25 juillet 2010

Evangile du jour

dimanche 25 juillet 2010
Dix-septième dimanche du temps ordinaire

St Jacques le Majeur, apôtre († c. 42)



Commentaire du jour
Jean-Paul II : « Si vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste ? »

Les lectures du jour

Lc 11,1-13.
Un jour, quelque part, Jésus était en prière. Quand il eut terminé, un de
ses disciples lui demanda : « Seigneur, apprends-nous à prier,
comme Jean Baptiste l'a appris à ses disciples. »
Il leur répondit : « Quand vous priez, dites : 'Père, que
ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne.
Donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour.
Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous pardonnons à tous ceux qui
ont des torts envers nous. Et ne nous soumets pas à la tentation. ' »
Jésus leur dit encore : « Supposons que l'un de vous ait un ami
et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : 'Mon ami,
prête-moi trois pains :
un de mes amis arrive de voyage, et je n'ai rien à lui offrir. '
Et si, de l'intérieur, l'autre lui répond : 'Ne viens pas me
tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et
moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain',
moi, je vous l'affirme : même s'il ne se lève pas pour les donner par
amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera
tout ce qu'il lui faut.
Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez,
vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte.
Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour
celui qui frappe, la porte s'ouvre.
Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un
poisson ?
ou un scorpion, quand il demande un œuf ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos
enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux
qui le lui demandent ! »


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour

Jean-Paul II
Encyclique « Dives in misericordia », ch. 8, §15 (trad. copyright © Libreria Editrice Vaticana)

« Si vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste ? »

      Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la
signification même du mot de « miséricorde », plus elle s'éloigne du
mystère de la miséricorde en s'éloignant de Dieu, plus aussi
l'Église a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la
miséricorde « avec de grands cris » (Mt 15,23). Ces « grands cris » doivent
être la caractéristique de l'Église de notre temps...

      L'homme contemporain s'interroge souvent avec beaucoup d'anxiété sur
la solution des terribles tensions qui se sont accumulées sur le monde et
qui s'enchevêtrent chez les hommes. Et si parfois celui-ci n'a pas le
courage de prononcer le mot de « miséricorde » ou si, dans sa conscience
dépouillée de tout sens religieux, il n'en trouve pas l'équivalent, il est
d'autant plus nécessaire que l'Église prononce ce mot, non seulement
en son propre nom, mais aussi au nom de tous les hommes de notre temps. Il
faut qu'elle le prononce en une ardente prière, en un cri qui implore la
miséricorde selon les nécessités de l'homme dans le monde contemporain.

      Que ce cri soit chargé de toute cette vérité concernant la
miséricorde qui a trouvé une si riche expression dans l'Écriture
Sainte et dans la Tradition, comme aussi dans l'authentique vie de foi de
tant de générations du peuple de Dieu. Par un tel cri, comme les auteurs
sacrés, faisons appel au Dieu qui ne peut mépriser rien de ce qu'il a créé,
au Dieu qui est fidèle à lui-même à sa paternité, à son amour !




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