Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage »

  Que symbolise la mer, sinon le monde présent, battu par les vagues
tumultueuses des affaires et les remous d'une vie caduque ? Et que
représente le rivage ferme, sinon la pérennité du repos éternel ? Les
disciples peinent donc sur le lac puisqu'ils sont encore pris dans les
flots de la vie mortelle, mais notre Rédempteur, après sa résurrection, se
tient sur le rivage puisqu'il a déjà dépassé la condition d'une chair
fragile. C'est comme s'il avait voulu se servir de ces choses pour parler à
ses disciples du mystère de sa résurrection, en leur disant : « Je ne vous
apparais plus sur la mer (Mt 14,25), car je ne suis plus parmi vous dans
l'agitation des vagues ».

C'est dans le même sens qu'en un autre endroit, il a dit à ces mêmes
disciples après sa résurrection : « Je vous ai dit ces choses quand j'étais
encore avec vous » (Lc 24,44). Il n'a dit pas cela parce qu'il n'était plus
avec eux — son corps était présent et leur apparaissait — mais...sa chair
immortelle distançait de loin leurs corps mortels : il disait ne plus être
avec eux tout en étant au milieu d'eux. Dans le passage que nous lisons
aujourd'hui, par l'emplacement de son corps il leur signifie la même chose
: alors que ses disciples naviguent encore, il se montre désormais établi
sur le rivage.    




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: