28 février 2012

Evangile du jour

mardi 28 février 2012
Le mardi de la 1re semaine de Carême

Bx Daniel Brottier, prêtre  (1876-1936),  St Romain (+ 463)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « Vous donc, priez ainsi : ' Notre Père ' »

Les lectures du jour

Mt 6,7-15.


Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : " Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé.
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié.
Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour.
Remets-nous nos dettes, comme nous les avons remises nous-mêmes à ceux qui nous devaient.
Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, à vous non plus votre Père ne pardonnera pas vos fautes.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique C, 25 r°-v°

« Vous donc, priez ainsi : ' Notre Père ' »

      En dehors de l'office divin que je suis bien indigne de réciter, je
n'ai pas le courage de m'astreindre à chercher dans les livres de belles
prières ; cela me fait mal à la tête, il y en a tant ! Et puis elles sont
toutes plus belles les unes que les autres...

      Je ne voudrais pas cependant, ma Mère bien-aimée, que vous croyiez
que les prières faites en commun au chœur, ou dans les ermitages, je les
récite sans dévotion. Au contraire j'aime beaucoup les prières communes car
Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom
(Mt 18,19-20). Je sens alors que la ferveur de mes sœurs supplée à la
mienne, mais toute seule (j'ai honte de l'avouer) la récitation du chapelet
me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence. Je sens que je le
dis si mal ! J'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du rosaire, je
n'arrive pas à fixer mon esprit. Longtemps je me suis désolée de ce manque
de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait
m'être facile de faire en son honneur des prières qui lui sont agréables.
Maintenant je me désole moins ; je pense que la Reine des Cieux étant ma
mère, elle doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente.

      Quelquefois, lorsque mon esprit est dans une si grande sécheresse
qu'il m'est impossible d'en tirer une pensée pour m'unir au Bon Dieu, je
récite très lentement un Notre Père et puis la salutation angélique [Je
vous salue, Marie ; Lc 1,28]. Alors ces prières me ravissent, elles
nourrissent mon âme bien plus que si je les avais récitées précipitamment
une centaine de fois.




Gérez votre abonnement directement à cette adresse : www.levangileauquotidien.org


Aucun commentaire: