15 mai 2011

Evangile du jour

dimanche 15 mai 2011
Quatrième dimanche de Pâques

St Michel Garicoïts († 1863),  Ste Jeanne de Lestonnac (1556-1640)



Commentaire du jour
Guillaume de Saint-Thierry : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis »

Les lectures du jour

Jn 10,1-10.

Jésus parlait ainsi aux pharisiens : " Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans la bergerie sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte, c'est lui le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir.
Quand il a conduit dehors toutes ses brebis, il marche à leur tête, et elles le suivent, car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un inconnu, elles s'enfuiront loin de lui, car elles ne reconnaissent pas la voix des inconnus. »
Jésus employa cette parabole en s'adressant aux pharisiens, mais ils ne comprirent pas ce qu'il voulait leur dire.
C'est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis.
Ceux qui sont intervenus avant moi sont tous des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
Oraisons méditatives, VI, 6-10 (trad. cf SC 324, p. 111)

« Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte des brebis »

      Ce n'est pas seulement à Jean, ton disciple bien-aimé, que la porte
ouverte dans le ciel a été montrée (Ap 4,1). C'est publiquement que tu l'as
déclarée à tous...: « Moi, je suis la porte : si quelqu'un entre par moi,
il sera sauvé ».

      Toi, donc, tu es la porte... Mais si nous voyons la porte grande
ouverte dans le ciel, nous qui sommes sur terre, à quoi cela nous sert-il,
à nous qui ne pouvons pas monter là-haut ? Paul répond : « Celui qui monte
est celui-là même qui est descendu » (Ep 4,10). Qui est-il ? L'amour. En
effet, Seigneur, l'amour qui est en nous monte vers toi là-haut, parce que
l'amour qui est en toi est descendu vers nous ici-bas. Parce que tu nous as
aimés, tu es descendu ici-bas vers nous ; en t'aimant nous monterons
là-haut, vers toi.

      Puisque toi-même tu as dit : « Moi, je suis la porte », par toi-même
je t'en prie, ouvre-toi toi-même à nous, afin de nous montrer, avec plus
d'évidence, de quelle demeure tu es la porte... La demeure dont tu es la
porte, nous l'avons déjà dit, c'est le ciel ; le Père y habite, de qui nous
lisons : « Le Seigneur a son trône dans le ciel » (Ps 10,4). C'est bien
pourquoi « personne ne vient au Père sinon par toi » (Jn 14,6), qui es la
porte... Vers toi donc nous tendons, vers toi nous aspirons. Réponds, je
t'en prie : « Maître, où demeures-tu ? » (Jn 1,38) Aussitôt tu réponds : «
Je suis dans le Père, et le Père est en moi » (Jn 14,11). Et ailleurs : «
En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en
moi, et moi en vous » (Jn 14,20)... Ta demeure donc, c'est le Père, et toi
tu es celle du Père. Mais il n'y a pas que cela, car nous aussi nous sommes
ta demeure, et toi la nôtre.




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