20 mars 2010

Evangile du jour

samedi 20 mars 2010
Le samedi de la 4e semaine de Carême

St Joseph BILCZEWSKI, évêque (1860-1923)



Commentaire du jour
Origène : « Personne ne mit la main sur lui »

Les lectures du jour

Jn 7,40-53.
Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu
ses paroles, et les uns disaient : "C'est vraiment lui, le grand Prophète!"
D'autres disaient : « C'est lui le Messie ! » Mais d'autres encore
demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ?
L'Écriture dit pourtant qu'il doit venir de la descendance de David et de
Bethléem, le village où habitait David ! »
C'est ainsi que la foule se divisa à son sujet.
Quelques-uns d'entre eux voulaient l'arrêter, mais personne ne mit la main
sur lui.
Voyant revenir les gardes qu'ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs
des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l'avez-vous
pas ramené ? »
Les gardes répondirent : « Jamais un homme n'a parlé comme cet homme ! »
Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes
laissé égarer ?
Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait
cru en lui ?
Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »
Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment
trouver Jésus ; il leur dit :
« Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l'entendre
d'abord pour savoir ce qu'il a fait ? »
Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien,
et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils rentrèrent chacun chez soi.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Traité des principes, livre 2, chap. 6,2 : PG 11, 210-211 (trad. Orval)

« Personne ne mit la main sur lui »

      Nous rencontrons dans le Christ des traits si humains qu'ils n'ont
rien qui les distingue de notre commune faiblesse à nous mortels, et en
même temps des traits si divins qu'ils ne peuvent convenir qu'à la
souveraine et ineffable nature divine. Devant cela, l'intelligence humaine,
trop étroite, est frappée d'une telle admiration qu'elle ne sait à quoi
s'en tenir ni quelle direction prendre. Sent-elle Dieu dans le Christ, elle
le voit pourtant mourir. Le prend-elle pour un homme, voici qu'il revient
d'entre les morts, avec son butin de victoire, après avoir détruit l'empire
de la mort. Aussi notre contemplation doit-elle s'exercer avec tant de
révérence et de crainte qu'elle considère dans le même Jésus la vérité des
deux natures, évitant d'attribuer à l'ineffable essence divine des choses
qui sont indignes d'elle ou qui ne lui conviennent pas, mais évitant aussi
de ne voir dans les événements de l'histoire que des apparences illusoires.
      Vraiment, faire entendre de telles choses à des oreilles humaines,
essayer de les exprimer par des mots dépasse largement nos forces, notre
talent et notre langage. Je pense même que cela dépasse la mesure des
apôtres. Bien plus, l'explication de ce mystère transcende probablement
tout l'ordre des puissances angéliques.




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