06 mars 2010

Evangile du jour

samedi 06 mars 2010
Le samedi de la 2e semaine de Carême

Ste Colette de Corbie, clarisse (+ 1447)



Commentaire du jour
Jacques de Saroug : « Je me lèverai et je rentrerai chez mon père »

Les lectures du jour

Lc 15,1-3.11-32.
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait
bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me
revient. ' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit
pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de
désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et
il commença à se trouver dans la misère.
Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs
garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient
les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en
abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre
le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes
ouvriers. '
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son
père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le
couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne
mérite plus d'être appelé ton fils... '
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement
pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était
perdu, et il est retrouvé. ' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la
maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué
le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. '
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui
était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans
avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec
des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! '
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce
qui est à moi est à toi.
Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était
mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jacques de Saroug (v. 449-521), moine et évêque syrien
Poème (trad. P. Grelot, 1960 ; cf Orval)

« Je me lèverai et je rentrerai chez mon père »

      Je reviendrai à la maison de mon Père comme le prodigue, et je serai
accueilli. Comme il a fait, lui, ainsi je ferai : ne m'exaucera-t-il pas ?
A ta porte, Père miséricordieux, voici que je frappe ; ouvre-moi, que
j'entre, de peur que je me perde et m'éloigne et périsse ! Tu m'as fait ton
héritier, et moi, j'ai délaissé mon héritage et dissipé mes biens ; que je
sois désormais comme un mercenaire et comme un serviteur.

      Comme du publicain, aie pitié de moi et je vivrai par ta grâce !
Comme à la pécheresse, remets-moi mes péchés, ô Fils de Dieu. Comme Pierre,
tire-moi aussi du milieu des flots. Comme pour le larron, aie pitié de ma
bassesse et souviens-toi de moi ! Comme la brebis qui s'est égarée,
cherche-moi, Seigneur, et tu me trouveras ; et sur tes épaules amène-moi,
Seigneur, à la maison de ton Père.

      Comme à l'aveugle, ouvre-moi les yeux, que je voie ta lumière ! Comme
au sourd, ouvre-moi les oreilles, que j'entende ta voix. Comme pour le
paralytique, guéris mon infirmité, que je loue ton nom. Comme le lépreux,
par ton hysope purifie-moi de mes souillures (cf Ps 50,9). Comme la jeune
enfant, fille de Jaïre, fais-moi vivre, ô notre Seigneur. Comme la
belle-mère de Pierre, guéris-moi, car je suis malade. Comme le jeune
enfant, fils de la veuve, remets-moi sur pied. Comme Lazare, appelle-moi de
ta propre voix et délie mes bandelettes. Car je suis mort par le péché,
comme d'une maladie ; relève-moi de ma ruine, que je loue ton nom ! Je t'en
prie, Maître de la terre et du ciel, viens à mon aide et montre-moi ton
chemin, que j'aille vers toi. Amène-moi vers toi, Fils du Très-Bon, et mets
le comble à ta miséricorde. J'irai vers toi et là je me rassasierai dans
l'allégresse.




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