12 mai 2011

Evangile du jour

jeudi 12 mai 2011
Le jeudi de la 3e semaine de Pâques

St Épiphane, Évêque (+ 403),  Bse Imelda Lambertini (+ 1333)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi »

Les lectures du jour

Jn 6,44-51.

Après avoir multiplié les pains, Jésus disait à la foule des Juifs : " Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Tout homme qui écoute les enseignements du Père vient à moi.
Certes, personne n'a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi a la vie éternelle.
Moi, je suis le pain de la vie.
Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ;
mais ce pain-là, qui descend du ciel, celui qui en mange ne mourra pas.
Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c'est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Ms. autobiographique C, 35 r° (OC, Cerf DDB 1996, p. 283)

« Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi »

Ma Mère, je crois qu'il est nécessaire que je vous donne encore
quelques explications sur le passage du Cantique des Cantiques : «
Attirez-moi, nous courrons à l'odeur de vos parfums » (Ct 1,4 LXX)... «
Personne, a dit Jésus, ne peut venir après moi, si mon Père qui m'a envoyé
ne l'attire. » Ensuite...il nous enseigne qu'il suffit de frapper pour
qu'on ouvre, de chercher pour trouver et de tendre humblement la main pour
recevoir ce que l'on demande (Lc 11,9s). Il dit encore que tout ce que l'on
demande à son Père en son nom il l'accorde (Jn 16,23)... Qu'est-ce
donc de demander d'être attiré, sinon de s'unir d'une manière intime à
l'objet qui captive le cœur ? Si le feu et le fer avaient la raison et que
ce dernier disait à l'autre : « Attire-moi », ne prouverait-il pas qu'il
désire s'identifier au feu de manière qu'il le pénètre et l'imbibe de sa
brûlante substance et semble ne faire qu'un avec lui ? Mère bien-aimée,
voici ma prière, je demande à Jésus de m'attirer dans les flammes de son
amour, de m'unir si étroitement à lui, qu'il vive et agisse en moi. Je sens
que plus le feu de l'amour embrasera mon cœur, plus je dirai : «
Attirez-moi », plus aussi les âmes qui s'approcheront de moi (pauvre petit
débris de fer inutile, si je m'éloignais du brasier divin), plus ces âmes
courront avec vitesse à l'odeur des parfums de leur Bien-Aimé, car une âme
embrasée d'amour ne peut rester inactive. Sans doute comme sainte
Madeleine, elle se tient aux pieds de Jésus, elle écoute sa parole douce et
enflammée ; paraissant ne rien donner, elle donne bien plus que Marthe (Lc
10,39s).




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