21 mars 2010

Evangile du jour

dimanche 21 mars 2010
Cinquième dimanche de Carême

St Nicolas Von Flüe, ermite (+ 1487), Ste Benedetta Cambiagio (1791-1858)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « Moi non plus, je ne te condamne pas »

Les lectures du jour

Jn 8,1-11.
Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ;
de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il
s'assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en
train de commettre l'adultère. Ils la font avancer,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit
d'adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi,
qu'en dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser.
Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol.
Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui
d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la
pierre. »
Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol.
Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en
commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de
lui.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne
ne t'a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus,
je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Encyclique « Dives in Misericordia » § 7 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

« Moi non plus, je ne te condamne pas »

La rédemption par le mystère de la croix du Christ est la révélation
ultime et définitive de la sainteté de Dieu, qui est la plénitude absolue
de la perfection : plénitude de la justice et de l'amour, puisque la
justice se fonde sur l'amour, provient de lui et tend vers lui. Dans la
Passion et la mort du Christ, dans le fait que le Père « n'a pas épargné
son Fils » mais « l'a fait péché pour nous » (Rm 8,32; 2Co 5,21), s'exprime
la justice absolue, car le Christ subit la Passion et la croix à cause des
péchés de l'humanité. Il y a vraiment là une surabondance de justice,
puisque les péchés de l'homme se trouvent compensés par le sacrifice de
l'Homme-Dieu. Toutefois cette justice, qui est au sens
propre justice à la mesure de Dieu, naît tout entière de l'amour, de
l'amour du Père et du Fils, et elle s'épanouit tout entière dans l'amour.
C'est précisément pour cela que la justice divine révélée dans la croix du
Christ est à la mesure de Dieu, parce qu'elle naît de l'amour et
s'accomplit dans l'amour, en portant des fruits de salut. La dimension
divine de la rédemption ne se réalise pas seulement dans le fait de faire
justice du péché, mais dans celui de rendre à l'amour la force créatrice
grâce à laquelle l'homme a de nouveau accès à la plénitude de vie et de
sainteté qui vient de Dieu. De la sorte, la rédemption porte en soi la
révélation de la miséricorde en sa plénitude. Le mystère
pascal constitue le sommet de cette révélation et de cette mise en oeuvre
de la miséricorde, qui est capable de justifier l'homme, de rétablir la
justice comme réalisation de l'ordre salvifique que Dieu avait voulu dès le
commencement dans l'homme, et, par l'homme, dans le monde.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

Aucun commentaire: