11 février 2012

Evangile du jour

samedi 11 février 2012
Le samedi de la 5e semaine du temps ordinaire

St Séverin, Abbé (+ 507)



Commentaire du jour
Catéchisme de l'Église catholique : Le Christ se donne lui-même en nourriture

Les lectures du jour

Mc 8,1-10.


En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule de gens, et qu'ils n'avaient pas de quoi manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
« J'ai pitié de cette foule, car depuis trois jours déjà ils sont avec moi, et n'ont rien à manger.
Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route ; or, quelques-uns d'entre eux sont venus de loin. »
Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu'ils en mangent à leur faim, dans ce désert ? »
Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. »
Alors il ordonna à la foule de s'asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
On avait aussi quelques petits poissons. Il les bénit et les fit distribuer aussi.
Ils mangèrent à leur faim, et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles.
Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya.
Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Catéchisme de l'Église catholique
§ 1391-1395

Le Christ se donne lui-même en nourriture

      Les fruits de la communion eucharistique : Recevoir l'eucharistie
dans la communion porte comme fruit principal l'union intime au Christ
Jésus. Le Seigneur dit en effet : « Qui mange ma chair et boit mon sang
demeure en moi et moi en lui » (Jn 6,56). La vie en Christ trouve son
fondement dans le banquet eucharistique : « De même qu'envoyé par le Père,
qui est vivant, moi je vis par le Père, de même celui qui me mange vivra,
lui aussi, par moi » (Jn 6,57)...

      Ce que l'aliment matériel produit dans notre vie corporelle, la
communion le réalise de façon admirable dans notre vie spirituelle. La
communion à la chair du Christ ressuscité, « vivifiée par l'Esprit Saint et
vivifiante », conserve, accroît et renouvelle la vie de grâce reçue au
baptême. Cette croissance de la vie chrétienne a besoin d'être nourrie par
la communion eucharistique, pain de notre pèlerinage, jusqu'au moment de la
mort, où il nous sera donné comme viatique.

      La communion nous sépare du péché : Le corps du Christ que nous
recevons dans la communion est « livré pour nous », et le sang que nous
buvons est « versé pour la multitude en rémission des péchés ». C'est
pourquoi l'eucharistie ne peut pas nous unir au Christ sans nous purifier
en même temps des péchés commis et nous préserver des péchés futurs : «
Chaque fois que nous le recevons, nous annonçons la mort du Seigneur » (1Co
11,26). Si nous annonçons la mort du Seigneur, nous annonçons la rémission
des péchés...

      Comme la nourriture corporelle sert à restaurer la perte des forces,
l'eucharistie fortifie la charité qui, dans la vie quotidienne, tend à
s'affaiblir ; et cette charité vivifiée efface les péchés véniels... Par la
même charité qu'elle allume en nous, l'eucharistie nous préserve des péchés
mortels futurs.




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