12 février 2012

Evangile du jour

dimanche 12 février 2012
Sixième dimanche du temps ordinaire

Ste Eulalie, vierge et martyre (+ 304)



Commentaire du jour
Sainte Thérèse d'Avila : « Si tu le veux, tu peux »

Les lectures du jour

Mc 1,40-45.


Un lépreux vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. »
Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. »
A l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié.
Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère :
« Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), carmélite, docteur de l'Église
Vie écrite par elle-même, ch. 25 (trad. OC, Cerf 1995, p. 189 rev.)

« Si tu le veux, tu peux »

      Mon tendre maître, tu es bien l'ami véritable ! Étant tout-puissant,
ce que tu veux, tu le peux. Et jamais tu ne manques de vouloir, envers ceux
qui t'aiment. Que tout ce qui est ici-bas te loue, Seigneur ! Comment faire
retentir ma voix dans tout l'univers, pour annoncer combien tu es fidèle à
tes amis ? Toutes les créatures peuvent nous manquer : toi qui en es le
maître, tu ne nous manques jamais.

      Que tu laisses souffrir peu de temps ceux qui t'aiment ! Ô mon
maître, quelle délicatesse, quelle attention, quelle tendresse tu montres
envers eux ! Oui, heureux celui qui n'a jamais rien aimé hors de toi ! Il
est vrai, tu traites tes amis avec rigueur, mais c'est, je crois, pour
mieux faire éclater dans l'excès de la souffrance, l'excès plus grand
encore de ton amour. Mon Dieu, que n'ai-je de l'intelligence, du talent,
que n'ai-je un langage nouveau, pour parler de tes œuvres telles que mon
âme les conçoit ! Tout me fait défaut, mon Seigneur. Mais pourvu que tu ne
m'abandonnes pas, moi je ne t'abandonnerai jamais...

      Je sais par expérience avec quels avantages tu fais sortir de
l'épreuve ceux qui ne mettent qu'en toi leur confiance. Tandis que j'étais
dans [une] affliction amère..., ces seules paroles que j'ai entendues...ont
suffi pour dissiper ma peine et me mettre dans une tranquillité parfaite :
« Ne crains rien, ma fille ; c'est moi, je ne t'abandonnerai pas. Ne crains
rien »... Et voici qu'à ces seules paroles, le calme se fait en moi, je me
trouve forte, courageuse, rassurée ; je sens renaître la paix et la
lumière. En un instant mon âme est transformée.




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