13 mai 2011

Evangile du jour

vendredi 13 mai 2011
Le vendredi de la 3e semaine de Pâques

Notre-Dame de Fatima



Commentaire du jour
Pape Benoît XVI : « Ma chair est la vraie nourriture »

Les lectures du jour

Jn 6,52-59.

Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi.
Tel est le pain qui descend du ciel : il n'est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de Capharnaüm.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Homélie pour le Congrès eucharistique italien, 29/05/05 (trad. DC 2339, p. 634 © Libreria Editrice Vaticana)

« Ma chair est la vraie nourriture »

      Le Seigneur ne nous laisse pas seuls sur le chemin. Il est avec nous.
Bien plus, il désire partager notre sort jusqu'à s'identifier avec nous.
Dans la conversation que nous rapporte l'Évangile, il dit : « Celui qui
mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ». Comment ne
pas nous réjouir d'une telle promesse ? Mais à cette première annonce, les
gens, au lieu de se réjouir, ont commencé à discuter et à protester : «
Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger ? »

      En vérité, cette attitude s'est répétée bien des fois au cours de
l'histoire. On dirait que, au fond, les gens ne veulent pas que Dieu soit
aussi proche, tout proche d'eux, qu'il participe tellement à leur histoire
personnelle. Les gens veulent qu'il soit grand et, en définitive, plutôt
loin d'eux-mêmes. On soulève alors des questions qui veulent montrer,
finalement, qu'une telle proximité est impossible. Mais les paroles que le
Christ prononce précisément en cette circonstance demeurent dans toute leur
clarté efficace  : « En vérité, en vérité je vous le dis : si vous ne
mangez pas la chair du Fils de l'homme et si vous ne buvez pas son sang,
vous n'aurez pas la vie en vous ».

      Devant le murmure de protestation, Jésus aurait pu se replier sur des
paroles rassurantes : « Amis, aurait-il pu dire, ne vous faites pas de
souci ! J'ai parlé de chair, mais il s'agit seulement d'un symbole. Ce que
je veux, c'est seulement une profonde communion de sentiments ». Mais Jésus
ne recourt pas à de tels adoucissements. Il a maintenu ferme son
affirmation, même devant la défection de beaucoup de ses disciples... «
Voulez-vous partir, vous aussi ? » a-t-il demandé aux apôtres. Grâce à
Dieu, Pierre a donné une réponse que, nous aussi, aujourd'hui, avec pleine
conscience, nous faisons nôtre : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les
paroles de la vie éternelle » (Jn 6,66-68).




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