14 mars 2010

Evangile du jour

dimanche 14 mars 2010
Quatrième dimanche de Carême (Laetare)

Ste Mathilde de Germanie, veuve (+ 968)



Commentaire du jour
Saint Pierre Chrysologue : « Je vais retourner chez mon père »

Les lectures du jour

Lc 15,1-3.11-32.
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait
bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me
revient. ' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit
pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de
désordre.
Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et
il commença à se trouver dans la misère.
Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs
garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient
les porcs, mais personne ne lui donnait rien.
Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en
abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre
le ciel et contre toi.
Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes
ouvriers. '
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son
père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le
couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne
mérite plus d'être appelé ton fils... '
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement
pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds.
Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons.
Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était
perdu, et il est retrouvé. ' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. A son retour, quand il fut près de la
maison, il entendit la musique et les danses.
Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué
le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé. '
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui
était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans
avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec
des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras ! '
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce
qui est à moi est à toi.
Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était
mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Homélie sur le pardon, 2, 3 (trad. bréviaire)

« Je vais retourner chez mon père »

Si la conduite de ce jeune homme nous déplaît, ce qui nous fait
horreur, c'est son départ : quant à nous, ne nous éloignons jamais d'un tel
père ! La seule vue du père fait fuir les péchés, repousse la faute, exclut
toute inconduite et toute tentation. Mais, si nous sommes partis, si nous
avons gaspillé tout l'héritage du père dans une vie de désordre, s'il nous
est arrivé de commettre quelque faute ou méfait, si nous sommes tombés dans
le gouffre de l'impiété et dans un effondrement total, levons-nous une
bonne fois et revenons à un si bon père, invités par un si bel exemple. « Quand le père le vit, il fut saisi de pitié, il courut se
jeter à son cou et le couvrit de baisers. » Je vous le demande : quelle
place y-a-t-il ici pour le désespoir ? Quel prétexte pour une excuse ?
Quelle fausse raison de craindre ? A moins peut-être que l'on craigne la
rencontre du père, que l'on ait peur de ses baisers et de ses embrassements
; à moins que l'on croie que le père veut saisir pour récupérer, au lieu de
recevoir pour pardonner, lorsqu'il attire son enfant par la main, le prend
sur son coeur, le serre dans ses bras. Mais une telle pensée, qui écrase la
vie, qui s'oppose à notre salut, est amplement vaincue, amplement anéantie
par ce qui suit : « Le père dit à ses domestiques : Vite, apportez le plus
beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des
sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et
festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ;
il était perdu, et il est retrouvé. » Après avoir entendu cela,
pouvons-nous encore tarder ? Qu'attendons-nous pour revenir au père ?




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


--------------------------------------------
* Le financement du fonctionnement et du développement dans de nouvelles
langues de l'Evangile au Quotidien n'est assuré que par votre soutien
généreux. Vous pouvez adresser votre contribution soit à l'adresse
ci-dessous, soit directement en ligne depuis le site. Merci.
--------------------------------------------
L'Evangile au Quotidien, 4 Quai KOCH - 67000 STRASBOURG - FRANCE
--------------------------------------------

Aucun commentaire: